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Air Charter Connections : malgré la concurrence, la profession affiche sa solidarité

Soirée Air Charter Connections


Le courtier aérien Air Charter Connections a réuni, mardi 28 avril, une quarantaine de représentants de compagnies aériennes. Une invitation sans objet précis, à part affirmer la solidarité des acteurs d’un métier ô combien chahuté. Occasion aussi d’annoncer une initiative visant à organiser et clarifier le métier de courtier aérien.


Rédigé par Yves Barraud le Vendredi 1 Mai 2009

Cette invitation à partager un verre a été lancée par Claude Giunta d’Air Charter Connections, sans autre motivation que celle de resserrer les liens entre les pros de l’aérien.

« Un événement amical », assure l’intéressé. « Parce que malgré la concurrence, une solidarité de fond unit tous les acteurs d’un métier difficile ».

Et, effectivement, elles ont répondu présent, les compagnies françaises (Air France, Corsairfly, Transavia, XL Airways, Aigle Azur, Air Tahiti Nui, Twin Jet, Pan Européenne, Europe Airpost…) et d’Afrique du Nord (RAM, Air Algérie, Tunisair).

Occasion aussi d’un petit bilan sur l’activité de courtier aérien d’Air Charter Connections qui, de ses bureaux de Paris, de Londres et Palma (Espagne), déploie deux activités distinctes : La mise en relation entre agences de com’ événementielle et compagnies aériennes, pour l’organisation d’événements d’entreprises (incentives, conventions…).

Courtier aérien : un business de 150 à 200 millions d’€

Claude Giunta - Air Charter Connections
Claude Giunta - Air Charter Connections
Et la location d’avions entre compagnies. « Les courtiers aériens français brassent un volume d’affaires annuel de 150 à 200 millions d’€ », analyse Claude Giunta. « L’activité d’Air Charter Connections représente 20.000 heures de vol à l’année. Sur la France, notre CA se réalise à 80% avec l’événementiel et à 20% sur la location d’avions ».

À Londres, les pourcentages sont exactement l’inverse. Et quand on sait qu’en cette période, le business événementiel se contracte de -15 à -20%, et celui de la location de -50%, le bureau parisien s’en trouve nettement moins impacté… négativement.

Dans ce contexte tendu, Claude Giunta garde le moral : « Ce que je vais vous dire peut paraître bien banal, mais je constate que les compagnies font vraiment front face aux difficultés. Elles leur imposent d’être plus réactives, plus créatives, tant en termes de méthodes de travail que d’offres.

Toutes se posent la question : Qu’est-ce que je peux faire pour dynamiser mes ventes ? Toutes cherchent des solutions originales pour remplir leurs avions. Toutes ont un même discours : Il n’y a pas de raison d’arrêter de voyager !
».

Un discours qui semble relever (un peu quand même) de l’auto persuasion à l’optimisme. Pour autant, Claude Giunta prépare l’avenir puisqu’il planche actuellement, avec la Direction générale de l’Aviation civile et ses concurrents, sur une « Charte du courtier aérien », première étape en vue de clarifier et d’organiser ce métier.

« N’importe qui peut l’exercer. Pour commencer, nous souhaitons édicter quelques critères pour encadrer et garantir l’activité de courtier aérien ». Un avant-projet devrait voir le jour fin mai.

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