Le secteur du transport aérien a évalué à 2,5 milliards d'euros les pertes subies.
« Mais il s'agit des estimations des opérateurs », a souligné le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, qui a semblé quelque peu mettre en doute leur réalité.
« Le chiffrage des pertes à prendre réellement en considération est entre les mains des Etats et ce sera un processus de longue haleine », a-t-il prévenu.
Même l’hypothèse d’un report de paiement des redevances dues par les compagnies n'a pas été accueillie chaleureusement, selon lui.
Le Secrétaire d’Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, a pour sa part avancé que les compagnies aériennes pourraient quand même se voir accorder des facilités de trésorerie.
« Un mécanisme d'avances, via par exemple la Banque Européenne d'Investissements (BEI), pour être utile à certaines compagnies aériennes », a-t-il ajouté.
« Mais il s'agit des estimations des opérateurs », a souligné le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, qui a semblé quelque peu mettre en doute leur réalité.
« Le chiffrage des pertes à prendre réellement en considération est entre les mains des Etats et ce sera un processus de longue haleine », a-t-il prévenu.
Même l’hypothèse d’un report de paiement des redevances dues par les compagnies n'a pas été accueillie chaleureusement, selon lui.
Le Secrétaire d’Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, a pour sa part avancé que les compagnies aériennes pourraient quand même se voir accorder des facilités de trésorerie.
« Un mécanisme d'avances, via par exemple la Banque Européenne d'Investissements (BEI), pour être utile à certaines compagnies aériennes », a-t-il ajouté.
Pas de consensus…
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On se doutait que l’Union Européenne, faute de moyens, ne pourrait compenser les pertes subies par l’industrie du transport aérien depuis le 14 avril dernier.
Selon un lobbyiste contacté par TourMaG.com, un consensus semblait pourtant s’être dégagé ces derniers jours sur une formule qui, même assortie de conditions, aurait néanmoins permis aux Etats membres d’indemniser leurs propres compagnies. Il n’en a finalement rien été.
La réunion ministérielle ne s'annonçait pas consensuelle, avait-on averti, au point que la présidence espagnole avait dû renoncer à la retransmission publique des discussions qui était initialement prévue.
Fin avril, il est vrai, le commissaire européen aux Transports avait déjà prévenu, qu’une aide aux compagnies aériennes ne pourrait être octroyée que « sur base de critères uniformes établis au niveau européen ».
Car si la Commission avait proposé une panoplie de mesures afin de venir en aide au secteur, beaucoup de dirigeants européens se retranchaient derrière leurs difficultés financières…
A l’issue du Conseil, le ministre belge des Transports, Etienne Schouppe, laissait néanmoins la porte entrouverte : « Nous sommes opposés au principe de l'aide d'Etat, mais nous n'avons pas dit qu'une compensation serait impossible », a-t-il ajouté.
Selon un lobbyiste contacté par TourMaG.com, un consensus semblait pourtant s’être dégagé ces derniers jours sur une formule qui, même assortie de conditions, aurait néanmoins permis aux Etats membres d’indemniser leurs propres compagnies. Il n’en a finalement rien été.
La réunion ministérielle ne s'annonçait pas consensuelle, avait-on averti, au point que la présidence espagnole avait dû renoncer à la retransmission publique des discussions qui était initialement prévue.
Fin avril, il est vrai, le commissaire européen aux Transports avait déjà prévenu, qu’une aide aux compagnies aériennes ne pourrait être octroyée que « sur base de critères uniformes établis au niveau européen ».
Car si la Commission avait proposé une panoplie de mesures afin de venir en aide au secteur, beaucoup de dirigeants européens se retranchaient derrière leurs difficultés financières…
A l’issue du Conseil, le ministre belge des Transports, Etienne Schouppe, laissait néanmoins la porte entrouverte : « Nous sommes opposés au principe de l'aide d'Etat, mais nous n'avons pas dit qu'une compensation serait impossible », a-t-il ajouté.
Un « ciel européen », plus vite
L’examen d’un aide éventuelle aux compagnies n’était pas le seul sujet de ce conseil, qui s’est aussi (surtout ?) penché sur la nécessité de coordonner la gestion aérienne, afin d'éviter un nouveau chaos dans le ciel en cas d'éruption volcanique.
Car, comme l’a dit le ministre espagnol des Transports, José Blanco, « Il ne s'agit plus de savoir si, mais quand ce type de crise va se reproduire »…
« Nous devons tout faire pour éviter que de telles situations ne se renouvellent », a estimé lundi le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas.
La présidence espagnole pour sa part n'a pas souhaité entrer dans le détail, mais la Commission disait attendre « des décisions dans trois domaines: l'accélération de la mise en œuvre du ciel unique européen, la garantie de conditions égales de traitement pour les passagers et pour les compagnies ainsi qu’une meilleure connectivité des modes de transports ».
Les ministres de l’UE ont donc finalement décidé mardi de créer une « cellule de crise » pour coordonner leurs décisions, mais aussi d'accélérer la mise en place du « ciel unique européen », une idée lancée en 1999 afin d’harmoniser le contrôle aérien en Europe avec notamment un contrôleur unique en 2012.
Les 27 espaces aériens européens seront ainsi réduits à neuf, la France faisant partie du bloc « Europe centrale » aux côtés de l'Allemagne et des pays du Benelux.
« La France s'est engagée à signer le traité de création de ce bloc avant la fin de l'année 2010, a annoncé le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau.
Le développement du programme SESAR, volet technique du ciel unique, sera également accéléré.
Il s'agit toutefois d'un programme très onéreux, représentant un investissement global de 30 milliards d'euros, qui sera en grande partie à charge des compagnies aériennes et des aéroports du ciel européen.
Car, comme l’a dit le ministre espagnol des Transports, José Blanco, « Il ne s'agit plus de savoir si, mais quand ce type de crise va se reproduire »…
« Nous devons tout faire pour éviter que de telles situations ne se renouvellent », a estimé lundi le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas.
La présidence espagnole pour sa part n'a pas souhaité entrer dans le détail, mais la Commission disait attendre « des décisions dans trois domaines: l'accélération de la mise en œuvre du ciel unique européen, la garantie de conditions égales de traitement pour les passagers et pour les compagnies ainsi qu’une meilleure connectivité des modes de transports ».
Les ministres de l’UE ont donc finalement décidé mardi de créer une « cellule de crise » pour coordonner leurs décisions, mais aussi d'accélérer la mise en place du « ciel unique européen », une idée lancée en 1999 afin d’harmoniser le contrôle aérien en Europe avec notamment un contrôleur unique en 2012.
Les 27 espaces aériens européens seront ainsi réduits à neuf, la France faisant partie du bloc « Europe centrale » aux côtés de l'Allemagne et des pays du Benelux.
« La France s'est engagée à signer le traité de création de ce bloc avant la fin de l'année 2010, a annoncé le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau.
Le développement du programme SESAR, volet technique du ciel unique, sera également accéléré.
Il s'agit toutefois d'un programme très onéreux, représentant un investissement global de 30 milliards d'euros, qui sera en grande partie à charge des compagnies aériennes et des aéroports du ciel européen.