Horizons du Monde, Merveilles du Monde, PG Trips et Vivalangue veulent attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation alarmante du secteur - Crédit photo : Depositphotos @billiondigital
La situation est toujours plus que précaire et pleine d'incertitude pour notre industrie.
Et chaque jour un pan du tourisme prend la parole pour tirer la sonnette d'alarme, afin de sauver son secteur.
Aujourd'hui quatre patrons de spécialiste du voyage scolaire ont décidé de prendre la parole.
Las du silence des organisations professionnelles établies et des pouvoirs publics, Horizons du Monde, Merveilles du Monde, PG Trips et Vivalangues, réprésentants 50 000 jeunes voyageurs par an, mettent leur voix en commun pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation alarmante de leur secteur.
"Nous nous dirigeons tout droit vers une année noire en 2021.
Cela sera terriblement destructeur pour l’emploi dans tout notre secteur et dans tous les secteurs qui nous sont liés, notamment les transporteurs et tout particulièrement les autocaristes," explique Charlotte Deroubaix, la directrice opérationnelle de Vivalangues.
Et chaque jour un pan du tourisme prend la parole pour tirer la sonnette d'alarme, afin de sauver son secteur.
Aujourd'hui quatre patrons de spécialiste du voyage scolaire ont décidé de prendre la parole.
Las du silence des organisations professionnelles établies et des pouvoirs publics, Horizons du Monde, Merveilles du Monde, PG Trips et Vivalangues, réprésentants 50 000 jeunes voyageurs par an, mettent leur voix en commun pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation alarmante de leur secteur.
"Nous nous dirigeons tout droit vers une année noire en 2021.
Cela sera terriblement destructeur pour l’emploi dans tout notre secteur et dans tous les secteurs qui nous sont liés, notamment les transporteurs et tout particulièrement les autocaristes," explique Charlotte Deroubaix, la directrice opérationnelle de Vivalangues.
Une situation financière intenable, des emplois dans la balance
Et Edward Hisbergues, Directeur de PG Trips, d'ajouter : "ensemble, nous avons écrit à plus de 200 élus et représentants de l’État pour qu’ils relaient notre situation auprès de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État au Tourisme, Bruno Le Maire, Ministre du Commerce et Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale.
Heureusement nous avons obtenu quelques soutiens mais aucun retour concret, quel qu’il soit, ni même une prise de contact de la part des Ministères concernés.
Nous avons l’impression que les pouvoirs publics nous ignorent complètement ! "
Après six mois d'arrêt, la rentée n'y a rien changé, les carnets de commandes sont vides et les annulations se font par milliers.
Face à des recettes dérisoires et alors que les entreprises ont souscrit des PGE, la pression ne cesse de monter.
"Nous tenons pour l’instant grâce à nos réserves de trésorerie mais celles-ci réduisent à vue d’oeil.
Nous avons, comme beaucoup d’entreprises, souscrits des PGE (Prêts Garantis par l’État), mais nous n’osons pas puiser dedans car, empêchés d’exploiter nos fonds de commerce, nous ne pourrons pas les rembourser," résume Jean-Antoine TEXIER, Directeur Général d’Horizons du Monde.
"Si la situation perdure et que rien n’est fait, nous allons devoir commencer à procéder à des licenciements or nos collaborateurs et collaboratrices sont très spécialisés."
Heureusement nous avons obtenu quelques soutiens mais aucun retour concret, quel qu’il soit, ni même une prise de contact de la part des Ministères concernés.
Nous avons l’impression que les pouvoirs publics nous ignorent complètement ! "
Après six mois d'arrêt, la rentée n'y a rien changé, les carnets de commandes sont vides et les annulations se font par milliers.
Face à des recettes dérisoires et alors que les entreprises ont souscrit des PGE, la pression ne cesse de monter.
"Nous tenons pour l’instant grâce à nos réserves de trésorerie mais celles-ci réduisent à vue d’oeil.
Nous avons, comme beaucoup d’entreprises, souscrits des PGE (Prêts Garantis par l’État), mais nous n’osons pas puiser dedans car, empêchés d’exploiter nos fonds de commerce, nous ne pourrons pas les rembourser," résume Jean-Antoine TEXIER, Directeur Général d’Horizons du Monde.
"Si la situation perdure et que rien n’est fait, nous allons devoir commencer à procéder à des licenciements or nos collaborateurs et collaboratrices sont très spécialisés."
Que réclament les patrons ?
Avec l’effondrement des voyages scolaires, c’est toute une chaîne de production et ses prestataires qui est entrainée, dont en première ligne les autocaristes.
Les patrons ont décidé de se désolidariser des organisations professionnelles, car les préoccupations des voyagistes scolaires, dont l’activité diffère des voyagistes au sens large, n‘ont toujours pas été entendues ni comprises.
"Durant la réunion du 01/09 entre EDV et Mr Lemoyne, EDV a réclamé pour le voyage scolaire une visibilité sur la faisabilité des départs d’automne.
C’est totalement déconnecté de notre réalité d’opérateur et même de celle de nos clients ! Que ce soit pour des voyages en France ou à l’étranger tout ou presque est déjà annulé jusqu’en décembre au moins," dénonce le communiqué de presse.
Dans ces conditions, les quatre responsables se sentent plus proches du Comité de Défense des Métiers du Voyage (CDMV), issu du terrain, représentatif de toutes les niches du secteur du voyage et qui entend faire bouger les lignes de façon constructive et pérenne.
Ils ont d’ailleurs participé à la vidéo en forme de cri d’alarme du CDMV qui commence à faire le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour les voyagistes le ministère de l’Éducation Nationale (MEN) n'envoie pas à ses équipes des messages rassurants, malgré la réouverture des frontières.
Les voyages "autorisés ou interdits par le MEN, ça ne change rien, la situation de franchissement des frontières est trop instable et les réserves des personnels trop importantes pour que des projets de voyages voient le jour dans les Établissements Scolaires.
La situation n’a pas changé pour nous : nous sommes empêchés
d’exploiter nos fonds de commerce.
Il est donc impératif que des mesures de soutien adaptées soient prises par le gouvernement sans aucun délai," clame les responsables.
Un appel du coeur qui espérons-le sera entendu.
Les patrons ont décidé de se désolidariser des organisations professionnelles, car les préoccupations des voyagistes scolaires, dont l’activité diffère des voyagistes au sens large, n‘ont toujours pas été entendues ni comprises.
"Durant la réunion du 01/09 entre EDV et Mr Lemoyne, EDV a réclamé pour le voyage scolaire une visibilité sur la faisabilité des départs d’automne.
C’est totalement déconnecté de notre réalité d’opérateur et même de celle de nos clients ! Que ce soit pour des voyages en France ou à l’étranger tout ou presque est déjà annulé jusqu’en décembre au moins," dénonce le communiqué de presse.
Dans ces conditions, les quatre responsables se sentent plus proches du Comité de Défense des Métiers du Voyage (CDMV), issu du terrain, représentatif de toutes les niches du secteur du voyage et qui entend faire bouger les lignes de façon constructive et pérenne.
Ils ont d’ailleurs participé à la vidéo en forme de cri d’alarme du CDMV qui commence à faire le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour les voyagistes le ministère de l’Éducation Nationale (MEN) n'envoie pas à ses équipes des messages rassurants, malgré la réouverture des frontières.
Les voyages "autorisés ou interdits par le MEN, ça ne change rien, la situation de franchissement des frontières est trop instable et les réserves des personnels trop importantes pour que des projets de voyages voient le jour dans les Établissements Scolaires.
La situation n’a pas changé pour nous : nous sommes empêchés
d’exploiter nos fonds de commerce.
Il est donc impératif que des mesures de soutien adaptées soient prises par le gouvernement sans aucun délai," clame les responsables.
Un appel du coeur qui espérons-le sera entendu.