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Crise ou pas, le Groupe Marriott ne baisse pas la garde...

30 000 nouvelles chambres cette année


Le groupe hôtelier maintient son programme d’expansion. 30 000 chambres sous différentes enseignes devraient renforcer le parc cette année.Le président du groupe était à Londres aussi pour fêter le 80ème anniversaire du mythique Grosvenor House, géré depuis 2004 par le groupe américain, sous l’enseigne JW Marriott.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Mercredi 22 Avril 2009

L'hôtel Marriott Champs Elysées - géré par Marriott Hotels et propriété de la Société d'Investissement Strategic Hotels & Resorts
L'hôtel Marriott Champs Elysées - géré par Marriott Hotels et propriété de la Société d'Investissement Strategic Hotels & Resorts
Les résultats trimestriels annoncés aujourd’hui par le groupe hôtelier Marriott seront-ils en ligne avec ceux de l’industrie aux Etats-Unis où le rev/par accuse actuellement une baisse estimée entre 15 et 25% ?

Bill Marriott, le président du groupe, avoue que son entreprise souffre de la crise économique, « comme l’ensemble des hôteliers ».

C’est d’ailleurs pour cette raison que Standard &Poor's vient de baisser d’un cran la notation du groupe à BBB-. « Cela ne nous fait pas plaisir mais nous ne sommes pas les seuls à être sanctionnés », commente le président de Marriott qui aligne les arguments pour rassurer sur l’avenir du groupe.

Tout d’abord, il y a cette ligne de crédit revolving de 2,5 milliards de dollars qui permet de combler la baisse des revenus. Ensuite, il y a la large gamme d’enseignes qui permet de proposer une alternative plus économique aux voyageurs cherchant à réduire leurs dépenses de voyages.

Une sortie de crise sans trop de dommages ?

Bill Marriott voit aussi des prémices de reprise, çà et là, comme le remplissage correct des hôtels de Floride pendant les vacances de Pâques, ou encore un timide retour des voyageurs d’affaires aux Etats-Unis.

Mais surtout, le patron de Marriott se félicite de n’être qu’une entreprise de management hôtelier sans détenir les murs de ses différents établissements. « Notre endettement serait beaucoup plus élevé si nous avions investi dans l’immobilier ».

Si le groupe hôtelier a donc toutes les raisons de croire à une sortie de crise sans trop de dommages, il n’en surveille pas moins la santé financière des propriétaires des établissements. « Nous avons eu une réunion récemment avec les propriétaires américains. Il y a des inquiétudes sur six à huit établissements seulement ».

Ailleurs dans le monde, le plan de développement des différentes enseignes continue, crise ou pas.
Ainsi, le groupe vient d’inaugurer deux établissements à Londres. Le premier, un hôtel à l’enseigne Marriott à Twickenham, le second, un Courtyard à l’aéroport de Gatwick.

Le président du groupe était également présent à Londres pour fêter le 80ème anniversaire du mythique Grosvenor House, géré depuis 2004 par le groupe américain, sous l’enseigne JW Marriott.

Le groupe compte désormais 11 établissements dans la capitale britannique avant que n’ouvrent le Lingfield Park Country Club l’année prochaine et le Renaissance de la gare Saint Pancras de l’Eurostar fin 2010.

Editions : établissements recherchés à Londres et Paris

Bill Marriott voit aussi des prémices de reprise, çà et là, comme le remplissage correct des hôtels de Floride pendant les vacances de Pâques, ou le timide retour des voyageurs d’affaires aux Etats-Unis.
Bill Marriott voit aussi des prémices de reprise, çà et là, comme le remplissage correct des hôtels de Floride pendant les vacances de Pâques, ou le timide retour des voyageurs d’affaires aux Etats-Unis.
Le programme d’ouverture porte sur 30 000 chambres rien que cette année, notamment en Chine, Inde et Amérique du Sud.

Et puis, il y a deux établissements américains de plus d’un millier de chambres chacun, le premier à San Antonio, l’autre à Downtown Los Angeles.

En 2011, ce sera Munich qui accueillera la première implantation européenne de l’enseigne Residence Inn.

Même Editions, l’enseigne sophistiquée développée en coopération avec le designer Ian Schrager garde son plan de développement. Après Barcelone, le groupe cherche un établissement à Londres et un autre à Paris.

Pourquoi pas, dans ce cas de figure un établissement indépendant à convertir. « Il y a en Europe 30% des hôtels qui ne font pas partie d’une enseigne de groupe.

La crise va obliger ces indépendants à trouver une solution pour survivre et exister sur le canal de distribution de l’internet. »
, estime Bill Marriott qui, à l’évidence, veut tirer partie de la consolidation qu’il prédit.

En attendant, le groupe fait néanmoins des économies. Il ne sera pas présent pour la deuxième année consécutive au Pow Wow, le rendez-vous annuel du réceptif américain.

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