On peut supposer, et c’est tant mieux pour les clients de TAAJ, que l’Etat ait appuyé fortement la décision de la Banque Palatine de rembourser. Encore que certains clients aient été malgré tout lésés d’une partie de leurs débours… - DR : Capture d'écran TAAJ-La Boutique des Croisières
Marrant, d’ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, je me prépare à accomplir un petit déplacement du côté du pays du Taaj (le Mahal, sûrement), mais là n’est pas le propos.
Après plus de deux ans de discussions et de tergiversations, les malheureux clients victimes de la faillite de TAAJ viennent de recevoir le remboursement de leur voyage rêvé… mais pas effectué !
Sacré coup dur pour la Banque Palatine, laquelle avait jugé utile de se porter garant du voyagiste déchu.
Faut dire qu'à l’époque les banques estimaient sans doute pouvoir gagner un peu de sous en se substituant à des organismes dont c’est le job, style APST.
Faut dire aussi qu’à l’époque, la loi n’était pas la même et que "la totalité des fonds déposés par les clients n’était pas garantie".
En effet, l’organisme garant pouvait plafonner le montant à une somme. Au-delà, le client n’avait que ses yeux pour pleurer.
Après plus de deux ans de discussions et de tergiversations, les malheureux clients victimes de la faillite de TAAJ viennent de recevoir le remboursement de leur voyage rêvé… mais pas effectué !
Sacré coup dur pour la Banque Palatine, laquelle avait jugé utile de se porter garant du voyagiste déchu.
Faut dire qu'à l’époque les banques estimaient sans doute pouvoir gagner un peu de sous en se substituant à des organismes dont c’est le job, style APST.
Faut dire aussi qu’à l’époque, la loi n’était pas la même et que "la totalité des fonds déposés par les clients n’était pas garantie".
En effet, l’organisme garant pouvait plafonner le montant à une somme. Au-delà, le client n’avait que ses yeux pour pleurer.
En revanche, l’APST a toujours été un garant intégral, se substituant d’ailleurs la plupart du temps, au voyagiste défaillant.
Ceci afin de fournir au client la prestation pour laquelle il s’était souvent saigné aux quatre veines…
Pourquoi seulement quatre d’ailleurs ? On se le demande, mais c’est une vieille expression.
Finalement, la Banque Palatine ne s’en sort pas si mal, puisque le montant des remboursements après la faillite de TAAJ a été calculé sur le montant maximum de la garantie souscrite, soit 1,8 million d’euros.
En même temps, si je puis dire, l’Etat a eu sacrément chaud aux miches, parce que, comme nous l’explique si bien l’article de mon excellent confrère Pierre Coronas, la Directive Européenne ne permettait déjà pas, à l’époque de plafonner le montant de la garantie.
Du coup, l’Etat a vite fait bien fait, parfois avec quelques grincements de dents du côté de certains professionnels, de modifier la loi sur la garantie financière des professionnels du tourisme et de conforter l’APST dans sa démarche de « garantir la totalité des fonds déposés par le client ».
Il est certain que si les clients lésés s’étaient attaqués à l’Etat, c’était une sacrée tuile…
Ceci afin de fournir au client la prestation pour laquelle il s’était souvent saigné aux quatre veines…
Pourquoi seulement quatre d’ailleurs ? On se le demande, mais c’est une vieille expression.
Finalement, la Banque Palatine ne s’en sort pas si mal, puisque le montant des remboursements après la faillite de TAAJ a été calculé sur le montant maximum de la garantie souscrite, soit 1,8 million d’euros.
En même temps, si je puis dire, l’Etat a eu sacrément chaud aux miches, parce que, comme nous l’explique si bien l’article de mon excellent confrère Pierre Coronas, la Directive Européenne ne permettait déjà pas, à l’époque de plafonner le montant de la garantie.
Du coup, l’Etat a vite fait bien fait, parfois avec quelques grincements de dents du côté de certains professionnels, de modifier la loi sur la garantie financière des professionnels du tourisme et de conforter l’APST dans sa démarche de « garantir la totalité des fonds déposés par le client ».
Il est certain que si les clients lésés s’étaient attaqués à l’Etat, c’était une sacrée tuile…
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On se souvient aussi qu’à l’époque, cette décision avait fait hurler certains « professionnels ».
On avait même assisté à quelques moments de haute bravoure, consistant notamment à jeter l’opprobre sur la Caisse de Solidarité des Professionnels du Tourisme.
Avec le succès que l’on connait et le retrait pur et simple des organismes bancaires de ces affaires de garantie, finalement peu rentable dans ces conditions…
On peut également supposer, et c’est tant mieux pour les clients de TAAJ, que l’Etat ait appuyé fortement la décision de la Banque Palatine de rembourser. Encore que certains clients aient été malgré tout lésés d’une partie de leurs débours…
Mais après tout, c’est un moindre mal. En revanche, je constate que seulement 93% des créances admises ont été remboursées.
Il serait intéressant de savoir pourquoi 7% manquent encore à l’appel…
En tout cas, c’est une belle reconnaissance de sérieux pour l’APST, laquelle devrait quand même se faire connaître un peu mieux auprès de la clientèle, toujours craintive de ce genre d’aventure.
Et aussi, pour l’APST, l’occasion de s’enquérir peut-être encore plus, du sérieux de ses adhérents. Et de ce côté là... il reste encore un peu de ménage à faire !
On avait même assisté à quelques moments de haute bravoure, consistant notamment à jeter l’opprobre sur la Caisse de Solidarité des Professionnels du Tourisme.
Avec le succès que l’on connait et le retrait pur et simple des organismes bancaires de ces affaires de garantie, finalement peu rentable dans ces conditions…
On peut également supposer, et c’est tant mieux pour les clients de TAAJ, que l’Etat ait appuyé fortement la décision de la Banque Palatine de rembourser. Encore que certains clients aient été malgré tout lésés d’une partie de leurs débours…
Mais après tout, c’est un moindre mal. En revanche, je constate que seulement 93% des créances admises ont été remboursées.
Il serait intéressant de savoir pourquoi 7% manquent encore à l’appel…
En tout cas, c’est une belle reconnaissance de sérieux pour l’APST, laquelle devrait quand même se faire connaître un peu mieux auprès de la clientèle, toujours craintive de ce genre d’aventure.
Et aussi, pour l’APST, l’occasion de s’enquérir peut-être encore plus, du sérieux de ses adhérents. Et de ce côté là... il reste encore un peu de ménage à faire !