Le musée de la Bresse héberge un espace d’élevage où évoluent 300 volailles, chacune d’elles disposant de 10 m2 (contre 3 m2 en espace bio) ! - DR : J.-P.C.
Ville à la campagne, Bourg-en-Bresse est, avec son riche patrimoine, un livre d’histoire à ciel ouvert.
La Bresse est aussi synonyme de bons becs et de gastronomie. Capitale de la volaille, la cité offre ses adresses gourmandes aux visiteurs. A l’image d’un grand vin, cette volaille bénéficie d’une AOC, fait unique.
« Tourisme et gastronomie, c’est le mariage aussi évident qu’un beau Chardonnay du Bugey sur une volaille de Bresse à la crème », écrit notre confrère Le Progrès dans son article consacré à la récente remise des prix des trophées des Saveurs de l’Ain.
Il faut dire que des prairies à la table, des amuse bouches au dessert, en passant par les fermes et les adresses gourmandes, le pays aindinois a tout en lui pour séduire le visiteur gourmand.
Des produits d’excellence constituent les fondamentaux de la gastronomie locale.
Tout cela servi par des recettes ancestrales ou réinventées. C’est donc tout naturellement que le département a lancé sa propre marque, « Saveurs de l’Ain », il y a trois mois.
La Bresse est aussi synonyme de bons becs et de gastronomie. Capitale de la volaille, la cité offre ses adresses gourmandes aux visiteurs. A l’image d’un grand vin, cette volaille bénéficie d’une AOC, fait unique.
« Tourisme et gastronomie, c’est le mariage aussi évident qu’un beau Chardonnay du Bugey sur une volaille de Bresse à la crème », écrit notre confrère Le Progrès dans son article consacré à la récente remise des prix des trophées des Saveurs de l’Ain.
Il faut dire que des prairies à la table, des amuse bouches au dessert, en passant par les fermes et les adresses gourmandes, le pays aindinois a tout en lui pour séduire le visiteur gourmand.
Des produits d’excellence constituent les fondamentaux de la gastronomie locale.
Tout cela servi par des recettes ancestrales ou réinventées. C’est donc tout naturellement que le département a lancé sa propre marque, « Saveurs de l’Ain », il y a trois mois.
« Voué à l’art de vivre »
Autres articles
Les chefs parlent de leur pays avec passion, à commencer par le triple étoilé Georges Blanc.
« L’Ain est une mosaïque de différents terroirs, ce qui renforce considérablement son attractivité. C’est une destination idéale pour un séjour voué à l’art de vivre.
Les Aindinois sont particulièrement attachés à leurs produits d’exception, donc à la bonne chère.
Depuis des siècles ils viennent toujours communier autour d’un authentique produit lors des Glorieuses de Bresse qui existent depuis 1862 : c’est notre volaille de Bresse aujourd’hui de renommée mondiale… elle est la seule au monde reconnue en appellation d’origine contrôlée ».
« L’Ain est une mosaïque de différents terroirs, ce qui renforce considérablement son attractivité. C’est une destination idéale pour un séjour voué à l’art de vivre.
Les Aindinois sont particulièrement attachés à leurs produits d’exception, donc à la bonne chère.
Depuis des siècles ils viennent toujours communier autour d’un authentique produit lors des Glorieuses de Bresse qui existent depuis 1862 : c’est notre volaille de Bresse aujourd’hui de renommée mondiale… elle est la seule au monde reconnue en appellation d’origine contrôlée ».
Naissance de la poule au pot
Présentation de volailles au concours de Montrevel-en-Bresse qui consacre l'excellence d'une AOP - DR : J.-P.C.
Les métissages successifs ont permis aux élevages de la Bresse d’assimiler les meilleurs apports de races, que l’on retrouve dans la volaille noire de Louhans, blanche de Bény et grise de Bourg-en-Bresse.
On trouve la première trace de la volaille de Bresse en 1591 dans les registres de Bourg, au moment où le maïs, aliment de prédilection, fait son entrée dans le terroir.
La légende rapporte que le bon roi Henri IV, victime d’une panne de carrosse, fut hébergé en Bresse au lieu dit Palais Royal. Séduit par la poule qu’on lui servit, il fit le vœu que chaque dimanche son peuple puisse « mettre la poule au pot ».
Mais c’est Brillat Savarin qui sacralise la volaille de Bresse. Dans son ouvrage « La physiologie du goût », il la définit comme la « Reine des volailles et volaille des Rois ».
Ce met royal s’est tout naturellement imposé aux menus présidentiels et républicains. On retrouve ainsi les spécialités de l’Ain sur les tablettes élyséennes de Sadi Carnot à nos jours.
D’un timide emploi sous la IIIe République, la volaille de Bresse est largement honorée sous la Ve République. Dans un même menu cohabitent plats bugistes et bressans.
La poularde, avec plus de cinquante occurrences, est en vedette. Privilégié sous la IIIe République, le chapon de Bresse reste rare.
Et c’est « Pintadon de Bresse Arcanta » de Gaston Doumergue qui ouvre la voie à une grande variété de volailles : poulet, dindonneau, pintade et coq sous Charles de Gaulle, alors que la loi AOC a été votée sous René Coty en 1957.
On trouve la première trace de la volaille de Bresse en 1591 dans les registres de Bourg, au moment où le maïs, aliment de prédilection, fait son entrée dans le terroir.
La légende rapporte que le bon roi Henri IV, victime d’une panne de carrosse, fut hébergé en Bresse au lieu dit Palais Royal. Séduit par la poule qu’on lui servit, il fit le vœu que chaque dimanche son peuple puisse « mettre la poule au pot ».
Mais c’est Brillat Savarin qui sacralise la volaille de Bresse. Dans son ouvrage « La physiologie du goût », il la définit comme la « Reine des volailles et volaille des Rois ».
Ce met royal s’est tout naturellement imposé aux menus présidentiels et républicains. On retrouve ainsi les spécialités de l’Ain sur les tablettes élyséennes de Sadi Carnot à nos jours.
D’un timide emploi sous la IIIe République, la volaille de Bresse est largement honorée sous la Ve République. Dans un même menu cohabitent plats bugistes et bressans.
La poularde, avec plus de cinquante occurrences, est en vedette. Privilégié sous la IIIe République, le chapon de Bresse reste rare.
Et c’est « Pintadon de Bresse Arcanta » de Gaston Doumergue qui ouvre la voie à une grande variété de volailles : poulet, dindonneau, pintade et coq sous Charles de Gaulle, alors que la loi AOC a été votée sous René Coty en 1957.
9 AOC/AOP identitaires
Aujourd’hui, le département peut s’enorgueillir de 9 AOC/AOP identitaires : Volailles de Bresse, Dinde de Bresse, Vins de Bugey, Roussette du Bugey, Comté, Bleu de Gex, Beurre de Bresse, Crème de Bresse, Morbier.
Ce sont également 4 restaurants étoilés, 8 bibs gourmands, 34 assiettes Michelin.
Mais encore des produits identitaires tels que les quenelles sauce Nantua, le poisson et la canette des Dombes, le ramequin du Bugey, les grenouilles façon Dombes et des événements porteurs comme les Glorieuses de Bresse, le salon de la Gastronomie, les Entretiens de Belley.
L’histoire de cette longue tradition bressane, on la retrouve en raccourci, au musée de la Bresse, au domaine des Planons à Saint Cyr-sur-Menthon. La vie bressane nous est contée sur 3 000 m2 d’exposition du XVe siècle à nos jours.
La visite de la ferme transporte le visiteur en 1780, dans la vie d’une famille paysanne. Au milieu du domaine où règne, en maître, le poulet de Bresse à pattes bleues.
Le domaine héberge un espace d’élevage où évoluent 300 volailles. Chacune d’elles disposant de 10 m2 (contre 3 m2 en espace bio) !
La nourriture est stricte et surveillée : herbe, vers de terre, maïs, blé, produits laitiers. Un régime qui dure 4 mois pour les poulets, 5 pour les poulardes et 9 pour les chapons (contre 3 mois pour un label rouge, sachant qu’il existe bien pire !)
Ce sont également 4 restaurants étoilés, 8 bibs gourmands, 34 assiettes Michelin.
Mais encore des produits identitaires tels que les quenelles sauce Nantua, le poisson et la canette des Dombes, le ramequin du Bugey, les grenouilles façon Dombes et des événements porteurs comme les Glorieuses de Bresse, le salon de la Gastronomie, les Entretiens de Belley.
L’histoire de cette longue tradition bressane, on la retrouve en raccourci, au musée de la Bresse, au domaine des Planons à Saint Cyr-sur-Menthon. La vie bressane nous est contée sur 3 000 m2 d’exposition du XVe siècle à nos jours.
La visite de la ferme transporte le visiteur en 1780, dans la vie d’une famille paysanne. Au milieu du domaine où règne, en maître, le poulet de Bresse à pattes bleues.
Le domaine héberge un espace d’élevage où évoluent 300 volailles. Chacune d’elles disposant de 10 m2 (contre 3 m2 en espace bio) !
La nourriture est stricte et surveillée : herbe, vers de terre, maïs, blé, produits laitiers. Un régime qui dure 4 mois pour les poulets, 5 pour les poulardes et 9 pour les chapons (contre 3 mois pour un label rouge, sachant qu’il existe bien pire !)
Patrimoine et shopping
Capitale de la Bresse, Bourg compte une multitude d’adresses gourmandes dans ses murs : volaillers, bouchers bien sûr, mais encore chocolatiers, pâtissiers, fromagers, maîtres traiteurs spécialisés dans les quenelles, restaurants gastronomiques.
Impossible de louper ces adresses d’excellence dans cette ville à la campagne au riche passé.
Témoins, les nombreux vestiges celtes et romains, les demeures à colombages des XVe et XVIe siècles, mais aussi les imposantes façades de pierre des hôtels particuliers du siècle des Lumières.
Le monument phare du patrimoine local est situé à Brou, aux portes de la ville.
Il s’agit du monastère de Brou, chef-d’œuvre du gothique flamboyant à l’histoire singulière.
Bâti à l’aurore de la Renaissance par Marguerite d’Autriche, veuve à 24 ans de son troisième mari, comme le Taj Mahal indien d’Agra, l’édifice se veut le symbole de l’amour qu’elle portait à son dernier époux, Philibert le Beau.
Le bâtiment abrite trois tombeaux grandioses : celui de Philibert le Beau et de sa mère et le sien propre. Le tout s’articule autour d’une église au toit bourguignon vernissé, et trois immenses cloîtres.
L’ancien réfectoire des moines accueille aujourd’hui un musée des beaux arts où sont présentés des sculptures médiévales dont une remarquable Vierge à l’Enfant, romane, tandis qu’à l’étage, les anciennes cellules monastiques abritent meubles peintures et sculptures. Le beau n’est jamais très loin du bon.
Impossible de louper ces adresses d’excellence dans cette ville à la campagne au riche passé.
Témoins, les nombreux vestiges celtes et romains, les demeures à colombages des XVe et XVIe siècles, mais aussi les imposantes façades de pierre des hôtels particuliers du siècle des Lumières.
Le monument phare du patrimoine local est situé à Brou, aux portes de la ville.
Il s’agit du monastère de Brou, chef-d’œuvre du gothique flamboyant à l’histoire singulière.
Bâti à l’aurore de la Renaissance par Marguerite d’Autriche, veuve à 24 ans de son troisième mari, comme le Taj Mahal indien d’Agra, l’édifice se veut le symbole de l’amour qu’elle portait à son dernier époux, Philibert le Beau.
Le bâtiment abrite trois tombeaux grandioses : celui de Philibert le Beau et de sa mère et le sien propre. Le tout s’articule autour d’une église au toit bourguignon vernissé, et trois immenses cloîtres.
L’ancien réfectoire des moines accueille aujourd’hui un musée des beaux arts où sont présentés des sculptures médiévales dont une remarquable Vierge à l’Enfant, romane, tandis qu’à l’étage, les anciennes cellules monastiques abritent meubles peintures et sculptures. Le beau n’est jamais très loin du bon.
Repères
Informations/renseignements : www.ain-tourisme.com
Accès en TGV :
- Paris (Gare de Lyon) – Bourg-en-Bresse en 2 heures
- Lyon : 40 minutes
Séjourner
Hôtel Le Griffon d’Or à Bourg-en-Bresse
10, rue du 4 septembre
Ancien relais de poste du XIIIe siècle, au cœur de la ville, cet hôtel associe le charme du passé aux éléments de confort et de détente (sauna, billard, salle de sport...). Idéalement placé, c’est un point de départ pour une découverte de la ville à pied.
www.hotelgriffondor.fr
Bonne Table
Auberge Bressane
A Buellas, à quelques encablures de Bourg-en-Bresse, l’auberge met en valeur les produits locaux de l’Ain. Le chef Christophe Favre travaille les produits du pays dont il s’est fait une spécialité : grenouilles fraîches en persillade, volaille de Bresse à la crème et aux morilles, truites de rivière.
Clin d’œil à ses débuts professionnels, le chef invite aussi la Provence à sa carte : risotto, pistou, pâtes fraîches…
www.auberge-buellas.com
Tour de ville : petites suggestions (subjectives) pour un shopping gourmand
- autour de la volaille : Boucherie & Traiteur Pochon, 19 rue Pasteur.
- autour des fromages régionaux : Maison Picard, le fromager, 8 avenue Alsace lorraine
- autour des quenelles : Etablissement Giraudet, soupes & quenelles Giraudet, 21 rue Joffre.
- autour des gourmandises locales, chocolats et tartes bressanes : Maison Bouvard, Douceurs sucrées, 27 avenue Maginot.
- autour des produits laitiers, à Foissiat : Le Coq d’or conçoit deux AOP, reconnues depuis 2012 : le Beurre et la Crème de Bresse.
Accès en TGV :
- Paris (Gare de Lyon) – Bourg-en-Bresse en 2 heures
- Lyon : 40 minutes
Séjourner
Hôtel Le Griffon d’Or à Bourg-en-Bresse
10, rue du 4 septembre
Ancien relais de poste du XIIIe siècle, au cœur de la ville, cet hôtel associe le charme du passé aux éléments de confort et de détente (sauna, billard, salle de sport...). Idéalement placé, c’est un point de départ pour une découverte de la ville à pied.
www.hotelgriffondor.fr
Bonne Table
Auberge Bressane
A Buellas, à quelques encablures de Bourg-en-Bresse, l’auberge met en valeur les produits locaux de l’Ain. Le chef Christophe Favre travaille les produits du pays dont il s’est fait une spécialité : grenouilles fraîches en persillade, volaille de Bresse à la crème et aux morilles, truites de rivière.
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www.auberge-buellas.com
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- autour des fromages régionaux : Maison Picard, le fromager, 8 avenue Alsace lorraine
- autour des quenelles : Etablissement Giraudet, soupes & quenelles Giraudet, 21 rue Joffre.
- autour des gourmandises locales, chocolats et tartes bressanes : Maison Bouvard, Douceurs sucrées, 27 avenue Maginot.
- autour des produits laitiers, à Foissiat : Le Coq d’or conçoit deux AOP, reconnues depuis 2012 : le Beurre et la Crème de Bresse.