Open Tourisme Lab : "une innovation est dépendante d'un concept marketing" - Crédit photo : Open Tourisme Lab
C'est avec un grand sourire, mais avec une voix chargée d'une pointe d'émotion qu'Emmanuel Bobin, le PDG de l'Open Tourisme Lab ouvre la soirée de passation de l’accélérateur de start-up.
"C'est une belle histoire qui se referme. Nous avons passé 12 mois ensemble, je ne peux cacher que cela me fait quelque chose" le côté sentimental mis de côté, le premier bilan est plus que satisfaisant pour le responsable.
Tout simplement, car les 10 start-up incubées, si ce n'est une qui a rapidement abandonné, ont réussi à décupler leurs chiffres d'affaires, mais surtout trouver des recettes récurrentes.
Pour un accélérateur, les enjeux ne sont pas les mêmes que pour un incubateur. Les start-up viennent chercher un levier pour développer leur business. "En arrivant chez nous les jeunes pousses arrivent avec un chiffre d'affaires erratique, nos coachs leur permettent de le stabiliser et le démultiplier" explique Emmanuel Bobin.
L'évolution du business modèle de "EmmeneTonChien.com" qui recense les lieux de vacances où on peut emmener son chien, a permis de passer d'une entreprise ayant un seul collaborateur à quatre.
"Elle avait réussi à créer une communauté, mais nous avons réussi à faire évoluer son offre. Maintenant elle propose son expertise auprès des hébergeurs sur des séjours autour des animaux de compagnies."
La réussite est telle que la jeune femme réalise les démarches pour une prochaine levée de fonds, Ibis va intégrer ses proposions et surtout elle a pu acquérir des compétences comme dirigeante.
Dans la même veine "doyoogo", un comparateur d'activités a réussi à multiplier par 5 les recettes mensuelles, l'audience a fait un bond de 300%, et l'équipe a été doublée pour atteindre 8 employés.
En cette fin du programme d'accélération 3 start-up, sur les neuf restantes, ont actuellement ouvert un dossier de levée de fonds.
"C'est une belle histoire qui se referme. Nous avons passé 12 mois ensemble, je ne peux cacher que cela me fait quelque chose" le côté sentimental mis de côté, le premier bilan est plus que satisfaisant pour le responsable.
Tout simplement, car les 10 start-up incubées, si ce n'est une qui a rapidement abandonné, ont réussi à décupler leurs chiffres d'affaires, mais surtout trouver des recettes récurrentes.
Pour un accélérateur, les enjeux ne sont pas les mêmes que pour un incubateur. Les start-up viennent chercher un levier pour développer leur business. "En arrivant chez nous les jeunes pousses arrivent avec un chiffre d'affaires erratique, nos coachs leur permettent de le stabiliser et le démultiplier" explique Emmanuel Bobin.
L'évolution du business modèle de "EmmeneTonChien.com" qui recense les lieux de vacances où on peut emmener son chien, a permis de passer d'une entreprise ayant un seul collaborateur à quatre.
"Elle avait réussi à créer une communauté, mais nous avons réussi à faire évoluer son offre. Maintenant elle propose son expertise auprès des hébergeurs sur des séjours autour des animaux de compagnies."
La réussite est telle que la jeune femme réalise les démarches pour une prochaine levée de fonds, Ibis va intégrer ses proposions et surtout elle a pu acquérir des compétences comme dirigeante.
Dans la même veine "doyoogo", un comparateur d'activités a réussi à multiplier par 5 les recettes mensuelles, l'audience a fait un bond de 300%, et l'équipe a été doublée pour atteindre 8 employés.
En cette fin du programme d'accélération 3 start-up, sur les neuf restantes, ont actuellement ouvert un dossier de levée de fonds.
"Une nouvelle promotion plus mature"
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Et pour obtenir de tels résultats, les jeunes entreprises doivent remplir quelques prérequis, pour ne pas connaître de déboire.
"Il y a des indicateurs à prendre en compte pour pouvoir suivre un programme d'accélération, sous peine de se planter. Notre offre peut aller trop vite pour certains, il faut un petit peu de chiffre d'affaires, des fonds propres et un business modèle bien défini," analyse le PDG de l'Open Tourisme Lab.
Et cette dernière observation est bien souvent ce qu'il manque aux jeunes pousses, l'idée est là, mais la façon de faire rentrer de l'argent non. Si aux USA, des groupes comme Uber ou Tesla arrivent à poursuivre leurs activités avec des pertes abyssales, en France cette vérité est moins possible en raison de soutiens financiers moins importants.
Ces 12 derniers mois ont été riches d'enseignements pour les responsables des jeunes pousses, mais aussi pour le staff d'encadrement de l'accélérateur.
Quelques coachs vont changer, les séances collectives vont évoluer et aussi le choix de la nouvelle promotion s'est affiné. Ce sont plus de 70 dossiers qui ont été présentés pour 15 jeunes entreprises sélectionnées à l'arrivée.
Emmanuel Bobin de présenter la cuvée 2019 "nous avons écarté des projets qui pourraient être en post-incubation, pour se concentrer sur des start-up qui ont un produit prêt à être sur le marché."
Pour résumer et sans vouloir dénigrer les précédents élèves, "la promotion est plus mature et sans doute plus technologique."
De l'hôtellerie, au marketing à l'édition de contenu, mais aussi en passant par des agences de voyages en ligne, le spectre est plus large et c'était aussi une volonté, pour créer des passerelles entre toutes ces start-up.
Le patron de l'accélérateur a déjà quelques chouchous "influbook ( et Quicktext sont de réelles pépites." Cette dernière n'est autre que la start-up développant le chatbot Zoé pour l'hôtellerie.
"Il y a des indicateurs à prendre en compte pour pouvoir suivre un programme d'accélération, sous peine de se planter. Notre offre peut aller trop vite pour certains, il faut un petit peu de chiffre d'affaires, des fonds propres et un business modèle bien défini," analyse le PDG de l'Open Tourisme Lab.
Et cette dernière observation est bien souvent ce qu'il manque aux jeunes pousses, l'idée est là, mais la façon de faire rentrer de l'argent non. Si aux USA, des groupes comme Uber ou Tesla arrivent à poursuivre leurs activités avec des pertes abyssales, en France cette vérité est moins possible en raison de soutiens financiers moins importants.
Ces 12 derniers mois ont été riches d'enseignements pour les responsables des jeunes pousses, mais aussi pour le staff d'encadrement de l'accélérateur.
Quelques coachs vont changer, les séances collectives vont évoluer et aussi le choix de la nouvelle promotion s'est affiné. Ce sont plus de 70 dossiers qui ont été présentés pour 15 jeunes entreprises sélectionnées à l'arrivée.
Emmanuel Bobin de présenter la cuvée 2019 "nous avons écarté des projets qui pourraient être en post-incubation, pour se concentrer sur des start-up qui ont un produit prêt à être sur le marché."
Pour résumer et sans vouloir dénigrer les précédents élèves, "la promotion est plus mature et sans doute plus technologique."
De l'hôtellerie, au marketing à l'édition de contenu, mais aussi en passant par des agences de voyages en ligne, le spectre est plus large et c'était aussi une volonté, pour créer des passerelles entre toutes ces start-up.
Le patron de l'accélérateur a déjà quelques chouchous "influbook ( et Quicktext sont de réelles pépites." Cette dernière n'est autre que la start-up développant le chatbot Zoé pour l'hôtellerie.
"Une innovation est dépendante d'un positionnement marketing"
Cette cuvée 2019 révèle aussi une chose de l'évolution des start-up, en grossissant un peu le trait, après avoir désintermédié les marchés BtoC, les jeunes pousses regardent de plus en plus la manière de fournir des outils ou services aux entreprises.
Un secteur d'activité sur lequel l'Open Tourisme Lab a décidé de miser. "Il y a toujours des exceptions, mais il est vrai que nous avons pris le parti de nous orienter vers les solutions BtoB ou BtoBtoC," explique le patron de l'accélérateur.
Ce choix résulte aussi d'une envie de pouvoir enregistrer des résultats probants après seulement une année d'accompagnement, ce qui est plus difficile pour les jeunes pousses cherchant à court-circuiter les entreprises s'adressant directement aux consommateurs.
Et pour soutenir 15 start-up qui seront accélérées, la présence de partenaires impliqués est indispensable, d'autant que la coopération porte ses fruit. En 2018, un tiers des jeunes pousses de la promotion a travaillé avec les sponsors de l'accélérateur.
Pour les groupes le partenariat avec l'Open Tourisme Lab représente une veille sur les nouvelles technologies et tendances, d'ailleurs un nouveau partenaire devrait prochainement être annoncé "un opérateur mobile qui fera le buzz."
Si la réussite d'une nouvelle solution est inhérente à la personnalité de l'entrepreneur, aux rencontres et au business modèle, cela dépend aussi d'une subtilité bien comprise d'une entreprise comme Apple.
"Une innovation est dépendante d'un positionnement marketing. Une fois présent sur un marché, il faut être en mesure de créer et s'adresser à une communauté."
Un secteur d'activité sur lequel l'Open Tourisme Lab a décidé de miser. "Il y a toujours des exceptions, mais il est vrai que nous avons pris le parti de nous orienter vers les solutions BtoB ou BtoBtoC," explique le patron de l'accélérateur.
Ce choix résulte aussi d'une envie de pouvoir enregistrer des résultats probants après seulement une année d'accompagnement, ce qui est plus difficile pour les jeunes pousses cherchant à court-circuiter les entreprises s'adressant directement aux consommateurs.
Et pour soutenir 15 start-up qui seront accélérées, la présence de partenaires impliqués est indispensable, d'autant que la coopération porte ses fruit. En 2018, un tiers des jeunes pousses de la promotion a travaillé avec les sponsors de l'accélérateur.
Pour les groupes le partenariat avec l'Open Tourisme Lab représente une veille sur les nouvelles technologies et tendances, d'ailleurs un nouveau partenaire devrait prochainement être annoncé "un opérateur mobile qui fera le buzz."
Si la réussite d'une nouvelle solution est inhérente à la personnalité de l'entrepreneur, aux rencontres et au business modèle, cela dépend aussi d'une subtilité bien comprise d'une entreprise comme Apple.
"Une innovation est dépendante d'un positionnement marketing. Une fois présent sur un marché, il faut être en mesure de créer et s'adresser à une communauté."
"il y a un endormissement de la French tech"
Il est aussi un autre enjeu, non pas pour les start-up, mais plutôt concernant le maillage de l'accompagnement pour les aider à voir plus haut.
Si l'écosystème fonctionne bien, "je ne connais aucun pays ayant le même réseau, c'est unique et optimal" la France de l'innovation doit se prémunir d'un endormissement qui la guette.
La marche en avant passera par l'étranger. A l'initiative de France Tourisme Lab, des partenariats seront noués pour permettre aux entreprises accompagnées de poursuivre leur apprentissage outre-Atlantique avec l'incubateur de Montréal, mais aussi en Asie.
Si notre pays se rêve en "start-up nation", l'engouement des dernières années laisse peu à peu place à une légère apathie. Pour Emmanuel Bobin il est indispensable de réamorcer la dynamique de la French Tech.
"Il y a clairement un endormissement, il devient impératif de permettre à ce tissu économique de pouvoir accéder au financement et au capital risque, comme le font si bien les pays anglo-saxons," souhaite le responsable de l'Open Toursime Lab. D'autant que les enjeux sont doubles, avec d'un côté la possibilité de permettre aux start-up de devenir des licornes et aussi de conserver nos compétences sur le territoire.
Dans une économie mondialisée, où les GAFA contrôlent des pans entiers de l'économie, ces mastodontes du web siphonnent des populations entières de développeurs et d'experts de l'intelligence artificielle.
"Les idées sont là, mais le gouvernement doit avoir une vision d'avenir pour conserver ses compétences sur notre territoire, surtout qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre au niveau mondial."
Avant de regarder si loin, l'Open Tourisme Lab regarde le présent et se veut optimisme quand à l'avenir du tourisme en France.
Si l'écosystème fonctionne bien, "je ne connais aucun pays ayant le même réseau, c'est unique et optimal" la France de l'innovation doit se prémunir d'un endormissement qui la guette.
La marche en avant passera par l'étranger. A l'initiative de France Tourisme Lab, des partenariats seront noués pour permettre aux entreprises accompagnées de poursuivre leur apprentissage outre-Atlantique avec l'incubateur de Montréal, mais aussi en Asie.
Si notre pays se rêve en "start-up nation", l'engouement des dernières années laisse peu à peu place à une légère apathie. Pour Emmanuel Bobin il est indispensable de réamorcer la dynamique de la French Tech.
"Il y a clairement un endormissement, il devient impératif de permettre à ce tissu économique de pouvoir accéder au financement et au capital risque, comme le font si bien les pays anglo-saxons," souhaite le responsable de l'Open Toursime Lab. D'autant que les enjeux sont doubles, avec d'un côté la possibilité de permettre aux start-up de devenir des licornes et aussi de conserver nos compétences sur le territoire.
Dans une économie mondialisée, où les GAFA contrôlent des pans entiers de l'économie, ces mastodontes du web siphonnent des populations entières de développeurs et d'experts de l'intelligence artificielle.
"Les idées sont là, mais le gouvernement doit avoir une vision d'avenir pour conserver ses compétences sur notre territoire, surtout qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre au niveau mondial."
Avant de regarder si loin, l'Open Tourisme Lab regarde le présent et se veut optimisme quand à l'avenir du tourisme en France.
La 2e promotion de l'Open Tourisme Lab de Nîmes :
- Astragale Connect (La conservation et la restauration du patrimoine ancien)
- Cirkwi (distributeur de données d’itinérances touristiques)
- Dahub (Traitemement et distribution des données touristiques d’un territoire auprès de diffuseurs publics et privés)
- Discover France (Agence de voyages, spécialiste des voyages à vélos)
- Edgar (Solution d’e-conciergerie intelligente)
- Esus (Outils pour l'automatisation des devis pour le MICE)
- Feel Object (un plan tactile qui permet aux personnes malvoyantes et non-voyantes de se déplacer)
- influbook (plateforme pour développer la crédibilité des influenceurs dans le secteur du tourisme)
- Kprodz (Production audiovisuelle, nouvelle génération)
- Memory Travel & Events (Prestataire d’activités spécialisé dans le hors norme)
- Quicktext (Une IA spécialisée dans l’hôtellerie)
- Spotyride (Marketplace communautaire qui permet de réserver des activités nautiques)
- StyQR (Livret d’accueil digital pour toutes les solutions d’hébergement)
- Valid&Go (Plateforme de réservation d’hôtels proposant des services exclusifs à destination des professionnels)
- Waapi (Outil de relation client avant, pendant et après)