Franck Voragen et Khalid El Wardi ont tenté d'aider les responsables de CE a réussir leur voyage de groupe. DR
Franck Voragen est sans conteste un excellent avocat de la cause des agences de voyages.
Mardi 17 septembre, il a habilement prêché pour sa paroisse dans le cadre d'une conférence organisée au salon des comités d'entreprises et LoisirExpo.
Devant un auditoire composé de représentants de CE et de président d'associations, il s'est employé à rappeler précisément la réglementation en vigueur, épaulé par Khalid El Wardi, le juriste du syndicat.
"Tout opérateur qui vend ou qui apporte son concours à la vente d'un voyage doit être immatriculé. Cela garantit le sérieux de l'opérateur et permet d'avoir des recours en cas de non respect des prestations" explique Khalid El Wardi.
Franck Voragen a également conseillé l'auditoire de passer par une agence productrice, afin d'offrir à leurs participants "des circuits hors des sentiers battus".
Il a également fustigé la dictature du prix. "Cela ne doit pas être le seul élément à prendre en considération. D'ailleurs les différences sont souvent minimes. Et si le tarif vous paraît trop élevé, demandez des justifications."
Mardi 17 septembre, il a habilement prêché pour sa paroisse dans le cadre d'une conférence organisée au salon des comités d'entreprises et LoisirExpo.
Devant un auditoire composé de représentants de CE et de président d'associations, il s'est employé à rappeler précisément la réglementation en vigueur, épaulé par Khalid El Wardi, le juriste du syndicat.
"Tout opérateur qui vend ou qui apporte son concours à la vente d'un voyage doit être immatriculé. Cela garantit le sérieux de l'opérateur et permet d'avoir des recours en cas de non respect des prestations" explique Khalid El Wardi.
Franck Voragen a également conseillé l'auditoire de passer par une agence productrice, afin d'offrir à leurs participants "des circuits hors des sentiers battus".
Il a également fustigé la dictature du prix. "Cela ne doit pas être le seul élément à prendre en considération. D'ailleurs les différences sont souvent minimes. Et si le tarif vous paraît trop élevé, demandez des justifications."
Les cas de para-commercialisme toujours aussi nombreux
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Malgré un discours clair et pédagogue, l'une des participantes s'est interrogée sur les éventuelles conséquences de passer en direct via un réceptif.
La réponse fut sans appel. Non seulement c'est interdit, sauf si l'association ou le CE est immatriculé, mais en plus c'est risqué, car le réceptif ne possède pas toujours les assurances nécessaires.
"Un voyage réussi part d'un contrat bien établi" souligne Franck Voragen.
Cette explication de texte louable devrait être plus fréquente, pour éviter les abus. En effet, les cas de para-commercialisme s'accumulent sur le bureau de Franck Voragen, sans qu'il puisse en venir à bout.
Il aimerait d'ailleurs saisir la direction de la concurrence pour avoir un peu d'aide. "Les gens ne sont pas informés, ils n'ont aucune idée de la loi. Mais de toute façon, il n'y a pas grand monde pour contrôler" déplore-t-il.
Il a demandé à la ministre Sylvia Pinel de lancer une unité de régulation et de contrôle touristique. Une requête restée pour l'instant sans réponse.
Alors pour tenter de sensibiliser et d'informer au moins les associations, la fédération de seniors Générations Mouvement vient de faire son entrée au SNAV.
Son directeur du pôle tourisme, Michel Wasserfal, fait désormais partie de la commission para-commercialisme du syndicat.
Pour le moment, il n'a été accepté qu'en tant que membre associé. Car il n'est pas facile pour une association de pénétrer dans le sacro-saint syndicat des agences de voyages. Mais ce premier pas remplit d'espoir Michel Wasserfal.
"J'espère que d'autres associations suivront notre exemple et s'immatriculeront. Elles pourront alors légalement proposer des voyages à leurs adhérents, et passeront j'en suis sûr par les agences de voyages".
La réponse fut sans appel. Non seulement c'est interdit, sauf si l'association ou le CE est immatriculé, mais en plus c'est risqué, car le réceptif ne possède pas toujours les assurances nécessaires.
"Un voyage réussi part d'un contrat bien établi" souligne Franck Voragen.
Cette explication de texte louable devrait être plus fréquente, pour éviter les abus. En effet, les cas de para-commercialisme s'accumulent sur le bureau de Franck Voragen, sans qu'il puisse en venir à bout.
Il aimerait d'ailleurs saisir la direction de la concurrence pour avoir un peu d'aide. "Les gens ne sont pas informés, ils n'ont aucune idée de la loi. Mais de toute façon, il n'y a pas grand monde pour contrôler" déplore-t-il.
Il a demandé à la ministre Sylvia Pinel de lancer une unité de régulation et de contrôle touristique. Une requête restée pour l'instant sans réponse.
Alors pour tenter de sensibiliser et d'informer au moins les associations, la fédération de seniors Générations Mouvement vient de faire son entrée au SNAV.
Son directeur du pôle tourisme, Michel Wasserfal, fait désormais partie de la commission para-commercialisme du syndicat.
Pour le moment, il n'a été accepté qu'en tant que membre associé. Car il n'est pas facile pour une association de pénétrer dans le sacro-saint syndicat des agences de voyages. Mais ce premier pas remplit d'espoir Michel Wasserfal.
"J'espère que d'autres associations suivront notre exemple et s'immatriculeront. Elles pourront alors légalement proposer des voyages à leurs adhérents, et passeront j'en suis sûr par les agences de voyages".