L'ensemble du budget communication de Voyageurs du Monde est donc désormais dédié à la distribution en ligne - Capture d'écran
Une marge brute qui descend de 26,2 à 25,8% sur le premier semestre 2012, c'est une performance dont nombre d'acteurs du tourisme se satisferaient par les temps qui courent... et même en période de croissance économique.
Pourtant, Jean-François Rial, le président du groupe Voyageurs du Monde ne cache plus son impatience vis à vis des hommes politiques et de leurs déclarations accusatrices sur monde musulman qui ont pour effet d'accroitre l'inquiétude des voyageurs vis à vis des destinations du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, voire des Maldives.
Il fustige aussi les décisions économiques de nos gouvernants qui éteignent l'économie au lieu de la stimuler. "On navigue à vue, c'est erratique, rien n'est jamais stable !", soupire-t-il.
Résultat, le patron de Voyageurs s'attend à une baisse des bénéfices du groupe pour l'exercice 2012 de 5 à 8% et "un double zéro de croissance pour 2013".
Si le panier moyen est resté stable sur le premier semestre 2012, le groupe affirme avoir perdu les clients à moindre pouvoir d'achat.
La clientèle CE a baissé de 11% et celle des incentives de 26%, cette baisse étant directement liée à la loi sur le financement de la Sécurité sociale.
En dépit de la conjoncture économique adverse, Le groupe Voyageurs a néanmoins réalisé une acquisition d'importance en juillet 2012 avec la prise de contrôle à 68% du groupe Allibert, soit un investissement de 8 millions d'euros.
Pourtant, Jean-François Rial, le président du groupe Voyageurs du Monde ne cache plus son impatience vis à vis des hommes politiques et de leurs déclarations accusatrices sur monde musulman qui ont pour effet d'accroitre l'inquiétude des voyageurs vis à vis des destinations du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, voire des Maldives.
Il fustige aussi les décisions économiques de nos gouvernants qui éteignent l'économie au lieu de la stimuler. "On navigue à vue, c'est erratique, rien n'est jamais stable !", soupire-t-il.
Résultat, le patron de Voyageurs s'attend à une baisse des bénéfices du groupe pour l'exercice 2012 de 5 à 8% et "un double zéro de croissance pour 2013".
Si le panier moyen est resté stable sur le premier semestre 2012, le groupe affirme avoir perdu les clients à moindre pouvoir d'achat.
La clientèle CE a baissé de 11% et celle des incentives de 26%, cette baisse étant directement liée à la loi sur le financement de la Sécurité sociale.
En dépit de la conjoncture économique adverse, Le groupe Voyageurs a néanmoins réalisé une acquisition d'importance en juillet 2012 avec la prise de contrôle à 68% du groupe Allibert, soit un investissement de 8 millions d'euros.
2 pôles sur lesquels appuyer la croissance
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Avec cette initiative, le groupe Voyageurs réalise désormais 40% de ses revenus sur les voyages d'aventure, la randonnée, le trekking à travers les marques Terre d'aventure, Nomade, Chamina Sylva, Allibert trekking, Visages, Destination Merveilles et Velorizons.
Si ces activités sont regroupées dans le holding EAD, chaque marque devrait garder son autonomie de fabrication et de commercialisation. Le groupe Voyageurs prévoit d'appuyer sa croissance sur deux pôles distincts : un pôle consacré au voyage sur mesure et un pôle Nature et Aventure.
La conjoncture a-t-elle précipité le groupe Voyageurs vers le canal internet ? Jean- François Rial estime que 90% des ventes sont désormais réalisées avec un passage par l'internet que ce soit pour la quête d'information, ou la construction du voyage ou même l'achat en ligne.
40% du chiffre d'affaires de Voyageurs est totalement réalisé sur le web et cette proportion monte même à 60% pour la production Comptoir du monde.
L'ensemble du budget communication est donc désormais dédié à ce canal. "Le business n'est plus dans les agences, il est sur l'internet", affirme J-F. Rial qui a fermé une agence à Caen et renoncé à ouvrir celle qui était prévue à Orléans.
Les décisions stratégiques du groupe sont d'ailleurs en grande partie liées à la technologie : accélération de la migration vers le web, amélioration de la productivité grâce à des investissements IT, et le renforcement du service aux clients.
Si ces activités sont regroupées dans le holding EAD, chaque marque devrait garder son autonomie de fabrication et de commercialisation. Le groupe Voyageurs prévoit d'appuyer sa croissance sur deux pôles distincts : un pôle consacré au voyage sur mesure et un pôle Nature et Aventure.
La conjoncture a-t-elle précipité le groupe Voyageurs vers le canal internet ? Jean- François Rial estime que 90% des ventes sont désormais réalisées avec un passage par l'internet que ce soit pour la quête d'information, ou la construction du voyage ou même l'achat en ligne.
40% du chiffre d'affaires de Voyageurs est totalement réalisé sur le web et cette proportion monte même à 60% pour la production Comptoir du monde.
L'ensemble du budget communication est donc désormais dédié à ce canal. "Le business n'est plus dans les agences, il est sur l'internet", affirme J-F. Rial qui a fermé une agence à Caen et renoncé à ouvrir celle qui était prévue à Orléans.
Les décisions stratégiques du groupe sont d'ailleurs en grande partie liées à la technologie : accélération de la migration vers le web, amélioration de la productivité grâce à des investissements IT, et le renforcement du service aux clients.
Un premier semestre en déficit
- Le CA s'établit à 106,8 millions d'euros (+4,9%)
- Le résultat d'exploitation est à -5,1 millions (-9,4%)
-Le résultat net part du groupe est à -3,5 millions (-12,4%)
Le voyage sur mesure enregitre une progression de 7,8% et le voyage d'aventure de 10,9%
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Le voyage sur mesure enregitre une progression de 7,8% et le voyage d'aventure de 10,9%