Tous les voyants sont au vert.
Selon le rapport publié lundi 12 décembre par l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) l’activité estivale des autocars Macron a été plus que positive.
Au troisième trimestre 2016, près de 2 millions de passagers ont voyagé sur les routes, soit une hausse de 33% par rapport au trimestre précédent.
Les prix ont aussi grimpé, avec une recette moyenne par voyageur en hausse de 10%, soit environ 14 euros hors taxes pour un trajet moyen de 342 km.
La recette moyenne par passager aux 100 km progresse de 30 centimes, pour 4 euros hors taxes pour aux 100 km par rapport au trimestre précédent.
Selon le rapport publié lundi 12 décembre par l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) l’activité estivale des autocars Macron a été plus que positive.
Au troisième trimestre 2016, près de 2 millions de passagers ont voyagé sur les routes, soit une hausse de 33% par rapport au trimestre précédent.
Les prix ont aussi grimpé, avec une recette moyenne par voyageur en hausse de 10%, soit environ 14 euros hors taxes pour un trajet moyen de 342 km.
La recette moyenne par passager aux 100 km progresse de 30 centimes, pour 4 euros hors taxes pour aux 100 km par rapport au trimestre précédent.
Un meilleur taux de remplissage
Les autocaristes ont continué à ouvrir des destinations sur l’Hexagone : 205 nouvelles liaisons (+28%) ont été créées, pour un total de 1 310 lignes reliant près de 210 villes.
Toutefois, l’offre en sièges-kilomètres des trois principaux acteurs du marché (FlixBus 49%, Ouibus 32%, Eurolines-Isilines 19%) a progressé à un rythme moins soutenu que la fréquentation.
Ce qui a permis aux transporteurs d’améliorer leur taux de remplissage, qui est passé de 30% en début d’année à 47% au troisième trimestre.
La hausse du prix du ticket, combiné à une meilleure fréquentation, entraîne une croissance de 46% du chiffre d’affaires, par rapport au second trimestre, pour 27.7 millions d’euros.
Depuis l’ouverture du marché le 8 août dernier, les opérateurs ont engrangé 68 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Toutefois, l’offre en sièges-kilomètres des trois principaux acteurs du marché (FlixBus 49%, Ouibus 32%, Eurolines-Isilines 19%) a progressé à un rythme moins soutenu que la fréquentation.
Ce qui a permis aux transporteurs d’améliorer leur taux de remplissage, qui est passé de 30% en début d’année à 47% au troisième trimestre.
La hausse du prix du ticket, combiné à une meilleure fréquentation, entraîne une croissance de 46% du chiffre d’affaires, par rapport au second trimestre, pour 27.7 millions d’euros.
Depuis l’ouverture du marché le 8 août dernier, les opérateurs ont engrangé 68 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Des opérateurs qui peinent à gagner de l'argent
Ces excellents chiffres ne doivent pas occulter le manque de rentabilité des cars Macron.
Lors d’une conférence de presse pour annoncer ses résultats en juin dernier, l’équipe d’Isilines, la filiale d'autocars du groupe Transdev, déplorait des tarifs trop bas et s’attendait à clôturer l'année avec une perte de 25 millions d'euros. Isilines prévoit d'être en déficit au moins pour les deux prochaines années.
Richard Dujardin, directeur général Asie, Pacifique, Sud Europe et Europe du Nord du groupe Transdev, s’estimait d’ailleurs plus chanceux que son concurrent, Ouibus, qui aurait perdu selon lui 120 millions d’euros.
Quelques semaines plus tard, le PDG de Ouibus Roland de Barbentane refusait de communiquer sur les chiffres, se contentant d’estimer le point d’équilibre dans 3 ou 4 ans.
Il faut donc avoir les reins solides et une bonne trésorerie pour tenir le coup sur ce marché. Dans un tel contexte concurrentiel, les concentrations sont de mises.
Megabus a été racheté par FlixBus le 1er juillet. Starshipper est passé sous franchise de Ouibus le 24 juillet.
Mais en dépit de ces rapprochements, nécessaires pour opérer des économies d’échelles et peut-être un jour gagner de l’argent, la concurrence reste importante.
Dans son étude, l’ARAFER estime qu’il existe désormais 300 liaisons sur lesquelles au moins deux autocaristes se font concurrence, ce qui représente un quart du réseau, comme aux trimestres précédents.
Lors d’une conférence de presse pour annoncer ses résultats en juin dernier, l’équipe d’Isilines, la filiale d'autocars du groupe Transdev, déplorait des tarifs trop bas et s’attendait à clôturer l'année avec une perte de 25 millions d'euros. Isilines prévoit d'être en déficit au moins pour les deux prochaines années.
Richard Dujardin, directeur général Asie, Pacifique, Sud Europe et Europe du Nord du groupe Transdev, s’estimait d’ailleurs plus chanceux que son concurrent, Ouibus, qui aurait perdu selon lui 120 millions d’euros.
Quelques semaines plus tard, le PDG de Ouibus Roland de Barbentane refusait de communiquer sur les chiffres, se contentant d’estimer le point d’équilibre dans 3 ou 4 ans.
Il faut donc avoir les reins solides et une bonne trésorerie pour tenir le coup sur ce marché. Dans un tel contexte concurrentiel, les concentrations sont de mises.
Megabus a été racheté par FlixBus le 1er juillet. Starshipper est passé sous franchise de Ouibus le 24 juillet.
Mais en dépit de ces rapprochements, nécessaires pour opérer des économies d’échelles et peut-être un jour gagner de l’argent, la concurrence reste importante.
Dans son étude, l’ARAFER estime qu’il existe désormais 300 liaisons sur lesquelles au moins deux autocaristes se font concurrence, ce qui représente un quart du réseau, comme aux trimestres précédents.