Vue du centre historique de Vitoria. De ce passé, la ville a conservé son centre médiéval, avec ses rues à arcades bordées de palais et de couvents, mais aussi d’imposantes demeures aux magnifiques portails décorés de blasons - DR : OT Espagne
En espagnol, c’est "Vitoria", en basque, "Gasteiz".
Officiellement, Vitoria-Gasteiz (V-G) est la capitale de la province d'Alava et de la communauté autonome du Pays basque en Espagne.
La légende explique le statut de Vitoria : « La Biscaye, avec Bilbao, était capitale des affaires, avec les banques et l’industrie, Saint-Sébastien avait le tourisme et la culture, la province d'Alava et son chef-lieu n’avait rien, on lui confia le siège du gouvernement basque en 1980 ».
Située à un carrefour quasi-millénaire, la ville a été, au fil de l’Histoire, un point stratégique important, aussi bien sur un plan militaire, commercial ou culturel.
Officiellement, Vitoria-Gasteiz (V-G) est la capitale de la province d'Alava et de la communauté autonome du Pays basque en Espagne.
La légende explique le statut de Vitoria : « La Biscaye, avec Bilbao, était capitale des affaires, avec les banques et l’industrie, Saint-Sébastien avait le tourisme et la culture, la province d'Alava et son chef-lieu n’avait rien, on lui confia le siège du gouvernement basque en 1980 ».
Située à un carrefour quasi-millénaire, la ville a été, au fil de l’Histoire, un point stratégique important, aussi bien sur un plan militaire, commercial ou culturel.
La cathédrale Santa Maria, un temple gothique du XIIIe siècle
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De ce passé, la ville a conservé son centre médiéval, avec ses rues à arcades bordées de palais et de couvents, mais aussi d’imposantes demeures aux magnifiques portails décorés de blasons.
Au cœur de ce quartier, la cathédrale Santa Maria, bâtie sur la place éponyme, est considérée comme un temple gothique du XIIIe siècle.
Construite sur les ruines d’une église du bourg de Gasteiz, elle a fait office de forteresse pour la protection de la ville. Ce qui explique le gigantisme des murs, qui atteignent les 20 mètres. L’édifice a connu d’innombrables restaurations.
Aujourd’hui encore, on observe de spectaculaires travaux en parcourant les couloirs, le chemin de ronde et les passerelles suspendues autour de l’édifice.
La cathédrale abrite aussi une intéressante collection de peintures avec des œuvres de Rubens, Van Dyck et du Caravage.
Au cœur de ce quartier, la cathédrale Santa Maria, bâtie sur la place éponyme, est considérée comme un temple gothique du XIIIe siècle.
Construite sur les ruines d’une église du bourg de Gasteiz, elle a fait office de forteresse pour la protection de la ville. Ce qui explique le gigantisme des murs, qui atteignent les 20 mètres. L’édifice a connu d’innombrables restaurations.
Aujourd’hui encore, on observe de spectaculaires travaux en parcourant les couloirs, le chemin de ronde et les passerelles suspendues autour de l’édifice.
La cathédrale abrite aussi une intéressante collection de peintures avec des œuvres de Rubens, Van Dyck et du Caravage.
La ville recèle aussi une multitude de musées
Bordées de bars à tapas aux comptoirs de bois, les rues les plus pittoresques mènent de la cathédrale à la Place Virgen Bianca -DR : OT Espagne
Bordées de bars à tapas aux comptoirs de bois, les rues les plus pittoresques mènent de la cathédrale à la Place Virgen Bianca.
Les étapes sont multiples, il faut prendre son temps. C’est le cœur de la ville, point de convergence entre les artères anciennes et modernes.
Dominée par la statue de Wellington, elle est entourée d’immeubles anciens sur lesquels ont été ajoutés des bow-windows au début du siècle dernier.
Son emplacement privilégié en fait un point de rendez-vous idéal, tant pour les autochtones que les touristes.
La ville recèle aussi une multitude de musées. Certes, on ne peut pas tous les visiter, mais il faut passer par le musée d’archéologie ou l’on trouve des sculptures et des stèles romaines et préhistoriques de toute la région.
Une halte également s’impose au musée des Beaux-Arts, qui rassemble une collection d’art sacré avec des œuvres flamandes, des vierges gothiques et des tableaux de Ribeira.
L’art basque et contemporain trouvent aussi leur place avec des œuvres de Picasso, Miro, Tapiés, Saura.
Plus insolite, le minuscule Musée des jeux de cartes mérite le détour. Il rassemble une collection de cartes à jouer du XVe siècle à nos jours.
Une petite imprimerie est reconstituée avec les planches, presses, massicots qui, jadis, ont été utilisés dans la fabrication des jeux, une spécialité de la ville.
Les étapes sont multiples, il faut prendre son temps. C’est le cœur de la ville, point de convergence entre les artères anciennes et modernes.
Dominée par la statue de Wellington, elle est entourée d’immeubles anciens sur lesquels ont été ajoutés des bow-windows au début du siècle dernier.
Son emplacement privilégié en fait un point de rendez-vous idéal, tant pour les autochtones que les touristes.
La ville recèle aussi une multitude de musées. Certes, on ne peut pas tous les visiter, mais il faut passer par le musée d’archéologie ou l’on trouve des sculptures et des stèles romaines et préhistoriques de toute la région.
Une halte également s’impose au musée des Beaux-Arts, qui rassemble une collection d’art sacré avec des œuvres flamandes, des vierges gothiques et des tableaux de Ribeira.
L’art basque et contemporain trouvent aussi leur place avec des œuvres de Picasso, Miro, Tapiés, Saura.
Plus insolite, le minuscule Musée des jeux de cartes mérite le détour. Il rassemble une collection de cartes à jouer du XVe siècle à nos jours.
Une petite imprimerie est reconstituée avec les planches, presses, massicots qui, jadis, ont été utilisés dans la fabrication des jeux, une spécialité de la ville.
Bouchons sur la route
A une quarantaine de kilomètres de Vitoria, la cité médiévale de Laguardia.
Bâtie sur une colline pour être la gardienne du royaume (d’où son nom), cette bastide du Moyen-Âge est une des plus jolies villes de la région.
C’est aussi la porte d’entrée et la capitale du célèbre vignoble de la Rioja Alavesa.
Toutes ces belles maisons de pierres dorées possèdent leurs propres caves identifiables aux grilles d’aération sur le sol. On en dénombre près de 300 dans le centre historique.
Ici, on est au cœur d’une étroite frange de riches terres rouges où poussent notamment la vigne et les oliviers, entre l’Ebre et la sierra Cantabria. Avec 1 400 mètres d’altitude, la montagne protège la Rioja des pluies et des vents du nord.
Ce climat favorise la culture d’un raisin d’exception donnant les vins de la Rioja, qui se classent parmi les grands crus. Élaborés selon une technique bordelaise mise au point au XVIIIe siècle, ils se distinguent par leur aptitude à vieillir en fut de chêne.
On peut très facilement - et très agréablement - les découvrir et déguster en se rendant dans une des nombreuses bodegas ouvertes au public comme la cave familiale de Luis Canas à Villabuena ou celle ultra moderne de Baigorri à Samaniego, ou bien encore la bodega d’Ysios, ondulant superbement sur fond de sierra (œuvre de Santiago Calatrava).
C’est un des nombreux « pacs » (réussi) entre viticulture et architecture contemporaine !
Bâtie sur une colline pour être la gardienne du royaume (d’où son nom), cette bastide du Moyen-Âge est une des plus jolies villes de la région.
C’est aussi la porte d’entrée et la capitale du célèbre vignoble de la Rioja Alavesa.
Toutes ces belles maisons de pierres dorées possèdent leurs propres caves identifiables aux grilles d’aération sur le sol. On en dénombre près de 300 dans le centre historique.
Ici, on est au cœur d’une étroite frange de riches terres rouges où poussent notamment la vigne et les oliviers, entre l’Ebre et la sierra Cantabria. Avec 1 400 mètres d’altitude, la montagne protège la Rioja des pluies et des vents du nord.
Ce climat favorise la culture d’un raisin d’exception donnant les vins de la Rioja, qui se classent parmi les grands crus. Élaborés selon une technique bordelaise mise au point au XVIIIe siècle, ils se distinguent par leur aptitude à vieillir en fut de chêne.
On peut très facilement - et très agréablement - les découvrir et déguster en se rendant dans une des nombreuses bodegas ouvertes au public comme la cave familiale de Luis Canas à Villabuena ou celle ultra moderne de Baigorri à Samaniego, ou bien encore la bodega d’Ysios, ondulant superbement sur fond de sierra (œuvre de Santiago Calatrava).
C’est un des nombreux « pacs » (réussi) entre viticulture et architecture contemporaine !
Vallée du sel
A une vingtaine de kilomètres de Vitoria, le village de Anana, classé monument historique, a longtemps vécu de l’exploitation du sel, apporté par les eaux de la rivière Muera.
Les terrasses forment un curieux décor qui semble saupoudré.
La « vallée du sel » c’est là. Un projet de réaménagement a permis la visite de cette exploitation salière et a redynamisé cette exploitation qui existe depuis les Romains.
www.vallesalado.com
Les terrasses forment un curieux décor qui semble saupoudré.
La « vallée du sel » c’est là. Un projet de réaménagement a permis la visite de cette exploitation salière et a redynamisé cette exploitation qui existe depuis les Romains.
www.vallesalado.com
Repères
Renseignements
Office espagnol du tourisme
www.spain.info/fr
Tel : 01 45 03 82 56
Coup de cœur
A proximité de la cathédrale Santa Maria, à Vitoria, le restaurant El Portalon, en plein centre historique. Dans une bâtisse du XVIe siècle restaurée à l’authentique, une table de qualité (pour 35-40€) avec 5 entrées, plat (viande ou poisson) et dessert, eau minérale et café compris.
En revanche, le vin n’est pas inclus, mais la carte propose ici tous les vins du vignoble de la Rioja (à partir de 1,5 € le verre, nous sommes loin des tarifs de l’Hexagone !)
www.restauranteelportalon.com
Office espagnol du tourisme
www.spain.info/fr
Tel : 01 45 03 82 56
Coup de cœur
A proximité de la cathédrale Santa Maria, à Vitoria, le restaurant El Portalon, en plein centre historique. Dans une bâtisse du XVIe siècle restaurée à l’authentique, une table de qualité (pour 35-40€) avec 5 entrées, plat (viande ou poisson) et dessert, eau minérale et café compris.
En revanche, le vin n’est pas inclus, mais la carte propose ici tous les vins du vignoble de la Rioja (à partir de 1,5 € le verre, nous sommes loin des tarifs de l’Hexagone !)
www.restauranteelportalon.com