Devenir le champion européen du smart tourisme. Voici l’ambition du site Voyages-sncf.com d’ici 2020.
Le groupe espère ainsi être un leader dans la distribution du train mais aussi apporter au voyageur une plus grande personnalisation de l'offre grâce au digital.
Un véritable challenge dans un secteur de plus en plus concurrentiel qui attise les convoitises.
En témoigne le rachat de Captain Train par le britannique Trainline le 15 mars dernier pour un montant d’environ 200 millions d’euros.
« Cette valorisation prouve le potentiel de ce secteur à notre actionnaire la SNCF», souligne Franck Gervais, le directeur général de Voyages-sncf.com.
D’autant que le taux de pénétration du digital en Europe sur la vente de billets de train n’est que de 30%. De quoi laisser augurer de belles perspectives de croissance.
Le groupe espère ainsi être un leader dans la distribution du train mais aussi apporter au voyageur une plus grande personnalisation de l'offre grâce au digital.
Un véritable challenge dans un secteur de plus en plus concurrentiel qui attise les convoitises.
En témoigne le rachat de Captain Train par le britannique Trainline le 15 mars dernier pour un montant d’environ 200 millions d’euros.
« Cette valorisation prouve le potentiel de ce secteur à notre actionnaire la SNCF», souligne Franck Gervais, le directeur général de Voyages-sncf.com.
D’autant que le taux de pénétration du digital en Europe sur la vente de billets de train n’est que de 30%. De quoi laisser augurer de belles perspectives de croissance.
Un volume d'affaires en forte croissance.
Pour mener cette bataille, Voyages-sncf.com possède de nombreux atouts.
L'an passé, le groupe a vendu 83 millions de billets pour un volume d’affaires de 4,32 milliards d’euros, en hausse de 120 millions d’euros (+3,1%).
D’excellentes performances dans un contexte difficile : selon les chiffres de la Fevad, les acteurs de l’e-tourisme ont reculé de 1% l’an passé. Les attentats lui ont également couté un point de croissance, notamment sur les marchés étrangers.
L’international reste toutefois en progression de +6%, avec un volume d’affaires de 760 millions d’euros. VSC est présent dans 55 pays et a ouvert l’an passé un site en Russie, un bureau à Shanghai, et racheté une filiale en Australie (RailPlus).
Signalons aussi les chiffres record du mobile, qui pèsent aujourd’hui 60% des ventes en France, contre la moitié l’an passé, pour 18 millions de billets (+30%). Son application a été téléchargée 13 millions de fois. Au total, le volume d’affaires sur tablette et mobiles atteint 710 millions d’euros.
Franck Gervais explique les bons résultats de son groupe par l’amélioration du site internet, sur lequel naviguent 12 millions de visiteurs uniques.
L’intégration des Oui Bus a remporté un franc succès, séduisant 120 00 passagers entre septembre et décembre dernier.
Avec un prix moyen de 15 euros, les autocars concurrencent avant tout le covoiturage et n'ont pas cannibalisé le ferroviaire. Sur les trois premières lignes desservies par des bus, les ventes de billet de train n’ont pas chuté.
Franck Gervais assure par ailleurs être en négociation avec d’autres opérateurs d’autocars afin d’intégrer leur offre.
L'an passé, le groupe a vendu 83 millions de billets pour un volume d’affaires de 4,32 milliards d’euros, en hausse de 120 millions d’euros (+3,1%).
D’excellentes performances dans un contexte difficile : selon les chiffres de la Fevad, les acteurs de l’e-tourisme ont reculé de 1% l’an passé. Les attentats lui ont également couté un point de croissance, notamment sur les marchés étrangers.
L’international reste toutefois en progression de +6%, avec un volume d’affaires de 760 millions d’euros. VSC est présent dans 55 pays et a ouvert l’an passé un site en Russie, un bureau à Shanghai, et racheté une filiale en Australie (RailPlus).
Signalons aussi les chiffres record du mobile, qui pèsent aujourd’hui 60% des ventes en France, contre la moitié l’an passé, pour 18 millions de billets (+30%). Son application a été téléchargée 13 millions de fois. Au total, le volume d’affaires sur tablette et mobiles atteint 710 millions d’euros.
Franck Gervais explique les bons résultats de son groupe par l’amélioration du site internet, sur lequel naviguent 12 millions de visiteurs uniques.
L’intégration des Oui Bus a remporté un franc succès, séduisant 120 00 passagers entre septembre et décembre dernier.
Avec un prix moyen de 15 euros, les autocars concurrencent avant tout le covoiturage et n'ont pas cannibalisé le ferroviaire. Sur les trois premières lignes desservies par des bus, les ventes de billet de train n’ont pas chuté.
Franck Gervais assure par ailleurs être en négociation avec d’autres opérateurs d’autocars afin d’intégrer leur offre.
10 millions d'euros pour les développements technologiques.
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Voyages-sncf.com consolide également ses relations avec les acteurs du tourisme français, après une première expérience l’an passé avec le CRT Paris Île-de-France.
Une trentaine de partenaires travaillent aujourd’hui avec lui pour la promotion de la destination France. Dernière campagne en date, #weloveparis menée avec CRT Paris Ile-de-France et Accor hôtels.
L’occasion de rappeler sa forte implication avec les hôteliers, froissés par l’annonce d’un partenariat avec Airbnb.
Pour Franck Gervais, cette opération a été mal comprise. « Nous avons vendu 10 millions de nuitées depuis 15 ans. Nous n’allons pas tourner le dos aux hôteliers pour vendre des chambres d’Airbnb », assure-t-il.
Face à la grogne, il a préféré mettre fin à l’expérience tout en refusant l’immobilisme. « Nous devons trouver une solution pour profiter de ce nouveau mode de consommation sans faire de perdants ».
Son partenariat avec les professionnels du tourisme français va lui permettre d’offrir un contenu plus personnalisé à ses voyageurs, en proposant par exemple les meilleurs restaurants d’une ville, ou les expositions du moment.
Une information qui sera regroupée sous un nouveau service baptisé «mon voyage».
Le client pourra y retrouver les informations classiques (titre de transport, infos pratiques) mais aussi des services de pré et post acheminement ainsi que des idées de visites et d’activités à faire sur place.
Rappelons qu’en plus de son activité de distribution de billet de train, Voyages-sncf propose également des voyages. Mais cela ne représente que 10% de son business.
Pour toucher les jeunes constamment scotchés à leur smartphone, VSC va intégrer le 11 avril prochain l’application Facebook Messenger. Les utilisateurs pourront directement y suivre leur commande et dialoguer avec le service client.
Enfin, le site internet compte offrir une meilleure visibilité aux petits prix grâce à de nouvelles combinaisons tarifaires permettant des trajets moins onéreux en jouant sur des correspondances plus longues.
Tous ces développements coûtent cher et le groupe n’a pas lésiné sur les moyens avec un budget de 10 millions d’euros.
Il prévoit d’embaucher cette année une centaine d’ingénieurs qui viendront grossir les rangs de ses 15 start-up internes travaillant à l’amélioration de l’expérience client.
Grâce à cela, Voyages-sncf.com espère bien consolider son marché et devenir un champion européen de la distribution des billets ainsi qu'un catalyseur de l’offre touristique française.
Une trentaine de partenaires travaillent aujourd’hui avec lui pour la promotion de la destination France. Dernière campagne en date, #weloveparis menée avec CRT Paris Ile-de-France et Accor hôtels.
L’occasion de rappeler sa forte implication avec les hôteliers, froissés par l’annonce d’un partenariat avec Airbnb.
Pour Franck Gervais, cette opération a été mal comprise. « Nous avons vendu 10 millions de nuitées depuis 15 ans. Nous n’allons pas tourner le dos aux hôteliers pour vendre des chambres d’Airbnb », assure-t-il.
Face à la grogne, il a préféré mettre fin à l’expérience tout en refusant l’immobilisme. « Nous devons trouver une solution pour profiter de ce nouveau mode de consommation sans faire de perdants ».
Son partenariat avec les professionnels du tourisme français va lui permettre d’offrir un contenu plus personnalisé à ses voyageurs, en proposant par exemple les meilleurs restaurants d’une ville, ou les expositions du moment.
Une information qui sera regroupée sous un nouveau service baptisé «mon voyage».
Le client pourra y retrouver les informations classiques (titre de transport, infos pratiques) mais aussi des services de pré et post acheminement ainsi que des idées de visites et d’activités à faire sur place.
Rappelons qu’en plus de son activité de distribution de billet de train, Voyages-sncf propose également des voyages. Mais cela ne représente que 10% de son business.
Pour toucher les jeunes constamment scotchés à leur smartphone, VSC va intégrer le 11 avril prochain l’application Facebook Messenger. Les utilisateurs pourront directement y suivre leur commande et dialoguer avec le service client.
Enfin, le site internet compte offrir une meilleure visibilité aux petits prix grâce à de nouvelles combinaisons tarifaires permettant des trajets moins onéreux en jouant sur des correspondances plus longues.
Tous ces développements coûtent cher et le groupe n’a pas lésiné sur les moyens avec un budget de 10 millions d’euros.
Il prévoit d’embaucher cette année une centaine d’ingénieurs qui viendront grossir les rangs de ses 15 start-up internes travaillant à l’amélioration de l’expérience client.
Grâce à cela, Voyages-sncf.com espère bien consolider son marché et devenir un champion européen de la distribution des billets ainsi qu'un catalyseur de l’offre touristique française.