Isabelle Cordier quitte Fram. Reste maintenant à savoir si le transfuge de Transat, Michel Quenot, saura relever le défi, d’autant que la guerre est ouvertement déclarée entre Mendonca et le Basque Bondissant - DR
La nouvelle est tombée hier : Isabelle Cordier, qui avait déjà vécu pas mal de moments « chauds » chez Carrefour, va quitter la direction générale de Fram, vers le 15 avril.
Elle passe le flambeau à Michel Quenot, transfuge de Look/Transat France.
Ça s’est passé il y a quinze jours déjà et c’est vraiment Isabelle Cordier qui a démissionné, pour des raisons strictement personnelles. Vraiment.
Faut dire que ça fatigue grave, d’autant que la situation était loin d’être simple.
Il fallait une sacrée ferveur pour appréhender une entreprise vieillissante avec des équipes pour le moins craintives et angoissées, face à un nouvel actionnaire plus habitué à des méthodes fermes.
Et surtout, aucun état d’âme...
Faut dire que la reprise par LBO du voyagiste au bord de la fin représentait (et représente toujours), pour Alain de Mendonca, un sacré pari. Parce que les financiers sont loin d’être des philanthropes, qu’un sou c’est un sou et qu’il faut pour un sou en faire pousser au moins dix !
Dans un délai que nous qualifierons, pour être correct, de « raisonnable ».
Elle passe le flambeau à Michel Quenot, transfuge de Look/Transat France.
Ça s’est passé il y a quinze jours déjà et c’est vraiment Isabelle Cordier qui a démissionné, pour des raisons strictement personnelles. Vraiment.
Faut dire que ça fatigue grave, d’autant que la situation était loin d’être simple.
Il fallait une sacrée ferveur pour appréhender une entreprise vieillissante avec des équipes pour le moins craintives et angoissées, face à un nouvel actionnaire plus habitué à des méthodes fermes.
Et surtout, aucun état d’âme...
Faut dire que la reprise par LBO du voyagiste au bord de la fin représentait (et représente toujours), pour Alain de Mendonca, un sacré pari. Parce que les financiers sont loin d’être des philanthropes, qu’un sou c’est un sou et qu’il faut pour un sou en faire pousser au moins dix !
Dans un délai que nous qualifierons, pour être correct, de « raisonnable ».
Lorsque Isabelle Cordier a été nommée à la direction de Fram, j’ai entendu beaucoup de bruits, d’interrogations, pas toujours gentils d’ailleurs.
« Mauvais casting » auront exprimé beaucoup de sceptiques… A tort ou à raison ?
Mendonca est loin d’être un humaniste convaincu.
Pour lui, faut que ça passe et que ça gagne du fric. Ce qui, d’ailleurs, a fait son succès.
Et je pense justement qu’il a choisi Isabelle Cordier pour ce que lui ne pouvait pas faire, c’est-à-dire plonger dans la gadoue sociale, rassurer les équipes qui ne savaient plus trop comment faire afin de se retrouver dans le monde du tourisme du 21e siècle.
Et Isabelle en a bavé. Parce que la tâche était difficile, et que la nature humaine qui est la sienne ne correspondait peut-être pas forcément à ce que ses actionnaires attendaient.
Isabelle est loin d’être une machine…
En tout cas, elle aura quand même réussi à apaiser la situation sociale, à calmer l’ardeur de vieux syndicalistes, lesquels auront largement profité de la situation pour satisfaire leurs propres envies…
« Mauvais casting » auront exprimé beaucoup de sceptiques… A tort ou à raison ?
Mendonca est loin d’être un humaniste convaincu.
Pour lui, faut que ça passe et que ça gagne du fric. Ce qui, d’ailleurs, a fait son succès.
Et je pense justement qu’il a choisi Isabelle Cordier pour ce que lui ne pouvait pas faire, c’est-à-dire plonger dans la gadoue sociale, rassurer les équipes qui ne savaient plus trop comment faire afin de se retrouver dans le monde du tourisme du 21e siècle.
Et Isabelle en a bavé. Parce que la tâche était difficile, et que la nature humaine qui est la sienne ne correspondait peut-être pas forcément à ce que ses actionnaires attendaient.
Isabelle est loin d’être une machine…
En tout cas, elle aura quand même réussi à apaiser la situation sociale, à calmer l’ardeur de vieux syndicalistes, lesquels auront largement profité de la situation pour satisfaire leurs propres envies…
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Pour Karavel, (comme à son habitude, Alain de Mendonca n’a pas daigné répondre à nos appels), le sujet est clos. Est-ce vraiment un sujet ?
Pourtant, c’est indéniable, Fram reprend des couleurs. Même si, au sein de la distribution, certains restent encore un peu craintifs.
Dans le communiqué publié hier, Fram affiche un bilan fort encourageant, même si aucun chiffre n’est encore publié. On sait, en revanche, que « la marque présente un bilan assaini, une belle reprise des ventes et un début d’année très prometteur ».
C’est en partie vrai. Indéniablement, les ventes reprennent, les produits sont « modernisés » et la technologie semble enfin efficace. Avec une campagne de télé qui, sincèrement, me fait bien rire et est parfaitement adaptée. Faudrait que Dufrenne en prenne de la graine…
Reste maintenant à savoir si le transfuge de Transat, Michel Quenot, saura relever le défi, d’autant que la guerre est ouvertement déclarée entre Mendonca et le Basque Bondissant.
Nous en avions eu une première indication et un échange verbal particulièrement virulent lors du Congrès Selectour à Québec.
Dans son communiqué, Mendonca renvoie la balle, en déclarant et je cite : « Dans le contexte de concentration actuelle du secteur du tourisme, la présence d’un TO généraliste français en bonne santé est plus que jamais nécessaire pour que la distribution française garde son indépendance et ne se retrouve à genoux comme cela s’est produit dans d’autres pays européens ».
Un point partout.
J’aurais aimé lire, dans ce communiqué un petit mot de remerciement pour Isabelle Cordier...
Pourtant, c’est indéniable, Fram reprend des couleurs. Même si, au sein de la distribution, certains restent encore un peu craintifs.
Dans le communiqué publié hier, Fram affiche un bilan fort encourageant, même si aucun chiffre n’est encore publié. On sait, en revanche, que « la marque présente un bilan assaini, une belle reprise des ventes et un début d’année très prometteur ».
C’est en partie vrai. Indéniablement, les ventes reprennent, les produits sont « modernisés » et la technologie semble enfin efficace. Avec une campagne de télé qui, sincèrement, me fait bien rire et est parfaitement adaptée. Faudrait que Dufrenne en prenne de la graine…
Reste maintenant à savoir si le transfuge de Transat, Michel Quenot, saura relever le défi, d’autant que la guerre est ouvertement déclarée entre Mendonca et le Basque Bondissant.
Nous en avions eu une première indication et un échange verbal particulièrement virulent lors du Congrès Selectour à Québec.
Dans son communiqué, Mendonca renvoie la balle, en déclarant et je cite : « Dans le contexte de concentration actuelle du secteur du tourisme, la présence d’un TO généraliste français en bonne santé est plus que jamais nécessaire pour que la distribution française garde son indépendance et ne se retrouve à genoux comme cela s’est produit dans d’autres pays européens ».
Un point partout.
J’aurais aimé lire, dans ce communiqué un petit mot de remerciement pour Isabelle Cordier...