« Avec la désaffection du marché anglais, touché de plein fouet par la crise, les groupes hôteliers ont lancé des offres afin de doper des marchés plus marginaux. »
Tous les professionnels du secteur du tourisme semblent d’accord : la crise actuelle à Dubai n’est pas une mauvaise chose pour le tourisme.
Les hôtels à Dubai, souvent complets et chers peinent à accueillir les voyageurs français.
Mais avec cette crise, les tarifs vont se stabiliser et la pression sur les réservations sera moins importante.
« Ce n’est pas une mauvaise affaire pour le tourisme » explique Pascal Maigniez le directeur France Benelux du département du tourisme et du commerce de Dubai.
« Les prix vont être intéressants dans les prochaines semaines, c’est le moment de partir » assure-t-il. M
Même son de cloche chez les tours opérateurs spécialistes. « Nous avons déjà des clients qui nous demandent si les prix baissent » explique Michel-Yves Labbé fondateur de Directours. L’expression le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres prend ici tout son sens ! M
Mais pour Nathalie Bueno directrice commerciale de Solea Vacances, les bonnes opportunités existent déjà depuis quelques temps.
« Avec la désaffection du marché anglais, touché de plein fouet par la crise, les groupes hôteliers ont lancé des offres afin de doper des marchés plus marginaux. »
Les hôtels à Dubai, souvent complets et chers peinent à accueillir les voyageurs français.
Mais avec cette crise, les tarifs vont se stabiliser et la pression sur les réservations sera moins importante.
« Ce n’est pas une mauvaise affaire pour le tourisme » explique Pascal Maigniez le directeur France Benelux du département du tourisme et du commerce de Dubai.
« Les prix vont être intéressants dans les prochaines semaines, c’est le moment de partir » assure-t-il. M
Même son de cloche chez les tours opérateurs spécialistes. « Nous avons déjà des clients qui nous demandent si les prix baissent » explique Michel-Yves Labbé fondateur de Directours. L’expression le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres prend ici tout son sens ! M
Mais pour Nathalie Bueno directrice commerciale de Solea Vacances, les bonnes opportunités existent déjà depuis quelques temps.
« Avec la désaffection du marché anglais, touché de plein fouet par la crise, les groupes hôteliers ont lancé des offres afin de doper des marchés plus marginaux. »
Emirates va bien merci !
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On a pu lire cette semaine que la compagnie Emirates Airlines, un des joyaux de la couronne de Dubai, serait donnée à Abu Dhabi en échange de compensations financières.
« C’est n’importe quoi ! » s’exclame Sandrine Perret, responsable de la communication d’Emirates Airlines.
« Le problème vient d’une société immobilière qui n’a rien à voir avec Emirates. La compagnie ne sera en aucun cas une monnaie d’échange». Cette rumeur est déjà ancienne.
En effet, Abou Dabi aimerait bien récupérer cette compagnie, bénéficiaire depuis 1986. Un fait assez rare dans le monde de l’aérien pour être souligné.
Emirates vient d’ailleurs d'annoncer une mise en service anticipée de son Airbus A 380 sur la liaison Paris-Dubaï à partir du 29 décembre.
De plus, le directeur général Tim Clark, a précisé qu’il ne comptait nullement annuler ses commandes d'avions. Ces annonces sont bien la preuve que Emirates n’est pas du tout affectée par la crise actuelle, qui ressemble bien plus à un feu de paille qu’à un effondrement de l’émirat.
« C’est n’importe quoi ! » s’exclame Sandrine Perret, responsable de la communication d’Emirates Airlines.
« Le problème vient d’une société immobilière qui n’a rien à voir avec Emirates. La compagnie ne sera en aucun cas une monnaie d’échange». Cette rumeur est déjà ancienne.
En effet, Abou Dabi aimerait bien récupérer cette compagnie, bénéficiaire depuis 1986. Un fait assez rare dans le monde de l’aérien pour être souligné.
Emirates vient d’ailleurs d'annoncer une mise en service anticipée de son Airbus A 380 sur la liaison Paris-Dubaï à partir du 29 décembre.
De plus, le directeur général Tim Clark, a précisé qu’il ne comptait nullement annuler ses commandes d'avions. Ces annonces sont bien la preuve que Emirates n’est pas du tout affectée par la crise actuelle, qui ressemble bien plus à un feu de paille qu’à un effondrement de l’émirat.
Un problème d’image
L’émirat est passé de 90 000 touristes français il y a 7 ans à 160 000 en 2009. Paradoxalement, cette crise, loin d’éloigner les touristes, aura plutôt tendance à les faire venir.
Tous ces évènements ont été l’occasion pour certains de faire entendre leur désapprobation face au développement exponentiel de Dubai. « En France, personne n’aime les réussites rapides » explique Pascal Maigniez.
Pour Michel-Yves Labbé « Il faut compter avec la jalousie française toujours propre à dénigrer ». Malgré cette image parfois tendancieuse, l’engouement touristique est bien là.
L’émirat est passé de 90 000 touristes français il y a 7 ans à 160 000 en 2009. Paradoxalement, cette crise, loin d’éloigner les touristes, aura plutôt tendance à les faire venir.
Pour Pascal Maigniez « ces évènement montrent que Dubai n’est pas parfait, que les gens peuvent faire des erreurs. Cela va contribuer à humaniser la destination ».
A lire lundi : II - La crise à Dubai : une surenchère médiatique
Pour Michel-Yves Labbé « Il faut compter avec la jalousie française toujours propre à dénigrer ». Malgré cette image parfois tendancieuse, l’engouement touristique est bien là.
L’émirat est passé de 90 000 touristes français il y a 7 ans à 160 000 en 2009. Paradoxalement, cette crise, loin d’éloigner les touristes, aura plutôt tendance à les faire venir.
Pour Pascal Maigniez « ces évènement montrent que Dubai n’est pas parfait, que les gens peuvent faire des erreurs. Cela va contribuer à humaniser la destination ».
A lire lundi : II - La crise à Dubai : une surenchère médiatique