Grâce à la nouvelle clientèle des pays émergents, et notamment celle des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), les échanges de voyageurs dans le monde devraient bientôt atteindre le milliard. La France devrait donc en bénéficier directement - DR : S.L.
Mercredi dernier, la Fédération professionnelle des métiers du tourisme de l’UMP organisait, dans les murs de l’Assemblée Nationale, une convention sur le thème « Quelle politique pour le tourisme de 2012 à 2017 ». 200 personnes participaient à cette après-midi de réflexion.
« Le tourisme est un sujet d’espoir, car il dispose d’importantes marges de progrès », a expliqué Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation.
Grâce à la nouvelle clientèle des pays émergents, et notamment celle des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), les échanges de voyageurs dans le monde devraient bientôt atteindre le milliard. La France devrait donc en bénéficier directement.
Pourtant, si elle est le numéro un des destinations touristiques en termes de fréquentation étrangère, la France cède la première place à l’Espagne en termes de valeurs ; elle est également talonnée par l’Italie.
Pour résister à la concurrence et répondre à l’évolution des modes de consommation, la France doit corriger ses faiblesses : qualité de l’accueil, toujours et encore, accès limités à Paris et à la Côte d’Azur, hébergement vieillissant et insuffisant…
Il y a beaucoup à faire, notamment dans les domaines de l’emploi, de la formation, des infrastructures et de la promotion.
« Le tourisme est un sujet d’espoir, car il dispose d’importantes marges de progrès », a expliqué Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation.
Grâce à la nouvelle clientèle des pays émergents, et notamment celle des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), les échanges de voyageurs dans le monde devraient bientôt atteindre le milliard. La France devrait donc en bénéficier directement.
Pourtant, si elle est le numéro un des destinations touristiques en termes de fréquentation étrangère, la France cède la première place à l’Espagne en termes de valeurs ; elle est également talonnée par l’Italie.
Pour résister à la concurrence et répondre à l’évolution des modes de consommation, la France doit corriger ses faiblesses : qualité de l’accueil, toujours et encore, accès limités à Paris et à la Côte d’Azur, hébergement vieillissant et insuffisant…
Il y a beaucoup à faire, notamment dans les domaines de l’emploi, de la formation, des infrastructures et de la promotion.
Changer de logiciel !
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Mais la tâche est particulièrement ardue, compte tenu du caractère transversal du secteur, de ses emplois non délocalisables, de sa myriade d’entreprises privées et publiques, des enjeux territoriaux, du manque d’outils d’observation, ainsi que du poids des réglementations et des mises aux normes…
« Nous devons changer notre logiciel ! Mettre au point des systèmes d’entrée par passion, pour attirer une clientèle plus jeune et allonger la durée des séjours. Nous sommes d’ailleurs en train de changer le site Internet d’Atout France », a indiqué Frédéric Lefebvre.
Le Secrétaire d’État a rappelé les dernières actions du gouvernement : nouvelle norme de classement des hébergements, régime d’immatriculation des agences de voyages, baisse de la TVA dans la restauration, création de la marque France, plus large diffusion du Chèque Vacances, loi de développement et de modernisation des services touristiques…
« Longtemps considéré comme la dernière roue du carrosse, le tourisme doit s’appuyer sur une dynamique politique qui lui permette de mieux résister à la crise, afin d’en sortir plus vite », a expliqué Frédéric Lefebvre.
« Le politique attend de l’entrepreneur qu’il agisse. Et, pour se développer, toute entreprise a besoin d’être encouragée par les politiques », a confirmé Jean-Michel Couve, président du Groupe d’étude à l’Assemblé Nationale, Secrétaire national UMP (Hôtellerie, Restauration, Loisirs), partisan, lui aussi, d’une relation plus forte entre l’État et les professionnels.
« Nous devons changer notre logiciel ! Mettre au point des systèmes d’entrée par passion, pour attirer une clientèle plus jeune et allonger la durée des séjours. Nous sommes d’ailleurs en train de changer le site Internet d’Atout France », a indiqué Frédéric Lefebvre.
Le Secrétaire d’État a rappelé les dernières actions du gouvernement : nouvelle norme de classement des hébergements, régime d’immatriculation des agences de voyages, baisse de la TVA dans la restauration, création de la marque France, plus large diffusion du Chèque Vacances, loi de développement et de modernisation des services touristiques…
« Longtemps considéré comme la dernière roue du carrosse, le tourisme doit s’appuyer sur une dynamique politique qui lui permette de mieux résister à la crise, afin d’en sortir plus vite », a expliqué Frédéric Lefebvre.
« Le politique attend de l’entrepreneur qu’il agisse. Et, pour se développer, toute entreprise a besoin d’être encouragée par les politiques », a confirmé Jean-Michel Couve, président du Groupe d’étude à l’Assemblé Nationale, Secrétaire national UMP (Hôtellerie, Restauration, Loisirs), partisan, lui aussi, d’une relation plus forte entre l’État et les professionnels.
Le tourisme en France à travers les chiffres
En France, le secteur du tourisme représente 7,1 % du PIB, 112,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 46,3 milliards drainés par les 82 millions de touristes étrangers en 2010.