"Tout le monde semble nous en vouloir, mais nous ne sommes pas des philanthropes. Et surtout, nous ne sommes pas responsables" - Capture d'écran
Ils en ont pris plein la figure, les frères Gschwentner, patrons et proprios de leur entreprise, Travel Europe. Helmut et Anton avaient cru que les affaires, en France, en reprenant Donatello, on pouvait encore y croire. Faut surtout pas…
Hors de question de revenir ici sur la genèse de la décadence de Donatello.
Quoi que… Repris par la société contrôlée par Hervé Vighier, Donatello devait renaître de ses cendres, à condition de trouver de nouveaux repères.
Il n'en a rien été, et non seulement les repreneurs ont évité un plan social fort couteux, mais en plus ont essayé de fourguer les restes à des gogos.
Faut jamais sous-estimer…
Hors de question de revenir ici sur la genèse de la décadence de Donatello.
Quoi que… Repris par la société contrôlée par Hervé Vighier, Donatello devait renaître de ses cendres, à condition de trouver de nouveaux repères.
Il n'en a rien été, et non seulement les repreneurs ont évité un plan social fort couteux, mais en plus ont essayé de fourguer les restes à des gogos.
Faut jamais sous-estimer…
Pas assez d'éléments pour une décision immédiate
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"Nous avons été contactés le 19 décembre dernier, par Monsieur Vighier, raconte Helmut Gschwentner.
Effectivement, et nous n'y avions pas porté plus d'attention que cela avant, mais le rachat du fonds de commerce, assorti de la production de Donatello sur l'Italie paraissait très cohérent".
Rien ne s'est passé comme prévu. Donatello était quasi exsangue, et, selon les dires des frères Gschwentner, "nous n'avons pas eu tous les éléments pour prendre une décision immédiate.
Cependant, il est vrai que c'était une opportunité pour notre développement et que, après avoir obtenu quelques éléments supplémentaires, après avoir réfléchit durant de longues soirées, nous avons fait une proposition de rachat le 5 janvier, date limite fixée par le Tribunal de Commerce de Paris".
Entre temps, et là, on se perd en conjectures, une entité juridique a été créée afin de pouvoir absorber Donatello, ou du moins ce qu'il en restait : Welcome Donatello.
Une société, si l'on se réfère au Registre du Commerce, immatriculée en SAS au nom de Helmut Gschwenstner, au capital social de 500.000€.
Il existerait, selon nos informations, un document prévoyant le rachat de 49% des parts de ladite société par un tiers, une fois le rachat de Donatello conclu et approuvé par les juges du Tribunal de Commerce.
Effectivement, et nous n'y avions pas porté plus d'attention que cela avant, mais le rachat du fonds de commerce, assorti de la production de Donatello sur l'Italie paraissait très cohérent".
Rien ne s'est passé comme prévu. Donatello était quasi exsangue, et, selon les dires des frères Gschwentner, "nous n'avons pas eu tous les éléments pour prendre une décision immédiate.
Cependant, il est vrai que c'était une opportunité pour notre développement et que, après avoir obtenu quelques éléments supplémentaires, après avoir réfléchit durant de longues soirées, nous avons fait une proposition de rachat le 5 janvier, date limite fixée par le Tribunal de Commerce de Paris".
Entre temps, et là, on se perd en conjectures, une entité juridique a été créée afin de pouvoir absorber Donatello, ou du moins ce qu'il en restait : Welcome Donatello.
Une société, si l'on se réfère au Registre du Commerce, immatriculée en SAS au nom de Helmut Gschwenstner, au capital social de 500.000€.
Il existerait, selon nos informations, un document prévoyant le rachat de 49% des parts de ladite société par un tiers, une fois le rachat de Donatello conclu et approuvé par les juges du Tribunal de Commerce.
"Impossible de reprendre l'ensemble des salariés de l'entreprise"
Est arrivé ce qui n'aurait pas dû : les greffiers, pourtant plutôt pas mal rémunérés, ont cru bon de s'insurger contre le projet de loi Macron et se sont mis en grève, renvoyant la délibération du Tribunal à une date ultérieure.
Pour les patrons de Travel Europe, le risque était trop important, d'autant qu'aucune date ne pouvait être clarifiée… par des juges qui, visiblement, n'ont pas conscience des intérêts économiques du pays.
Et que la production, la mise en ligne des brochures d'été n'attendrait pas une décision pour le moins aléatoire.
Mais c'est une autre histoire…
Et, comme en France, la loi c'est la loi, n'ayant que 48 heures pour réfléchir et apprécier les conséquences d'une reprise avant une saison incertaine, Travel Europe n'a pas jugé bon de prendre des risques qui auraient pu mettre en péril sa propre pérennité.
"Nous n'avions pas vocation à reprendre Donatello, justifie Helmut Gschwentner. Cela ne faisait pas partie d'une stratégie élaborée. Lorsque l'on est venu nous chercher, sur le coup, nous avons pensé que c'était une bonne idée. Particulièrement sur la production Italie.
Mais il était impossible de reprendre l'ensemble des salariés de l'entreprise. Tout le monde semble nous en vouloir, mais nous ne sommes pas des philanthropes. Et surtout, nous ne sommes pas responsables".
Lorsqu'on lui pose la question de savoir pourquoi, parmi les 19 salariés de Donatello, la majorité appartenait à l'ancienne équipe issue de Marmara, Helmut Gschwentner. ne peut que rétorquer que "c'était un package proposé "fortement" par les vendeurs. Nous n'avons pas mis de noms en face, juste demandé un certain nombre de fonctions".
Le tribunal va prononcer aujourd'hui, à 15 heures, sa décision. Pour Travel Europe, et Visit Europe, sa filiale française, on déplore ce "loupé", d'autant que la situation du groupe permettait de développer l'entreprise.
Reste l'éventuel rachat de la marque ? "Rien n'est interdit", confie Helmut Gschwentner. qui pense déjà à sa saison d'été. Et qui, au passage, renouvelle sa confiance à Air Med…
Comme quoi, chacun assume ses risques !
Pour les patrons de Travel Europe, le risque était trop important, d'autant qu'aucune date ne pouvait être clarifiée… par des juges qui, visiblement, n'ont pas conscience des intérêts économiques du pays.
Et que la production, la mise en ligne des brochures d'été n'attendrait pas une décision pour le moins aléatoire.
Mais c'est une autre histoire…
Et, comme en France, la loi c'est la loi, n'ayant que 48 heures pour réfléchir et apprécier les conséquences d'une reprise avant une saison incertaine, Travel Europe n'a pas jugé bon de prendre des risques qui auraient pu mettre en péril sa propre pérennité.
"Nous n'avions pas vocation à reprendre Donatello, justifie Helmut Gschwentner. Cela ne faisait pas partie d'une stratégie élaborée. Lorsque l'on est venu nous chercher, sur le coup, nous avons pensé que c'était une bonne idée. Particulièrement sur la production Italie.
Mais il était impossible de reprendre l'ensemble des salariés de l'entreprise. Tout le monde semble nous en vouloir, mais nous ne sommes pas des philanthropes. Et surtout, nous ne sommes pas responsables".
Lorsqu'on lui pose la question de savoir pourquoi, parmi les 19 salariés de Donatello, la majorité appartenait à l'ancienne équipe issue de Marmara, Helmut Gschwentner. ne peut que rétorquer que "c'était un package proposé "fortement" par les vendeurs. Nous n'avons pas mis de noms en face, juste demandé un certain nombre de fonctions".
Le tribunal va prononcer aujourd'hui, à 15 heures, sa décision. Pour Travel Europe, et Visit Europe, sa filiale française, on déplore ce "loupé", d'autant que la situation du groupe permettait de développer l'entreprise.
Reste l'éventuel rachat de la marque ? "Rien n'est interdit", confie Helmut Gschwentner. qui pense déjà à sa saison d'été. Et qui, au passage, renouvelle sa confiance à Air Med…
Comme quoi, chacun assume ses risques !