La banque garant récolte l’argent auprès des agences selon une durée définie (tous les 8, 15 jours ou plus) et le reverse au BSP ou directement aux compagnies aériennes en temps et en heure
Rien ne va plus entre les compagnies aériennes et les agents de voyages français.
Le montant de 16 millions d’euros représentant les impayés des agences en 2008 a incité les compagnies à renforcer les conditions de l’agrément IATA, provoquant ainsi la colère des distributeurs.
Pourtant, il existe une solution alternative avec un organisme bancaire jouant l’intermédiaire garant des paiements des agences aux compagnies aériennes et garant des remboursements éventuels en cas de défaillance des compagnies.
Cette solution, Christian Coulaud, le Pdg de Runaworld y travaille depuis deux ans pour sa propre entreprise. Son moteur de recherche tarifaire est en effet utilisé par près de 200 agences clientes ne disposant pas d’un agrément IATA et qui souhaite néanmoins faire de la billetterie.
Et il a eu, comme les compagnies aériennes, à faire face à quelques impayés d’agences.
Le montant de 16 millions d’euros représentant les impayés des agences en 2008 a incité les compagnies à renforcer les conditions de l’agrément IATA, provoquant ainsi la colère des distributeurs.
Pourtant, il existe une solution alternative avec un organisme bancaire jouant l’intermédiaire garant des paiements des agences aux compagnies aériennes et garant des remboursements éventuels en cas de défaillance des compagnies.
Cette solution, Christian Coulaud, le Pdg de Runaworld y travaille depuis deux ans pour sa propre entreprise. Son moteur de recherche tarifaire est en effet utilisé par près de 200 agences clientes ne disposant pas d’un agrément IATA et qui souhaite néanmoins faire de la billetterie.
Et il a eu, comme les compagnies aériennes, à faire face à quelques impayés d’agences.
Un système qui pourrait être étendu à la profession
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« Je me suis inspiré du principe de la centrale de paiement Loisirs telle qu’elle existe dans les réseaux.
Sauf que pour la billetterie, il faut un système informatique beaucoup plus élaboré qui puisse gérer les flux de façon adéquate ».
La banque qui prend le rôle de garant récolte l’argent auprès des agences selon un rythme défini en accord avec elles : tous les 8 jours, tous les 15 jours ou plus rarement tous les mois et le reverse au BSP ou directement aux compagnies aériennes en temps et en heure.
« Dans mon schéma, la banque dont le métier est de se rémunérer sur la trésorerie ne facture pas le service. En revanche, la structure a un coût de fonctionnement qui est répercuté sur l’agence à hauteur de 0,30% ».
Le système sera mis en place chez Runaworld début janvier mais Christian Coulaud estime qu’il pourrait être étendu à l’ensemble de la profession.
Sauf que pour la billetterie, il faut un système informatique beaucoup plus élaboré qui puisse gérer les flux de façon adéquate ».
La banque qui prend le rôle de garant récolte l’argent auprès des agences selon un rythme défini en accord avec elles : tous les 8 jours, tous les 15 jours ou plus rarement tous les mois et le reverse au BSP ou directement aux compagnies aériennes en temps et en heure.
« Dans mon schéma, la banque dont le métier est de se rémunérer sur la trésorerie ne facture pas le service. En revanche, la structure a un coût de fonctionnement qui est répercuté sur l’agence à hauteur de 0,30% ».
Le système sera mis en place chez Runaworld début janvier mais Christian Coulaud estime qu’il pourrait être étendu à l’ensemble de la profession.
Le BSP conservé dans une 1ère étape
« Nous ne nous passerons pas du BSP dans un premier temps, mais cet organisme qui ne fait que jouer les intermédiaires, a un coût pour les compagnies aériennes.
Or, avec la technologie internet, ces dernières savent désormais se passer de plus en plus des GDS. Alors, pourquoi ne se passeraient-elles pas aussi d’un intermédiaire coûteux comme le BSP ? »
Le modèle reste bien sûr à peaufiner, notamment pour apporter la même garantie de remboursement en cas de défaillance d’une compagnie aérienne.
En attendant de convaincre la profession, Christian Coulaud pourrait bien voir refluer vers lui les agences qui abandonneront leur agrément dès la fin de l’année pour ne pas se plier aux nouvelles conditions de IATA France.
Or, avec la technologie internet, ces dernières savent désormais se passer de plus en plus des GDS. Alors, pourquoi ne se passeraient-elles pas aussi d’un intermédiaire coûteux comme le BSP ? »
Le modèle reste bien sûr à peaufiner, notamment pour apporter la même garantie de remboursement en cas de défaillance d’une compagnie aérienne.
En attendant de convaincre la profession, Christian Coulaud pourrait bien voir refluer vers lui les agences qui abandonneront leur agrément dès la fin de l’année pour ne pas se plier aux nouvelles conditions de IATA France.