Alain Malka et Zoran Jelkic, directeur général adjoint de Hop! et directeur France d'Air France © DR PG Tourmag
"On sait se battre, lance Alain Malka, directeur général adjoint de Hop ! Air France. Répondre au TGV, ce n'est pas seulement adapter nos temps de trajet, c'est aussi améliorer nos services et surtout innover.
Et pour cause, lors d'une conférence de presse tenue jeudi 30 mars 2017, la compagnie aérienne spécialisée court-courrier et vols domestiques d'Air France-KLM a annoncé toute une série de nouveautés commerciales.
En premier lieu, à partir du 5 avril 2017, Hop !, proposera une carte week-end, valable un an à 69€.
Vendue notamment en agence de voyages, elle permettra de bénéficier de 25% de réduction minimum sur les liaisons domestiques opérées par Hop !, excluant toutefois la Corse et les lignes saisonnières.
Le but : "ne plus passer ses week-ends à partir en week-end", d'après le programme de communication de la compagnie.
Dématérialisée, l'offre comporte une obligation : passer la nuit du samedi soir sur place. Ainsi, un séjour du mercredi au lundi peut donc bénéficier de ce tarif.
Elle s'ajoutera aux offres d'abonnement déjà mises en place par la petite dernière du groupe Air France lancée en 2013, à savoir la carte jeune (lancée il y a 11 mois et totalisant 47 000 cartes vendues), la carte d'abonnement classique ou encore le programme d'entreprise BlueBiz, qui a enregistré une hausse de 10% d'adhérents en 2016.
"Nous nous attendons au même succès que nos cartes précédentes", indique, confiant, Zoran Jelkic, directeur général France d'Air France.
Et pour cause, lors d'une conférence de presse tenue jeudi 30 mars 2017, la compagnie aérienne spécialisée court-courrier et vols domestiques d'Air France-KLM a annoncé toute une série de nouveautés commerciales.
En premier lieu, à partir du 5 avril 2017, Hop !, proposera une carte week-end, valable un an à 69€.
Vendue notamment en agence de voyages, elle permettra de bénéficier de 25% de réduction minimum sur les liaisons domestiques opérées par Hop !, excluant toutefois la Corse et les lignes saisonnières.
Le but : "ne plus passer ses week-ends à partir en week-end", d'après le programme de communication de la compagnie.
Dématérialisée, l'offre comporte une obligation : passer la nuit du samedi soir sur place. Ainsi, un séjour du mercredi au lundi peut donc bénéficier de ce tarif.
Elle s'ajoutera aux offres d'abonnement déjà mises en place par la petite dernière du groupe Air France lancée en 2013, à savoir la carte jeune (lancée il y a 11 mois et totalisant 47 000 cartes vendues), la carte d'abonnement classique ou encore le programme d'entreprise BlueBiz, qui a enregistré une hausse de 10% d'adhérents en 2016.
"Nous nous attendons au même succès que nos cartes précédentes", indique, confiant, Zoran Jelkic, directeur général France d'Air France.
Marcher sur les rails de la SNCF
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Le but de cette nouveauté étant bien sur de grignoter des parts de marchés à la SNCF sur les trajets nationaux ou européens : "nous avons l'expérience de la concurrence avec le train depuis l'arrivée du TGV à Lyon en 1981", explique Alain Malka.
Sur des liaisons comme Paris-Marseille, opérée en mode "navette" avec un avion toutes les 30 minutes à une heure en heures de pointe, Hélène Abraham, directrice commerciale Hop !, confie "reprendre des parts de marchés à la SNCF", sans toutefois pouvoir les chiffrer.
Interrogé sur l'ouverture de la LGV Paris-Bordeaux, Alain Malka se montre confiant et indique que la fréquence de la navette Hop ! reliant les deux villes resterait pour l'instant à 14 vols par jour, mais "s'adapterait plus tard en conséquence, pragmatiquement".
"La SNCF exagère de toute façon ses prévisions sur la ligne en indiquant viser les 100% du marché" confie-t-il.
Plus globalement, poursuit-il, "malgré la concurrence des TGV et des bus, nous avons toujours notre place. Et non seulement nous allons la conserver, mais nous comptons bien continuer à la développer".
Sur des liaisons comme Paris-Marseille, opérée en mode "navette" avec un avion toutes les 30 minutes à une heure en heures de pointe, Hélène Abraham, directrice commerciale Hop !, confie "reprendre des parts de marchés à la SNCF", sans toutefois pouvoir les chiffrer.
Interrogé sur l'ouverture de la LGV Paris-Bordeaux, Alain Malka se montre confiant et indique que la fréquence de la navette Hop ! reliant les deux villes resterait pour l'instant à 14 vols par jour, mais "s'adapterait plus tard en conséquence, pragmatiquement".
"La SNCF exagère de toute façon ses prévisions sur la ligne en indiquant viser les 100% du marché" confie-t-il.
Plus globalement, poursuit-il, "malgré la concurrence des TGV et des bus, nous avons toujours notre place. Et non seulement nous allons la conserver, mais nous comptons bien continuer à la développer".
Des résultats stables
La compagnie a en effet indiqué pousser son offre pour l'été 2017 : 100 000 sièges en plus seront proposés (+0,6%), notamment vers la Corse dans le cadre d'une joint-venture avec Air Corsica.
"Tout le sujet va être de transformer ces sièges en plus en clients en plus", résume Zoran Jelkic.
Un nombre de clients qui reste stable, a par ailleurs révélé la compagnie. "Notre trajectoire est bonne, et 2016 a été une très bonne année", explique le directeur général.
Si l'offre totale de siège à baissé en 2016, à 18 millions (-2%), le trafic passagers est lui resté stable à 13 millions de personnes transportés. Le taux de remplissage moyen des avions gagne ainsi 1,5 point et s'est établit à 72,5%.
Et si Hop ! n'a pas dévoilé de résultats financiers plus précis, son directeur indique tout de même un résultat d'exploitation "à l'équilibre".
Un équilibre qui d'après la direction ne devrait pas être remis en cause par le projet Boost.
"Le projet tel qu'il est aujourd'hui se baserait sur CDG et pas sur les vols domestiques, donc on serait sur 2 réseaux différents", glisse Alain Malka.
"On rentrerait peut-être en concurrence sur nos destinations en Europe proche, mais non seulement ce n'est pas notre cœur de cible, mais il est encore trop tôt pour en parler."
"Tout le sujet va être de transformer ces sièges en plus en clients en plus", résume Zoran Jelkic.
Un nombre de clients qui reste stable, a par ailleurs révélé la compagnie. "Notre trajectoire est bonne, et 2016 a été une très bonne année", explique le directeur général.
Si l'offre totale de siège à baissé en 2016, à 18 millions (-2%), le trafic passagers est lui resté stable à 13 millions de personnes transportés. Le taux de remplissage moyen des avions gagne ainsi 1,5 point et s'est établit à 72,5%.
Et si Hop ! n'a pas dévoilé de résultats financiers plus précis, son directeur indique tout de même un résultat d'exploitation "à l'équilibre".
Un équilibre qui d'après la direction ne devrait pas être remis en cause par le projet Boost.
"Le projet tel qu'il est aujourd'hui se baserait sur CDG et pas sur les vols domestiques, donc on serait sur 2 réseaux différents", glisse Alain Malka.
"On rentrerait peut-être en concurrence sur nos destinations en Europe proche, mais non seulement ce n'est pas notre cœur de cible, mais il est encore trop tôt pour en parler."
Hop ! : les chiffres clés
600 vols quotidiens
100 avions ( de l'A320 à l'ATR 42)
50 escales desservies, 60 liaisons domestiques
13 millions de passagers transportés en 2016
5 "navettes" depuis Paris-Orly : Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse. 100 millions de personnes transportées depuis 1996.
2 hubs : Orly-Ouest (26 lignes) et Lyon-St exupéry (30 lignes)
100 avions ( de l'A320 à l'ATR 42)
50 escales desservies, 60 liaisons domestiques
13 millions de passagers transportés en 2016
5 "navettes" depuis Paris-Orly : Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse. 100 millions de personnes transportées depuis 1996.
2 hubs : Orly-Ouest (26 lignes) et Lyon-St exupéry (30 lignes)