C’est à Waterloo que s’acheva la campagne des Cent jours, avec la défaite définitive de Napoléon face aux armées coalisées de Wellington.
Victoire pour les uns et sévère débâcle pour les autres, Waterloo est très vite devenu un lieu mythique, où près de 300 000 hommes ont livré bataille, faisant au moins 11 000 morts - dont 6 000 Français - et plus de 35 000 blessés.
Symbole de la division de la vieille Europe, cet affrontement, qui a sonné le glas de l’épopée napoléonienne, est aussi le commencement de l’Europe d’aujourd’hui.
« A Waterloo, on commémore la naissance de l’Europe démocratique et la fin de plusieurs siècles de guerre permanente (cinq !) entre la France et l’Angleterre, » martèle Yves Vander Cruysen, historien spécialiste de Waterloo, conseiller grands événements Wallonie-Bruxelles Tourisme (WBT).
Très vite, ce coin de terre du Brabant Wallon est devenu un lieu de mémoire et de pèlerinage pour les anciens belligérants et curieux.
Le site est même à l’origine de l’existence des voyagistes qui emmenaient des groupes en diligences au départ de Bruxelles mais aussi de Londres, Ostende ou Gand. Et depuis le XIXème siècle, les visites et les commémorations n’ont pas cessé.
Si bien qu’il a fallu limiter l’accès pour préserver le paysage.
En 1914, une loi a été promulguée en faveur de la protection de plus de 500 hectares. Depuis juin dernier, 1 000 hectares sont protégés. C’est aujourd’hui la couronne verte et la banlieue chic de Bruxelles.
Victoire pour les uns et sévère débâcle pour les autres, Waterloo est très vite devenu un lieu mythique, où près de 300 000 hommes ont livré bataille, faisant au moins 11 000 morts - dont 6 000 Français - et plus de 35 000 blessés.
Symbole de la division de la vieille Europe, cet affrontement, qui a sonné le glas de l’épopée napoléonienne, est aussi le commencement de l’Europe d’aujourd’hui.
« A Waterloo, on commémore la naissance de l’Europe démocratique et la fin de plusieurs siècles de guerre permanente (cinq !) entre la France et l’Angleterre, » martèle Yves Vander Cruysen, historien spécialiste de Waterloo, conseiller grands événements Wallonie-Bruxelles Tourisme (WBT).
Très vite, ce coin de terre du Brabant Wallon est devenu un lieu de mémoire et de pèlerinage pour les anciens belligérants et curieux.
Le site est même à l’origine de l’existence des voyagistes qui emmenaient des groupes en diligences au départ de Bruxelles mais aussi de Londres, Ostende ou Gand. Et depuis le XIXème siècle, les visites et les commémorations n’ont pas cessé.
Si bien qu’il a fallu limiter l’accès pour préserver le paysage.
En 1914, une loi a été promulguée en faveur de la protection de plus de 500 hectares. Depuis juin dernier, 1 000 hectares sont protégés. C’est aujourd’hui la couronne verte et la banlieue chic de Bruxelles.
Du XIXème au XXIème siècle
Pour commémorer le bicentenaire de la bataille, d’importants travaux ont été mis en œuvre, notamment au pied de la Butte du Lion. C’est par là que commence la visite.
Bâtie entre 1823 et 1826, à l’endroit où fut blessé le duc d’Orange-Nassau, la butte, de 45 m de haut, présente sur sa cime un énorme lion en fonte, de 28 tonnes, emblème du duc.
226 marches mènent au sommet d’où l’on peut contempler les lieux de la bataille faits « de champs, de coteaux et de vallons » pour reprendre les mots de Victor Hugo.
Jouxtant la butte, une coupole abrite une gigantesque fresque circulaire que le peintre Louis Dumoulin a réalisée en 1912.
Longue de 110 mètres et haute de 11 mètres, elle offrait avec un siècle d’avance, l’illusion d’un spectacle en 3D donnant vie et mouvement à un foisonnement de combattants représentés sur un mur à 360°.
Cent ans après, on admire toujours ce remarquable chef d’œuvre et la chimère est restée intacte.
Afin de préserver la vue, c’est sous terre, à 12 mètres de profondeur au pied de la butte, que le « Mémorial 1815 » a été réalisé.
Les architectes ont commencé par un « nettoyage » : suppression des affiches publicitaires, démolition des surfaces asphaltées et locaux bâtis sans cohésion.
Pour éviter la concurrence visuelle avec la Butte du Lion et le Panorama, la toiture du Mémorial suit le relief du terrain et est recouverte d’herbe, comme à l’époque.
Bâtie entre 1823 et 1826, à l’endroit où fut blessé le duc d’Orange-Nassau, la butte, de 45 m de haut, présente sur sa cime un énorme lion en fonte, de 28 tonnes, emblème du duc.
226 marches mènent au sommet d’où l’on peut contempler les lieux de la bataille faits « de champs, de coteaux et de vallons » pour reprendre les mots de Victor Hugo.
Jouxtant la butte, une coupole abrite une gigantesque fresque circulaire que le peintre Louis Dumoulin a réalisée en 1912.
Longue de 110 mètres et haute de 11 mètres, elle offrait avec un siècle d’avance, l’illusion d’un spectacle en 3D donnant vie et mouvement à un foisonnement de combattants représentés sur un mur à 360°.
Cent ans après, on admire toujours ce remarquable chef d’œuvre et la chimère est restée intacte.
Afin de préserver la vue, c’est sous terre, à 12 mètres de profondeur au pied de la butte, que le « Mémorial 1815 » a été réalisé.
Les architectes ont commencé par un « nettoyage » : suppression des affiches publicitaires, démolition des surfaces asphaltées et locaux bâtis sans cohésion.
Pour éviter la concurrence visuelle avec la Butte du Lion et le Panorama, la toiture du Mémorial suit le relief du terrain et est recouverte d’herbe, comme à l’époque.
« Le Mémorial 1815, comme si vous y étiez »
Le « Mémorial 1815 » a pour ambition de plonger le visiteur dans la tourmente.
« C’est comme si vous y étiez » annonce un slogan (le risque en moins quand même !)
Guidé par un soldat de son choix, le visiteur découvre l’engrenage qui conduit à la bataille : le contexte historique du XIXème siècle et les idées nouvelles, le tout illustré par des objets d’époque et des décors immersifs.
Avec une armée en marche, le parcours vous conduit au bivouac de la veille du conflit. En avançant, on devine les tactiques, stratégies, langage des tambours et la logistique des mouvements de troupes qui convergent vers le Mont Saint Jean.
On plonge finalement dans l’horreur. Durant un quart d’heure, on vit les phases du combat, en taille réelle sur un écran en 3D, panoramique de 25 m de base.
Le tout se déroule dans une salle multisensorielle (bruits, odeurs), émaillée d’effets spéciaux.
La nuit tombe et on quitte le champ de bataille, suivant la victoire des uns ou la déroute des autres.
« C’est comme si vous y étiez » annonce un slogan (le risque en moins quand même !)
Guidé par un soldat de son choix, le visiteur découvre l’engrenage qui conduit à la bataille : le contexte historique du XIXème siècle et les idées nouvelles, le tout illustré par des objets d’époque et des décors immersifs.
Avec une armée en marche, le parcours vous conduit au bivouac de la veille du conflit. En avançant, on devine les tactiques, stratégies, langage des tambours et la logistique des mouvements de troupes qui convergent vers le Mont Saint Jean.
On plonge finalement dans l’horreur. Durant un quart d’heure, on vit les phases du combat, en taille réelle sur un écran en 3D, panoramique de 25 m de base.
Le tout se déroule dans une salle multisensorielle (bruits, odeurs), émaillée d’effets spéciaux.
La nuit tombe et on quitte le champ de bataille, suivant la victoire des uns ou la déroute des autres.
Les deux QG
Deux passages incontournables complètent la visite : le dernier quartier général de Napoléon et le Musée Wellington qui, en outre, présente une exposition « Destins croisés » (jusqu’au 31 juillet 2015).
A 5 km de la butte, Napoléon va établir son dernier QG dans la ferme du Caillou à Vieux-Genappe. C’est ici, dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, qu’il va vivre sa dernière nuit d’Empereur dans la plus totale effervescence.
Bien qu’incendiée, la ferme s’est transformée en un musée napoléonien. On trouve, notamment, son lit pliant de campagne, un de ses chapeaux, son masque mortuaire, divers objets personnels et aussi une mèche de cheveux, sans grand intérêt.
Dans le jardin, un ossuaire recèle les ossements que l’on retrouve régulièrement.
Plus complet, le musée Wellington prend place au centre de Waterloo, dans l’auberge Bodenghein, QG du commandant des forces coalisées.
Dans une quinzaine de salles, on présente les différentes phases de la bataille et aussi ses conséquences sur l’histoire du monde.
Détail amusant, une pièce est consacrée aux 124 autres Waterloo répartis ça et là dans l’ex-empire britannique.
La légende rapporte que ces « Waterloo » ont été créés par des vétérans héroïques à qui l’on a offert des lopins de terre pour service rendus.
C’est aussi dans cette auberge que Wellington rédigera son bulletin de victoire dont la chute laisse comme un goût amer : « Hormis une bataille perdue, il n’y a rien de pire qu’une bataille gagnée à un tel prix. »
A 5 km de la butte, Napoléon va établir son dernier QG dans la ferme du Caillou à Vieux-Genappe. C’est ici, dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, qu’il va vivre sa dernière nuit d’Empereur dans la plus totale effervescence.
Bien qu’incendiée, la ferme s’est transformée en un musée napoléonien. On trouve, notamment, son lit pliant de campagne, un de ses chapeaux, son masque mortuaire, divers objets personnels et aussi une mèche de cheveux, sans grand intérêt.
Dans le jardin, un ossuaire recèle les ossements que l’on retrouve régulièrement.
Plus complet, le musée Wellington prend place au centre de Waterloo, dans l’auberge Bodenghein, QG du commandant des forces coalisées.
Dans une quinzaine de salles, on présente les différentes phases de la bataille et aussi ses conséquences sur l’histoire du monde.
Détail amusant, une pièce est consacrée aux 124 autres Waterloo répartis ça et là dans l’ex-empire britannique.
La légende rapporte que ces « Waterloo » ont été créés par des vétérans héroïques à qui l’on a offert des lopins de terre pour service rendus.
C’est aussi dans cette auberge que Wellington rédigera son bulletin de victoire dont la chute laisse comme un goût amer : « Hormis une bataille perdue, il n’y a rien de pire qu’une bataille gagnée à un tel prix. »
Repères
Y aller :
Thalys : 25 liaisons quotidiennes entre Paris et Bruxelles, en 1h22, soit un départ toutes les demi-heure (aller simple à partir de 22€), correspondance à Bruxelles-Midi pour rejoindre Waterloo en 15 mn.
Conditions pour les groupes et prise en charge pour les enfants.
Renseignements : agences de voyages et thalys.com
Renseignements auprès de l'Office Belge du tourisme Wallonie Bruxelles
Tel : 01 53 85 05 20
www.belgique-tourisme.fr
www.belgique-tourisme.be
www.visitwaterloo.be (conditions pour les groupes)
www.waterloo2015.org/fr
Thalys : 25 liaisons quotidiennes entre Paris et Bruxelles, en 1h22, soit un départ toutes les demi-heure (aller simple à partir de 22€), correspondance à Bruxelles-Midi pour rejoindre Waterloo en 15 mn.
Conditions pour les groupes et prise en charge pour les enfants.
Renseignements : agences de voyages et thalys.com
Renseignements auprès de l'Office Belge du tourisme Wallonie Bruxelles
Tel : 01 53 85 05 20
www.belgique-tourisme.fr
www.belgique-tourisme.be
www.visitwaterloo.be (conditions pour les groupes)
www.waterloo2015.org/fr