Eric Schramm, le Directeur Général Adjoint des Opérations Aériennes, vient d'annoncer dans un courrier interne aux PNT d'Air France,b[ la fermeture ferme et définitive des bases de province /photo AF
Ca y est. Cette fois, c'est la grosse colère.
Et cette grosse colère, elle vient d'Eric Schramm, le Directeur Général Adjoint des Opérations Aériennes, accessoirement Commandant de Bord sur B777.
Face à ce que je n'hésiterai pas une seconde à nommer l’imbécillité flagrante des syndicats de pilotes d'Air France, Eric Schramm vient d'annoncer dans un courrier interne aux PNT d'Air France, la fermeture ferme et définitive des bases de province de la compagnie.
A échéance d'octobre 2015.
Et, si j'en crois la lettre de Mister Schramm, sans appel.
D'ailleurs, dans cette belle missive, on sent, enfin, toute l'exaspération de la direction d'Air France, face à une situation qui parait systématiquement bloquée par les PNT.
Ces mêmes PNT à qui je conseille de regarder chez leurs collègues de Corsair notamment, ou de XL Airways, qui, malgré les difficultés de leurs compagnies respectives, tentent non seulement d'établir un dialogue régulier avec leurs dirigeants, mais qui en plus, proposent des solutions qui pourraient participer à la bonne santé de leurs entreprises.
Eh bien, pas chez Air France!
C'est en 2011 que, par une sorte de lueur fulgurante de bon sens, ce bon PH Gourgeon, alors patron d'Air France, avait instauré le principe des "bases de province" afin de tenter de lutter contre la mainmise grandissante des compagnies low cost sur les routes court et moyen-courriers en France… et en Europe.
Le problème était cependant que ces bases n'auraient pu fonctionner que si Air France avait réussi à adapter le modèle selon le principe du "low cost", en augmentant la productivité, en réduisant la pléthore de personnels aux escales, etc… Bref, en faisant appel à la responsabilité de chacun !
Et cette grosse colère, elle vient d'Eric Schramm, le Directeur Général Adjoint des Opérations Aériennes, accessoirement Commandant de Bord sur B777.
Face à ce que je n'hésiterai pas une seconde à nommer l’imbécillité flagrante des syndicats de pilotes d'Air France, Eric Schramm vient d'annoncer dans un courrier interne aux PNT d'Air France, la fermeture ferme et définitive des bases de province de la compagnie.
A échéance d'octobre 2015.
Et, si j'en crois la lettre de Mister Schramm, sans appel.
D'ailleurs, dans cette belle missive, on sent, enfin, toute l'exaspération de la direction d'Air France, face à une situation qui parait systématiquement bloquée par les PNT.
Ces mêmes PNT à qui je conseille de regarder chez leurs collègues de Corsair notamment, ou de XL Airways, qui, malgré les difficultés de leurs compagnies respectives, tentent non seulement d'établir un dialogue régulier avec leurs dirigeants, mais qui en plus, proposent des solutions qui pourraient participer à la bonne santé de leurs entreprises.
Eh bien, pas chez Air France!
C'est en 2011 que, par une sorte de lueur fulgurante de bon sens, ce bon PH Gourgeon, alors patron d'Air France, avait instauré le principe des "bases de province" afin de tenter de lutter contre la mainmise grandissante des compagnies low cost sur les routes court et moyen-courriers en France… et en Europe.
Le problème était cependant que ces bases n'auraient pu fonctionner que si Air France avait réussi à adapter le modèle selon le principe du "low cost", en augmentant la productivité, en réduisant la pléthore de personnels aux escales, etc… Bref, en faisant appel à la responsabilité de chacun !
Hélas, cela n'a pas été le cas. Néanmoins, dans un souci d'apaisement, la Direction d'Air France, en concertation avec les organisations syndicales, "a travaillé sur la restructuration complète du réseau court-courrier HOP-Air France afin de répondre à la demande du marché : il apparaît désormais beaucoup plus pertinent de mixer nos lignes afin d’offrir, sur chaque vol, le module le plus adapté.
Ces travaux ont permis d’aboutir, après plusieurs réunions de négociation avec les Organisations Professionnelles, au projet d’avenant qui a été ouvert à la signature le 7 mai dernier.
L'alignement sur les règles parisiennes (exploitation des 321, rotations avec découchers,… etc) nous aurait permis de redistribuer intelligemment l’activité, de gagner en agilité et d’améliorer la performance économique de l’ensemble du moyen-courrier.
Ces effets auraient bénéficié à tous les pilotes. Nous avons par ailleurs proposé une garantie sur la proportion d’activité entre HOP et Air France sur l’ensemble du réseau court et moyen-courrier..." rappelle la lettre
Malheureusement, et comme d'habitude, les PNT n'ont rien voulu entendre et ont refusé de signer l'avenant.
Et là, pour la direction d'Air France, trop, c'est trop et je cite Eric Schramm: "La demande des Organisations Professionnelles consistant à disposer d’un droit de regard sur l’affectation des lignes entre Air France et HOP est inacceptable. Les décisions relatives à l’utilisation de notre flotte, l’évolution de notre programme et les adaptations commerciales sont de la responsabilité de la Compagnie. (…)
Nous allons donc être contraints de devoir fermer les bases en octobre prochain. C’est avec un sentiment de gâchis que le projet Bases province se termine.
Je remercie sincèrement tous les pilotes qui ont participé à ce projet. (…) Il nous appartient maintenant de nous tourner vers l’avenir.
L'avenir des pilotes d'Air France est l'avenir d'Air France !"
Je n'aurai qu'un mot : bravo, Monsieur Schramm. Quant à l'avenir, j'aimerais pouvoir le connaître, mais c'est loin d'être gagné. Et ce sera encore un sacré beau gâchis…
Au fait, peut-être une nouvelle grève de protestation à venir ?
Ces travaux ont permis d’aboutir, après plusieurs réunions de négociation avec les Organisations Professionnelles, au projet d’avenant qui a été ouvert à la signature le 7 mai dernier.
L'alignement sur les règles parisiennes (exploitation des 321, rotations avec découchers,… etc) nous aurait permis de redistribuer intelligemment l’activité, de gagner en agilité et d’améliorer la performance économique de l’ensemble du moyen-courrier.
Ces effets auraient bénéficié à tous les pilotes. Nous avons par ailleurs proposé une garantie sur la proportion d’activité entre HOP et Air France sur l’ensemble du réseau court et moyen-courrier..." rappelle la lettre
Malheureusement, et comme d'habitude, les PNT n'ont rien voulu entendre et ont refusé de signer l'avenant.
Et là, pour la direction d'Air France, trop, c'est trop et je cite Eric Schramm: "La demande des Organisations Professionnelles consistant à disposer d’un droit de regard sur l’affectation des lignes entre Air France et HOP est inacceptable. Les décisions relatives à l’utilisation de notre flotte, l’évolution de notre programme et les adaptations commerciales sont de la responsabilité de la Compagnie. (…)
Nous allons donc être contraints de devoir fermer les bases en octobre prochain. C’est avec un sentiment de gâchis que le projet Bases province se termine.
Je remercie sincèrement tous les pilotes qui ont participé à ce projet. (…) Il nous appartient maintenant de nous tourner vers l’avenir.
L'avenir des pilotes d'Air France est l'avenir d'Air France !"
Je n'aurai qu'un mot : bravo, Monsieur Schramm. Quant à l'avenir, j'aimerais pouvoir le connaître, mais c'est loin d'être gagné. Et ce sera encore un sacré beau gâchis…
Au fait, peut-être une nouvelle grève de protestation à venir ?
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