XL Airways veut vivre le rêve américain. DR-XL Airways
XL Airways se plaît bien au pays de l’Oncle Sam.
La compagnie vient d’annoncer l’ouverture le 1er juin 2016 d'une nouvelle liaison entre Paris Roissy-Charles de Gaulle (CDG) et Los Angeles (LAX).
La ville sera desservie trois fois par semaine (mercredis, samedis, dimanches) jusqu'en août 2016.
En septembre, seules deux fréquences hebdomadaires sont prévues.
Les vols seront assurés en Airbus A330-200 bi-classe d'une capacité de 364 sièges dont 15 en classe Premium.
Il s'agira de sa 4e destination après New York, Miami et San Francisco.
Elle a en effet abandonné Las Vegas, lancé en 2010, dont les résultats n’avaient pas été à la hauteur des prévisions.
Mais grâce à l’ouverture de Los Angeles, évoquée par Laurent Magnin le PDG depuis 2010, les Etats-Unis deviendront l’été prochain la première destination de la compagnie et pèseront pour moitié dans son chiffre d’affaires.
La compagnie vient d’annoncer l’ouverture le 1er juin 2016 d'une nouvelle liaison entre Paris Roissy-Charles de Gaulle (CDG) et Los Angeles (LAX).
La ville sera desservie trois fois par semaine (mercredis, samedis, dimanches) jusqu'en août 2016.
En septembre, seules deux fréquences hebdomadaires sont prévues.
Les vols seront assurés en Airbus A330-200 bi-classe d'une capacité de 364 sièges dont 15 en classe Premium.
Il s'agira de sa 4e destination après New York, Miami et San Francisco.
Elle a en effet abandonné Las Vegas, lancé en 2010, dont les résultats n’avaient pas été à la hauteur des prévisions.
Mais grâce à l’ouverture de Los Angeles, évoquée par Laurent Magnin le PDG depuis 2010, les Etats-Unis deviendront l’été prochain la première destination de la compagnie et pèseront pour moitié dans son chiffre d’affaires.
Un passagers sur trois est aujourd'hui Américain
Le pays s'avère en effet un marché à fort potentiel, bien nécessaire trouver de nouveaux relais de croissance.
« les Antilles manquent de rentabilité et la République Dominicaine ainsi que le Mexique souffrent de la hausse du dollar, qui pénalise les achats hôteliers. Ce ne sont pas des axes sur lesquels nous pouvons nous développer l'été » explique Luc Bereni, le directeur commercial.
Au contraire, la hausse du dollar face à l’euro incite les Américains à franchir l’Atlantique.
D’ailleurs, pour la première fois dans son histoire le chiffre d’affaires du BSP Américain (ARC) a été supérieur à celui du BSP France.
« Il faut toutefois nuancer ces données, car les ventes directes dans l’Hexagone représentent la moitié de notre business » précise Luc Bereni.
Au final, à bord des avions d’XL, un passager sur trois est désormais Américain. Mais la compagnie n’a pas encore les moyens de développer sa notoriété auprès du grand public.
« Nous travaillons très bien avec notre GSA et nous avons noué des partenariats avec des distributeurs, surtout axés sur des vols secs, qu’ils habillent parfois en packages dynamiques » poursuit Luc Bereni.
« les Antilles manquent de rentabilité et la République Dominicaine ainsi que le Mexique souffrent de la hausse du dollar, qui pénalise les achats hôteliers. Ce ne sont pas des axes sur lesquels nous pouvons nous développer l'été » explique Luc Bereni, le directeur commercial.
Au contraire, la hausse du dollar face à l’euro incite les Américains à franchir l’Atlantique.
D’ailleurs, pour la première fois dans son histoire le chiffre d’affaires du BSP Américain (ARC) a été supérieur à celui du BSP France.
« Il faut toutefois nuancer ces données, car les ventes directes dans l’Hexagone représentent la moitié de notre business » précise Luc Bereni.
Au final, à bord des avions d’XL, un passager sur trois est désormais Américain. Mais la compagnie n’a pas encore les moyens de développer sa notoriété auprès du grand public.
« Nous travaillons très bien avec notre GSA et nous avons noué des partenariats avec des distributeurs, surtout axés sur des vols secs, qu’ils habillent parfois en packages dynamiques » poursuit Luc Bereni.
De nouvelles dessertes à l'étude
La fermeture de Las Vegas, loin d’apparaître comme un échec, s’avère un ajustement plutôt judicieux.
Ce retrait a permis de rajouter une troisième fréquence sur San Francisco. De quoi améliorer de 5 points son taux de remplissage ainsi que son yield, grâce à une hausse des ventes de sa classe Galaxie.
Celle-ci devrait prochainement être rebaptisée Premium Galaxie et changer de code de réservation sur les GDS, qui passera du "C" (désignant la business pour les vols court-courrier) au "W" (les classes Premium Eco de la plupart des compagnies).
De quoi clarifier le produit dans l’esprit des agents de voyages et in fine développer les ventes.
XL Airways espère également récupérer ses parts de marché perdues en Open Jaw après la fermeture de Las Vegas. L’Ouest américain étant une région particulièrement vaste, il est nécessaire de proposer au moins deux points d’entrée pour répondre à la demande des tour-opérateurs.
Au final, la compagnie aimerait ne pas s’arrêter là. Elle étudie dès à présent l’ouverture de nouvelles dessertes, à la fois au départ de Paris, mais aussi depuis la province. Rappelons qu’elle avait lancé un Marseille New York, arrêté faute d’appareil disponible.
Elle attend donc avec impatience l’arrivée d’un nouvel actionnaire qui devrait lui apporter les fonds nécessaires pour trouver des avions, enrichir son réseau et pérenniser son activité.
Ce retrait a permis de rajouter une troisième fréquence sur San Francisco. De quoi améliorer de 5 points son taux de remplissage ainsi que son yield, grâce à une hausse des ventes de sa classe Galaxie.
Celle-ci devrait prochainement être rebaptisée Premium Galaxie et changer de code de réservation sur les GDS, qui passera du "C" (désignant la business pour les vols court-courrier) au "W" (les classes Premium Eco de la plupart des compagnies).
De quoi clarifier le produit dans l’esprit des agents de voyages et in fine développer les ventes.
XL Airways espère également récupérer ses parts de marché perdues en Open Jaw après la fermeture de Las Vegas. L’Ouest américain étant une région particulièrement vaste, il est nécessaire de proposer au moins deux points d’entrée pour répondre à la demande des tour-opérateurs.
Au final, la compagnie aimerait ne pas s’arrêter là. Elle étudie dès à présent l’ouverture de nouvelles dessertes, à la fois au départ de Paris, mais aussi depuis la province. Rappelons qu’elle avait lancé un Marseille New York, arrêté faute d’appareil disponible.
Elle attend donc avec impatience l’arrivée d’un nouvel actionnaire qui devrait lui apporter les fonds nécessaires pour trouver des avions, enrichir son réseau et pérenniser son activité.