La case de l’Oncle Dom : si les tartes volaient, le SNPL serait chef d'escadrille...

« Il n’est absolument pas nécessaire d’être stupide pour vivre parmi les c... : j’ai essayé, on peut » ! C’est Frédéric Dard, alias San Antonio, qui écrivait cette superbe constatation en 1988 dans un « roman presque littéraire mais pas chiant du tout » (sic) au titre prometteur et plein de poésie : « Renifle, c’est de la vraie » !

Tout ça pour dire que maintenant, alors que la santé du pavillon français est en grave danger, et l’on ne s’en rend pas suffisamment compte, voilà maintenant que, après le mouvement de l’intersyndicale d’Air France la semaine dernière, ce sont, une fois de plus, les pilotes du SNPL de Hop! (hop, hourra) qui annoncent une « possible » période de grève chez la filiale d’Air France à compter du lundi 2 avril prochain !

Une fois de plus, tandis que les autres personnels de la compagnie, particulièrement les PNC, essaient de vivre et d’accomplir leur boulot, ce sont, une fois de plus, les pilotes qui la ramènent.

Pourquoi ? J’avoue ne pas vraiment le savoir, tellement les « revendications sont floues et confuses ».

Et comme ces messieurs-dames (ben oui, y’a des dames aussi) n’ont aucun scrupule, ne supportent pas les échanges, c’est carrément un ultimatum qu’ils posent à la direction de Hop pour, je cite « qu’elle se donne les moyens de parvenir à un accord avant le 31 mars ».

Et sinon, grève tous les lundis. Ce qui en soit, n’est plutôt pas mal, ça permet un week-end de trois jours, tout en laissant les passagers raccourcir le leur s’ils veulent être rentrés chez eux à temps !

Damned et caramba !

Et, encore une fois, le SNPL entend bien prendre la direction stratégique et économique de la compagnie, au prétexte pour le moins étrange que la concurrence est rude et que Hop n’a pas les moyens de se défendre.

« Nous sommes attaqués de toutes parts sur chacune de nos lignes, et nous n'avons pas les moyens de nous défendre. Hop ! doit rentrer dans la logique de développement d'Air France et pour cela il nous faut les bons avions.

Sinon, nous n'aurons pas d'autre perspectives que la décroissance et la mort à petit feu.»

Ben si le SNPL croit que chez la concurrence c’est mieux, il suffit d’y aller : les pilotes sont une denrée extrêmement recherchée partout. Mais non, chez Hop, afin de terminer la fusion de cette compagnie issue des trois entités Airlinair, Brit Air et Régional, on avait quand même relevé 384 points de désaccord avec la direction !

Excusez du peu !

Il n’en reste plus qu’une trentaine, parmi lesquels « des séquences de travail trop longues » et autres « congés », sans oublier l’harmonisation de la grille des salaires !

Il est vrai qu’au SNPL, on côtoie plus souvent le SMIC et des congés raccourcis.

Tiens, ça me fait penser à cette autre caste improbable des contrôleurs aériens, lesquels, si j’en crois « Radio Cockpit » aimeraient bien (mais c’est sûrement une blague) disposer d’un temps de travail ressenti !

Certainement une fake news (c’est le terme tendance). En attendant, eux aussi, pour ne pas rester à la traîne, prévoient de participer à une grève le 22 mars prochain !

Allez, tout va bien…