Spécial Voyages d'Affaires - Quelles sont les prestations que l’on peut aujourd’hui régler au moyen de la carte logée ?
John Baird-Smith : "La carte logée permet vraiment de régler tous types de dépenses liées aux déplacements professionnels : compagnies aériennes traditionnelles et low cost, hôtels et plates-formes hôtelières, loueurs de voitures, portail SNCF mais aussi frais de visa, VTC, restauration, dépenses MICE ou événementiel...
Nous continuons à développer en permanence l’acceptation de la carte logée avec de nouveaux partenaires et développons notre réseau à l’international."
Spécial Voyages d'Affaires - Et demain ?
J.B.S. : "Des projets pilotes sont conduits sur le paiement digital des restaurants et des parkings dans les aéroports.
Par ailleurs, AirPlus a fortement investi cette année dans de nouveaux produits, et nos clients peuvent attendre des innovations qui simplifieront leurs voyages d’affaires.
Nous avons lancé de nouvelles fonctionnalités, au sein de notre outil de reporting AirPlus Information Manager, parmi lesquelles l’analyse des frais ancillaires, qui rassemblent l’ensemble des coûts « hors billet » facturés par les compagnies, et on sait que ces coûts sont de plus en plus nombreux.
Cette nouvelle option de reporting vous permet de réconcilier les frais ancillaires avec les billets d’avion correspondants, et d’identifier le type de coûts pour une meilleure visibilité sur l’ensemble des coûts liés à l’achat d’un billet d’avion.
Il y aura aussi une nouvelle version d’AirPlus Information Manager en 2017, avec des fonctionnalités améliorées pour permettre une meilleure utilisation des données et une interface plus ergonomique et facile à utiliser."
John Baird-Smith : "La carte logée permet vraiment de régler tous types de dépenses liées aux déplacements professionnels : compagnies aériennes traditionnelles et low cost, hôtels et plates-formes hôtelières, loueurs de voitures, portail SNCF mais aussi frais de visa, VTC, restauration, dépenses MICE ou événementiel...
Nous continuons à développer en permanence l’acceptation de la carte logée avec de nouveaux partenaires et développons notre réseau à l’international."
Spécial Voyages d'Affaires - Et demain ?
J.B.S. : "Des projets pilotes sont conduits sur le paiement digital des restaurants et des parkings dans les aéroports.
Par ailleurs, AirPlus a fortement investi cette année dans de nouveaux produits, et nos clients peuvent attendre des innovations qui simplifieront leurs voyages d’affaires.
Nous avons lancé de nouvelles fonctionnalités, au sein de notre outil de reporting AirPlus Information Manager, parmi lesquelles l’analyse des frais ancillaires, qui rassemblent l’ensemble des coûts « hors billet » facturés par les compagnies, et on sait que ces coûts sont de plus en plus nombreux.
Cette nouvelle option de reporting vous permet de réconcilier les frais ancillaires avec les billets d’avion correspondants, et d’identifier le type de coûts pour une meilleure visibilité sur l’ensemble des coûts liés à l’achat d’un billet d’avion.
Il y aura aussi une nouvelle version d’AirPlus Information Manager en 2017, avec des fonctionnalités améliorées pour permettre une meilleure utilisation des données et une interface plus ergonomique et facile à utiliser."
"Nos clients peuvent attendre des innovations qui simplifieront leurs voyages d’affaires."
Spécial Voyages d'Affaires - On parle beaucoup de la carte virtuelle parmi les gestionnaires du voyage professionnel. Chez AirPlus aussi ?
J.B.S. : Oui, et ce n’est pas nouveau puisque nous proposons déjà depuis plus de deux ans en France notre solution virtuelle A.I.D.A., qui permet le règlement de prestations voyages via le réseau Mastercard.
Le principe ? Grâce à un numéro de carte virtuelle, unique par transaction, avec un plafond de paiement précis et de restrictions par type de dépenses, cette solution contribue au respect de la politique voyages et répond aux besoins des entreprises en matière de contrôle et de sécurité.
Nous continuons de travailler sur ce moyen de paiement pour le faire évoluer en permanence et le rendre le plus précis et efficace possible."
Spécial Voyages d'Affaires - Quelle place occupe aujourd’hui le marché français pour AirPlus ?
J.B.S. : "La France est aujourd’hui le deuxième marché d’AirPlus après l’Allemagne.
Et nous continuons notre progression sur ce marché en 2016 avec près de 12 % de clients en plus depuis janvier, une croissance du volume global de 9 % et une hausse du montant des transactions de 15 % sur le premier semestre 2016."
Spécial Voyages d'Affaires - Grands groupes ou PME, comment se répartit aujourd’hui votre clientèle sur ce marché ?
J.B.S. : "Nous nous adressons à tous types d’entreprises , qu’il s’agisse de grandes sociétés, de multinationales, de petites et moyennes entreprises, appartenant au secteur privé ou au secteur public.
Certes, 35 % de nos clients sont des entreprises du CAC 40 mais nous recrutons aussi de plus en plus de PME et de PMI, et c’est ce segment qui a aujourd’hui la plus forte croissance au sein d’AirPlus en France."
Spécial Voyages d'Affaires - Comment assurez-vous la promotion de votre offre auprès de ces entreprises ?
J.B.S. : "Les besoins pour gérer les voyages d’affaires sont différents pour des PME comparés à de grandes sociétés.
Les PME ont avant tout besoin de réactivité : leurs cycles de vente sont beaucoup plus courts et souvent moins complexes que ceux des grands comptes.
Pour autant, elles attendent de leurs fournisseurs le même niveau de qualité de services et des prestations identiques à celles de ces grands comptes, avec des besoins similaires en matière de centralisation des paiements et d’intégration des flux dans leurs systèmes de comptabilité, même avec un volume de dépenses voyages modéré.
Pour leur garantir ce niveau de service, AirPlus a une équipe commerciale dédiée en charge de ce type de clientèle et une équipe support pour les accompagner au quotidien, toutes deux basées en France pour plus de proximité.
Les PME et PMI sont également sensibles au fait qu’avec une carte logée, elles peuvent disposer de données précises et facilement exploitables sur leurs voyages, ce qui leur donne une visibilité optimale sur l’ensemble de leurs dépenses en matière de déplacements.
L’usage de la carte logée leur permet également de gagner sur leur délai de règlement, ce qui constitue un avantage non négligeable en termes de trésorerie."
J.B.S. : Oui, et ce n’est pas nouveau puisque nous proposons déjà depuis plus de deux ans en France notre solution virtuelle A.I.D.A., qui permet le règlement de prestations voyages via le réseau Mastercard.
Le principe ? Grâce à un numéro de carte virtuelle, unique par transaction, avec un plafond de paiement précis et de restrictions par type de dépenses, cette solution contribue au respect de la politique voyages et répond aux besoins des entreprises en matière de contrôle et de sécurité.
Nous continuons de travailler sur ce moyen de paiement pour le faire évoluer en permanence et le rendre le plus précis et efficace possible."
Spécial Voyages d'Affaires - Quelle place occupe aujourd’hui le marché français pour AirPlus ?
J.B.S. : "La France est aujourd’hui le deuxième marché d’AirPlus après l’Allemagne.
Et nous continuons notre progression sur ce marché en 2016 avec près de 12 % de clients en plus depuis janvier, une croissance du volume global de 9 % et une hausse du montant des transactions de 15 % sur le premier semestre 2016."
Spécial Voyages d'Affaires - Grands groupes ou PME, comment se répartit aujourd’hui votre clientèle sur ce marché ?
J.B.S. : "Nous nous adressons à tous types d’entreprises , qu’il s’agisse de grandes sociétés, de multinationales, de petites et moyennes entreprises, appartenant au secteur privé ou au secteur public.
Certes, 35 % de nos clients sont des entreprises du CAC 40 mais nous recrutons aussi de plus en plus de PME et de PMI, et c’est ce segment qui a aujourd’hui la plus forte croissance au sein d’AirPlus en France."
Spécial Voyages d'Affaires - Comment assurez-vous la promotion de votre offre auprès de ces entreprises ?
J.B.S. : "Les besoins pour gérer les voyages d’affaires sont différents pour des PME comparés à de grandes sociétés.
Les PME ont avant tout besoin de réactivité : leurs cycles de vente sont beaucoup plus courts et souvent moins complexes que ceux des grands comptes.
Pour autant, elles attendent de leurs fournisseurs le même niveau de qualité de services et des prestations identiques à celles de ces grands comptes, avec des besoins similaires en matière de centralisation des paiements et d’intégration des flux dans leurs systèmes de comptabilité, même avec un volume de dépenses voyages modéré.
Pour leur garantir ce niveau de service, AirPlus a une équipe commerciale dédiée en charge de ce type de clientèle et une équipe support pour les accompagner au quotidien, toutes deux basées en France pour plus de proximité.
Les PME et PMI sont également sensibles au fait qu’avec une carte logée, elles peuvent disposer de données précises et facilement exploitables sur leurs voyages, ce qui leur donne une visibilité optimale sur l’ensemble de leurs dépenses en matière de déplacements.
L’usage de la carte logée leur permet également de gagner sur leur délai de règlement, ce qui constitue un avantage non négligeable en termes de trésorerie."
« La France est aujourd’hui le deuxième marché d’AirPlus après l’Allemagne."
John Baird-Smith, directeur France d'Airplus International : "Nous nous adressons à tous types d’entreprises , qu’il s’agisse de grandes sociétés, de multinationales, de petites et moyennes entreprises, appartenant au secteur privé ou au secteur public" - © ivanko80 - Fotolia.com
De plus, la carte logée intègre, au même titre que les autres cartes de paiement, une assurance.
Cette prestation est très appréciée par les PME qui, souvent, n’ont pas d’assurance pour couvrir les risques liés aux voyages d’affaires.
Dès lors qu’une prestation est payée avec la carte logée, ces risques sont couverts et nous pouvons indemniser jusqu’à 600 000 € de dommages et frais.
Enfin, une des nouveautés sur laquelle nous conduisons actuellement un projet pilote est une solution virtuelle de paiement centralisé étendue aux achats de frais généraux (fournitures, informatique, télécommunications, expéditions de colis, etc.) qui correspond parfaitement aux besoins de nos clients PME-PMI."
Spécial Voyages d'Affaires - Votre « université d’été », Univ’Airplus, est devenue l’événement de rentrée incontournable pour la communauté du voyage d’affaires. Qu’a-t-on appris au cours de l’édition 2016 ?
J.B.S. : E"n 2015, nous initions le concept de « Travelution » en mettant l’accent sur les évolutions, les transformations voire les révolutions, que l’économie du travel (mais pas seulement) était en train de vivre.
Le focus avait été mis sur ses nouveaux acteurs qui « disruptent » le marché du voyage d’affaires.
Un an après, le constat est différent ; ces acteurs sont désormais acceptés, et leurs services sont mêmes couramment utilisés par les entreprises.
Désormais, ce qui transforme le déplacement, c’est la technologie. Intelligence artificielle, informatique ubiquitaire, internet des objets : tout cela marquera un changement radical dans le monde du déplacement et permet déjà d’envisager cette utopie qu’est le « voyage sans friction ».
Mais la présence - bien physique - de 400 personnes pour cette université d’été est venue nous le rappeler opportunément : il ne faudra surtout pas oublier l’humain dans cette spirale infernale de la technologie !"
Cette prestation est très appréciée par les PME qui, souvent, n’ont pas d’assurance pour couvrir les risques liés aux voyages d’affaires.
Dès lors qu’une prestation est payée avec la carte logée, ces risques sont couverts et nous pouvons indemniser jusqu’à 600 000 € de dommages et frais.
Enfin, une des nouveautés sur laquelle nous conduisons actuellement un projet pilote est une solution virtuelle de paiement centralisé étendue aux achats de frais généraux (fournitures, informatique, télécommunications, expéditions de colis, etc.) qui correspond parfaitement aux besoins de nos clients PME-PMI."
Spécial Voyages d'Affaires - Votre « université d’été », Univ’Airplus, est devenue l’événement de rentrée incontournable pour la communauté du voyage d’affaires. Qu’a-t-on appris au cours de l’édition 2016 ?
J.B.S. : E"n 2015, nous initions le concept de « Travelution » en mettant l’accent sur les évolutions, les transformations voire les révolutions, que l’économie du travel (mais pas seulement) était en train de vivre.
Le focus avait été mis sur ses nouveaux acteurs qui « disruptent » le marché du voyage d’affaires.
Un an après, le constat est différent ; ces acteurs sont désormais acceptés, et leurs services sont mêmes couramment utilisés par les entreprises.
Désormais, ce qui transforme le déplacement, c’est la technologie. Intelligence artificielle, informatique ubiquitaire, internet des objets : tout cela marquera un changement radical dans le monde du déplacement et permet déjà d’envisager cette utopie qu’est le « voyage sans friction ».
Mais la présence - bien physique - de 400 personnes pour cette université d’été est venue nous le rappeler opportunément : il ne faudra surtout pas oublier l’humain dans cette spirale infernale de la technologie !"