Nous avons joint tard, ce mardi soir, Joost Bourlon qui, bien entendu, ne fait pas de commentaires sur cette éventualité... même s'il avoue avoir dîner avec Antoine Cachin, ce qui ne prouve pas grand chose non plus. - Photo DR JDL
Un homme d'opérationnel puisque du métier, de moins de 50 ans, avec de solides connaissances en matière d'économie, de management et de nouvelles technologies...
Voilà les grandes lignes du manager "idéal", tel que l'a décrit ce mardi Georges Colson, suite à l'annonce du départ surprise d'Antoine Cachin.
Nous avons joint tard, ce mardi soir, Joost Bourlon qui, bien entendu, ne fait pas de commentaires sur cette éventualité... même s'il avoue avoir dîner avec Antoine Cachin, ce qui ne prouve pas grand chose non plus.
En revanche, force est de constater que la patron de Plein Vent a la tête de l'emploi. Né en 1960 à Aalst en Belgique, ce Flamand a fait toute sa carrière dans le transport aérien et le tour operating.
Notamment chez Sun International où il démarre en 1987 comme chef de produit vacances pour terminer gérant de Sunair France et pdg de Voyage Conseil.
A l'aube du 3e millénaire, ce polyglotte accompli (il parle 6 langues) qui aime frimer en Harley, reprend les rênes de Plein Vent, contrôlé à l'époque par Happy Travel. Joost Bourlon va tourner rapidement la page Philippe Sénac (fondateur de l'entreprise) et former avec Carolle Pellicer, directrice générale, un tandem redoutable.
Ensemble, ils lancent la Croatie alors que la destination sort d'une longue torpeur. Le succès est considérable. Puis Happy Travel cède en avril 2005 l'entreprise au groupe financier Ciclad et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Joost Bourlon et Carolle Pellicer deviennent alors associés.
La success story des deux associés se poursuit avec le "défrichage" de la Bulgarie mais aussi la relance de la Jordanie en 2007, encore un coup de maîtres.
Puis la crise est passée par là et Voyages Fram également, avec un portefeuille bien garni... Le TO de Saint Laurent du Var est désormais dans le giron du voyagiste toulousain.
Voilà les grandes lignes du manager "idéal", tel que l'a décrit ce mardi Georges Colson, suite à l'annonce du départ surprise d'Antoine Cachin.
Nous avons joint tard, ce mardi soir, Joost Bourlon qui, bien entendu, ne fait pas de commentaires sur cette éventualité... même s'il avoue avoir dîner avec Antoine Cachin, ce qui ne prouve pas grand chose non plus.
En revanche, force est de constater que la patron de Plein Vent a la tête de l'emploi. Né en 1960 à Aalst en Belgique, ce Flamand a fait toute sa carrière dans le transport aérien et le tour operating.
Notamment chez Sun International où il démarre en 1987 comme chef de produit vacances pour terminer gérant de Sunair France et pdg de Voyage Conseil.
A l'aube du 3e millénaire, ce polyglotte accompli (il parle 6 langues) qui aime frimer en Harley, reprend les rênes de Plein Vent, contrôlé à l'époque par Happy Travel. Joost Bourlon va tourner rapidement la page Philippe Sénac (fondateur de l'entreprise) et former avec Carolle Pellicer, directrice générale, un tandem redoutable.
Ensemble, ils lancent la Croatie alors que la destination sort d'une longue torpeur. Le succès est considérable. Puis Happy Travel cède en avril 2005 l'entreprise au groupe financier Ciclad et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Joost Bourlon et Carolle Pellicer deviennent alors associés.
La success story des deux associés se poursuit avec le "défrichage" de la Bulgarie mais aussi la relance de la Jordanie en 2007, encore un coup de maîtres.
Puis la crise est passée par là et Voyages Fram également, avec un portefeuille bien garni... Le TO de Saint Laurent du Var est désormais dans le giron du voyagiste toulousain.
14 batailles juridiques fratricides, 14 victoires
De son côté, nommé pour 3 ans à ce poste, le 21 décembre 2006, pour remplacer Marie-Christine Chaubet, demi-sœur de Georges Colson, puis reconduit dans ses fonctions, Antoine Cachin quitte l'entreprise pour « raisons personnelles ».
Il aurait pris la décision de partir dès mai dernier en pleine crise, au lendemain du « printemps arabe ».
Grosse fatigue ? Lourdeur de la tâche ? Refus de devenir l'exécutant des basses besognes en cette période de crise où fleurissent les plans sociaux ? Inconfort d'une double implantation géographique (Paris le week-end, Toulouse durant la semaine) ?
Le très laconique communiqué de presse annonçant lundi le départ imminent d'Antoine Cachin et l'arrivée de son successeur donnait déjà libre cours à toutes les supputations.
Afin de recadrer le débat, Georges Colson, président du Conseil de Surveillance de Fram et actionnaire significatif (40,2 ) organisait hier mardi, au pied levé, un point presse en forme d'hommage à Antoine Cachin.
«i[J'ai proposé en 2006 à Antoine Cachin de prendre les manettes de Fram. Je l'avais connu au Club Med puis chez Havas dont nous cherchions à racheter l'activité Loisirs et les boutiques.
Il aurait pris la décision de partir dès mai dernier en pleine crise, au lendemain du « printemps arabe ».
Grosse fatigue ? Lourdeur de la tâche ? Refus de devenir l'exécutant des basses besognes en cette période de crise où fleurissent les plans sociaux ? Inconfort d'une double implantation géographique (Paris le week-end, Toulouse durant la semaine) ?
Le très laconique communiqué de presse annonçant lundi le départ imminent d'Antoine Cachin et l'arrivée de son successeur donnait déjà libre cours à toutes les supputations.
Afin de recadrer le débat, Georges Colson, président du Conseil de Surveillance de Fram et actionnaire significatif (40,2 ) organisait hier mardi, au pied levé, un point presse en forme d'hommage à Antoine Cachin.
«i[J'ai proposé en 2006 à Antoine Cachin de prendre les manettes de Fram. Je l'avais connu au Club Med puis chez Havas dont nous cherchions à racheter l'activité Loisirs et les boutiques.
Georges Colson a reconnu les difficultés du moment
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Depuis son arrivée au Directoire de Fram, nous avons pris ensemble les mêmes décisions sans aucune divergence de vue. J'avais un excellent collaborateur qui avait su s'intégrer dans l'entreprise et qui s'y était attaché ]i».
Au passage, Georges Colson rappelle les luttes fratricides avec sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, « 14 batailles juridiques... 14 victoires pour lui ».
L'homme de la situation, Georges Colson l'aurait trouvé en réfléchissant durant ses vacances au mois d'août.
Son nom ? Les membres du Conseil de Surveillance en auront la primeur le 16 décembre prochain.
Des personnalités extérieures à la famille Chaubet - Colson et extérieures à la profession siègent maintenant au Conseil de Surveillance de Fram.
(Aux côtés des membres de la famille se trouvent, notamment, Gervais Pelissier, directeur général délégué France Telecom, Jean Pierre Sonois président de la Compagnie des Alpes, Alain Faveau président de Sunelia - Hôtellerie de Plein Air...).
Hier, sans donner de chiffres – mais en pointant ceux de TUI et de Thomas Cook – Georges Colson a reconnu les difficultés du moment.
Le choix est clair : . « Nous devons faire avec des clients ou avec des économies. Actuellement nous puisons dans nos réserves ».
Il a rejeté toute idée de cession immobilière. Rappelons qu'en Tunisie Fram est propriétaire des murs de deux hôtels, le Regency à Monastir et la Palmeraie à Tozeur.
En location gérance il a, notamment, le Golf Beach à Djerba. Au Maroc, il possède les Idrissides, les Jardins de l'Agdal et le Chem's à Marrakech, les Dunes d'Or à Agadir, le Volubilis à Fès.
Il gère aussi deux unités à Ouarzazate, une à Rabat...
Au passage, Georges Colson rappelle les luttes fratricides avec sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, « 14 batailles juridiques... 14 victoires pour lui ».
L'homme de la situation, Georges Colson l'aurait trouvé en réfléchissant durant ses vacances au mois d'août.
Son nom ? Les membres du Conseil de Surveillance en auront la primeur le 16 décembre prochain.
Des personnalités extérieures à la famille Chaubet - Colson et extérieures à la profession siègent maintenant au Conseil de Surveillance de Fram.
(Aux côtés des membres de la famille se trouvent, notamment, Gervais Pelissier, directeur général délégué France Telecom, Jean Pierre Sonois président de la Compagnie des Alpes, Alain Faveau président de Sunelia - Hôtellerie de Plein Air...).
Hier, sans donner de chiffres – mais en pointant ceux de TUI et de Thomas Cook – Georges Colson a reconnu les difficultés du moment.
Le choix est clair : . « Nous devons faire avec des clients ou avec des économies. Actuellement nous puisons dans nos réserves ».
Il a rejeté toute idée de cession immobilière. Rappelons qu'en Tunisie Fram est propriétaire des murs de deux hôtels, le Regency à Monastir et la Palmeraie à Tozeur.
En location gérance il a, notamment, le Golf Beach à Djerba. Au Maroc, il possède les Idrissides, les Jardins de l'Agdal et le Chem's à Marrakech, les Dunes d'Or à Agadir, le Volubilis à Fès.
Il gère aussi deux unités à Ouarzazate, une à Rabat...