Il est 10 heures à Paris, 9 h chez nos voisins d'outre-manche quand la direction de Thomas Cook s'élance pour dévoiler les chiffres annuels du voyagiste.
Alors que les millions sont déversés aux oreilles du public présent, la bourse de Londres sanctionne lourdement les choix stratégique du tour-opérateur (TO).
A midi, l'action perd plus de 9%. La raison de ce retournement est à chercher du côté des mauvais résultats enregistrés au Royaume-Uni.
En l'espace d'un an, le bénéfice avant impôt résultant de l'activité de Thomas Cook dans le pays a ainsi dévissé de 35%.
Ce mauvais pas est expliqué par un positionnement stratégique sur l'Espagne, qui n'a semble-t-il par porté ses fruits. Et la direction d'expliquer que la "faiblesse de la livre sterling, conjuguée à une inflation des prix de l'hôtellerie, et l'augmentation de la capacité aérienne ont fait du marché espagnol un des plus concurrentiels en Europe."
En effet, la pression mise sur les prix de vente a entraîné une importante érosion de la marge nette réalisée sur les voyages à destination de la péninsule ibérique. Pour contre-balancer la nouvelle, la décision a été prise de se positionner sur des destinations plus rentables, et en forte croissance que sont la Turquie ou l’Égypte.
Au-delà de cette déconvenue, très peu appréciée par les marchés financiers, Thomas Cook s'est montré plus conquérant en dehors de ses terres, avec des croissances de 37% en Europe continentale, et près de 11% dans le Nord de l'Europe.
Alors que les millions sont déversés aux oreilles du public présent, la bourse de Londres sanctionne lourdement les choix stratégique du tour-opérateur (TO).
A midi, l'action perd plus de 9%. La raison de ce retournement est à chercher du côté des mauvais résultats enregistrés au Royaume-Uni.
En l'espace d'un an, le bénéfice avant impôt résultant de l'activité de Thomas Cook dans le pays a ainsi dévissé de 35%.
Ce mauvais pas est expliqué par un positionnement stratégique sur l'Espagne, qui n'a semble-t-il par porté ses fruits. Et la direction d'expliquer que la "faiblesse de la livre sterling, conjuguée à une inflation des prix de l'hôtellerie, et l'augmentation de la capacité aérienne ont fait du marché espagnol un des plus concurrentiels en Europe."
En effet, la pression mise sur les prix de vente a entraîné une importante érosion de la marge nette réalisée sur les voyages à destination de la péninsule ibérique. Pour contre-balancer la nouvelle, la décision a été prise de se positionner sur des destinations plus rentables, et en forte croissance que sont la Turquie ou l’Égypte.
Au-delà de cette déconvenue, très peu appréciée par les marchés financiers, Thomas Cook s'est montré plus conquérant en dehors de ses terres, avec des croissances de 37% en Europe continentale, et près de 11% dans le Nord de l'Europe.
L'hôtellerie comme axe de développement, l'aérien s'envole
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Si l'Espagne subit la concurrence à outrance des voyagistes, il est des pays dans lesquels Thomas Cook tire un bénéfice du retour des touristes.
A commencer par la Turquie, où les Russes sont de retour (ventes multipliées par deux), après une année de boycott imposé par le Kremlin. L’Égypte et les pays touchés par le printemps arabe connaissent un net retour de voyageurs, et par ailleurs les hôtels en marque propre connaissent un véritable succès.
Les 190 établissements répartis dans 16 pays du monde ont vu leur taux de recommandation s'élever, et leurs ventes bondir de 10% lors de l'été 2017. Les différentes enseignent accueilleront au cours des 18 prochains, 20 nouvelles adresses.
De plus, pour accélérer la croissance du pôle hébergement un partenariat sera signé au cours de l'année 2018 avec LMEY, dans le but de développer son portefeuille, en créant une plate-forme commune d'investissement hôtelier.
L'hébergement n'est pas l'unique source de satisfaction pour Thomas Cook. La division aérienne se porte très bien avec un accroissement de son bénéfice avant impôt en hausse de 42%, pour 17,5 millions de personnes transportées, via les 93 appareils propriétés du groupe.
Pour surfer sur cette spirale positive, de nouvelles lignes long-courriers verront le jour en 2018 et le groupe compte développer les canaux de distribution des billets.
A commencer par la Turquie, où les Russes sont de retour (ventes multipliées par deux), après une année de boycott imposé par le Kremlin. L’Égypte et les pays touchés par le printemps arabe connaissent un net retour de voyageurs, et par ailleurs les hôtels en marque propre connaissent un véritable succès.
Les 190 établissements répartis dans 16 pays du monde ont vu leur taux de recommandation s'élever, et leurs ventes bondir de 10% lors de l'été 2017. Les différentes enseignent accueilleront au cours des 18 prochains, 20 nouvelles adresses.
De plus, pour accélérer la croissance du pôle hébergement un partenariat sera signé au cours de l'année 2018 avec LMEY, dans le but de développer son portefeuille, en créant une plate-forme commune d'investissement hôtelier.
L'hébergement n'est pas l'unique source de satisfaction pour Thomas Cook. La division aérienne se porte très bien avec un accroissement de son bénéfice avant impôt en hausse de 42%, pour 17,5 millions de personnes transportées, via les 93 appareils propriétés du groupe.
Pour surfer sur cette spirale positive, de nouvelles lignes long-courriers verront le jour en 2018 et le groupe compte développer les canaux de distribution des billets.
La saison 2018, bon ou mauvais départ?
Alors qu'une vague de froid a touché la France ces derniers jours, la saison hivernale paraît bien lancée chez Thomas Cook. 58% du programme est d'ores et déjà vendu, soit un accroissement de 5%, les Canaries soutiennent la hausse, avec une forte demande.
La croissance en volume est pour le moment considérée comme étant "bonne" en Russie, et en France selon la direction.
Dans le même temps, la compagnie aérienne connaît une progression de 9% de ses réservations sur les court et moyen-courriers, découlant du regain d'intérêt pour l’Égypte.
Même s'il est trop tôt pour augurer des chiffres de l'été 2018, le démarrage est jugé bon notamment avec une forte demande pour la Turquie, l’Égypte, et la Grèce venant, on l'espère du côté de la direction "atténuer les pressions causées par les chiffres de l'Espagne".
Et ce matin, pendant que Thomas Cook présente ses chiffres et cherche des motifs d'espoir, ses concurrents prennent eux aussi chemin de la chute libre, dans une bourse de Londres qui ne permet aucun faux pas.
La croissance en volume est pour le moment considérée comme étant "bonne" en Russie, et en France selon la direction.
Dans le même temps, la compagnie aérienne connaît une progression de 9% de ses réservations sur les court et moyen-courriers, découlant du regain d'intérêt pour l’Égypte.
Même s'il est trop tôt pour augurer des chiffres de l'été 2018, le démarrage est jugé bon notamment avec une forte demande pour la Turquie, l’Égypte, et la Grèce venant, on l'espère du côté de la direction "atténuer les pressions causées par les chiffres de l'Espagne".
Et ce matin, pendant que Thomas Cook présente ses chiffres et cherche des motifs d'espoir, ses concurrents prennent eux aussi chemin de la chute libre, dans une bourse de Londres qui ne permet aucun faux pas.