Georges Colson, président du SNAV
Il souhaite bonne route au nouveau « méga » réseau sans oublier qu'il est aussi président du Conseil de Surveillance de Fram. Il se réjouit du résultat de l'élection du nouveau président de l'APS, « un ami proche ».
Il donne un vrai coup de chapeau au ministre Hervé Novelli pour son écoute et sa combativité quand il a fallu défendre le projet de loi « Tourisme » auprès des sénateurs. Il faut maintenant convaincre les députés.
TourMaG.com. Votre sentiment sur la fusion Afat/Selectour. Etiez-vous au courant ?
Georges Colson. Je savais qu'un rapprochement se préparait. Je ne m'attendais pas à une fusion. Président du SNAV, je dois prendre du recul. On peut en effet penser qu'il y a en France trop de réseaux volontaires en concurrence directe.
Le programme de cette fusion semble clair et bien tracé encore faut-il obtenir l'adhésion spontanée des adhérents qui sont des chefs d'entreprise indépendants. Elle demandera certainement des sacrifices.
Beaucoup devront laisser leur identité et annuler des années d'efforts. Cette fusion permettra de faire des économies d'échelle tout en devenant un facteur important de la distribution. Mon souhait et que cette fusion réussisse.
Il donne un vrai coup de chapeau au ministre Hervé Novelli pour son écoute et sa combativité quand il a fallu défendre le projet de loi « Tourisme » auprès des sénateurs. Il faut maintenant convaincre les députés.
TourMaG.com. Votre sentiment sur la fusion Afat/Selectour. Etiez-vous au courant ?
Georges Colson. Je savais qu'un rapprochement se préparait. Je ne m'attendais pas à une fusion. Président du SNAV, je dois prendre du recul. On peut en effet penser qu'il y a en France trop de réseaux volontaires en concurrence directe.
Le programme de cette fusion semble clair et bien tracé encore faut-il obtenir l'adhésion spontanée des adhérents qui sont des chefs d'entreprise indépendants. Elle demandera certainement des sacrifices.
Beaucoup devront laisser leur identité et annuler des années d'efforts. Cette fusion permettra de faire des économies d'échelle tout en devenant un facteur important de la distribution. Mon souhait et que cette fusion réussisse.
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TM.com. Ne trouvez-vous pas qu'un grand réseau de distribution a besoin de s'adosser à une production forte ?
G.C. A mon avis leur stratégie ne devra pas s'arrêter à une simple grande centrale d'achats. Quant aux fournisseurs, ils ne donneront pas davantage.
Ils ont atteint le maximum. La nouvelle entité devra certainement développer un partenariat étroit et s'engager au sens fort avec certains fournisseurs s'ils veulent répondre au danger de « bi-polarisation ».
TM.com. Ce partenariat privilégié pourrait-il se faire avec Fram et son enseigne qui, dans le secteur touristique, bénéficient de l'un des meilleurs taux de notoriété spontanée ?
G.C. Silence
G.C. A mon avis leur stratégie ne devra pas s'arrêter à une simple grande centrale d'achats. Quant aux fournisseurs, ils ne donneront pas davantage.
Ils ont atteint le maximum. La nouvelle entité devra certainement développer un partenariat étroit et s'engager au sens fort avec certains fournisseurs s'ils veulent répondre au danger de « bi-polarisation ».
TM.com. Ce partenariat privilégié pourrait-il se faire avec Fram et son enseigne qui, dans le secteur touristique, bénéficient de l'un des meilleurs taux de notoriété spontanée ?
G.C. Silence
TM.com. Pensez-vous que le réseau Selectour puisse aller dans le sillage Afat pour renouveler son adhésion globale au SNAV ?
G.C. Le sujet n'a pas été abordé. L'un des réseaux, AFAT, est en effet un adhérent SNAV fidèle. L'autre qui était un pionnier actif a démissionné.
Il laisse le choix individuel à ses adhérents qui, de ce fait, ne bénéficient plus de la réduction de 40 % accordée aux réseaux volontaires. Je ne comprends toujours pas cette position mais je ne désespère pas.
TM.com. Avez-vous remarqué que le bilan 2008 de Selectour fait apparaître un bénéfice net de 200 198 euros ?
G.C. J'ai en effet remarqué qu'il correspondait au montant 2008 des cotisations SNAV qui n'ont pas été réglées.
G.C. Le sujet n'a pas été abordé. L'un des réseaux, AFAT, est en effet un adhérent SNAV fidèle. L'autre qui était un pionnier actif a démissionné.
Il laisse le choix individuel à ses adhérents qui, de ce fait, ne bénéficient plus de la réduction de 40 % accordée aux réseaux volontaires. Je ne comprends toujours pas cette position mais je ne désespère pas.
TM.com. Avez-vous remarqué que le bilan 2008 de Selectour fait apparaître un bénéfice net de 200 198 euros ?
G.C. J'ai en effet remarqué qu'il correspondait au montant 2008 des cotisations SNAV qui n'ont pas été réglées.
TM.com. Les appels des cotisations 2009 ont été lancées en février. Avez-vous donné une date limite ? Quels sont les retours ?
G.C. Nous l'avons dit lors de notre Assemblée Générale, le budget SNAV 2009 est prévu avec un déficit. Mais je rassure tout le monde, nos réserves nous permettent de ne pas avoir de souci. La procédure 2009 est nouvelle.
Ce n'est plus le SNAV qui facture directement. Le montant de l'adhésion se calcule désormais en fonction du nombre de salariés. Les adhérents ont reçu la grille des cotisations. A eux de nous envoyer le règlement en fonction de leurs effectifs accompagné d'un justificatif.
Cette année, pour la première fois, l'adhésion apporte un service complémentaire pour les adhérents et l'ensemble de leurs salariés avec la remise de la carte du SNAV.
TM.com. Quel est l'intéret de cette carte ?
G.C. C'est une carte professionnelle d'agent de voyages avec photographie. Valable pour une année elle donne à son détenteur la reconnaissance de nombreux prestataires de services. Notre partenariat avec Présence Assistance permet à l'agent de voyages de bénéficier gratuitement, pour tous ses déplacements, d'une assistance rapatriement, du remboursement des frais médicaux à l'étranger ainsi que d'un capital accident.
G.C. Nous l'avons dit lors de notre Assemblée Générale, le budget SNAV 2009 est prévu avec un déficit. Mais je rassure tout le monde, nos réserves nous permettent de ne pas avoir de souci. La procédure 2009 est nouvelle.
Ce n'est plus le SNAV qui facture directement. Le montant de l'adhésion se calcule désormais en fonction du nombre de salariés. Les adhérents ont reçu la grille des cotisations. A eux de nous envoyer le règlement en fonction de leurs effectifs accompagné d'un justificatif.
Cette année, pour la première fois, l'adhésion apporte un service complémentaire pour les adhérents et l'ensemble de leurs salariés avec la remise de la carte du SNAV.
TM.com. Quel est l'intéret de cette carte ?
G.C. C'est une carte professionnelle d'agent de voyages avec photographie. Valable pour une année elle donne à son détenteur la reconnaissance de nombreux prestataires de services. Notre partenariat avec Présence Assistance permet à l'agent de voyages de bénéficier gratuitement, pour tous ses déplacements, d'une assistance rapatriement, du remboursement des frais médicaux à l'étranger ainsi que d'un capital accident.
TM.com. Vous vous êtes beaucoup investi dans la rédaction du projet de loi de modernisation des services touristiques. Votre analyse sur ces travaux ?
G.C. Nous vivons un moment capital dans l'évolution de notre métier et, pour la première fois de notre histoire, avec l'APS pour la partie garantie financière, nous sommes en première ligne pour le défendre devant la loi.
C'est un travail énorme de contacts et de terrain que nous avons engagé pour que nos métiers ne soient pas mis en danger. Tout cela est encore mal perçu et mal compris par les professionnels du tourisme.
TM.com. En quoi ces travaux se traduisent-ils ?
G.C. Il a fallu se battre, déposé des amendements. L'adoption du projet de loi par le Sénat n'était vraiment pas acquise d'avance notamment en ce qui concerne la responsabilité de plein droit des agences de voyages.
Les sénateurs voulaient en rester là alors que le projet de loi limitait cette responsabilité aux conventions internationales. Ils voulaient par ailleurs étendre cette responsabilité à la billetterie aérienne.
Nous avons été entendus par le Rapporteur. Nous avons pris un lobbyiste. Nous avons travaillé pour remettre de l'ordre dans le secteur des coffrets cadeaux. Nous avons été entendu par le ministre Hervé Novelli qui, de son côté, a défendu avec succès ce projet devant les Sénateurs. Tout ce travail va maintenant se faire auprès des députés.
Le Rapporteur fait ses auditions. Il va y avoir une série d'amendements. Nous continuons à réclamer la suppression du plein droit en matière de responsabilité. Je compte sur les chambres syndicales régionales du SNAV pour faire du lobbying auprès de leurs députés.
G.C. Nous vivons un moment capital dans l'évolution de notre métier et, pour la première fois de notre histoire, avec l'APS pour la partie garantie financière, nous sommes en première ligne pour le défendre devant la loi.
C'est un travail énorme de contacts et de terrain que nous avons engagé pour que nos métiers ne soient pas mis en danger. Tout cela est encore mal perçu et mal compris par les professionnels du tourisme.
TM.com. En quoi ces travaux se traduisent-ils ?
G.C. Il a fallu se battre, déposé des amendements. L'adoption du projet de loi par le Sénat n'était vraiment pas acquise d'avance notamment en ce qui concerne la responsabilité de plein droit des agences de voyages.
Les sénateurs voulaient en rester là alors que le projet de loi limitait cette responsabilité aux conventions internationales. Ils voulaient par ailleurs étendre cette responsabilité à la billetterie aérienne.
Nous avons été entendus par le Rapporteur. Nous avons pris un lobbyiste. Nous avons travaillé pour remettre de l'ordre dans le secteur des coffrets cadeaux. Nous avons été entendu par le ministre Hervé Novelli qui, de son côté, a défendu avec succès ce projet devant les Sénateurs. Tout ce travail va maintenant se faire auprès des députés.
Le Rapporteur fait ses auditions. Il va y avoir une série d'amendements. Nous continuons à réclamer la suppression du plein droit en matière de responsabilité. Je compte sur les chambres syndicales régionales du SNAV pour faire du lobbying auprès de leurs députés.
T.M.com. Vos commentaires sur l'élection de Raoul Nabet le nouveau président de l'APS.
G.C. Ce fut une élection émouvante et tendue. Raoul Nabet est un ami de longue date que j'ai connu à Toulouse. J'ai beaucoup d'affinités avec lui et je ne m'en cache pas.
J'ai vu son entreprise se développer à Toulouse. Il a été président de la Chambre Syndicale Midi Pyrénées du SNAV. Nous allons réfléchir pour engager avec l'APS ainsi qu'avec le CETO des opérations communes.
T.M.C. Mais vous avez déjà avec l'APS des services regroupés comme l'après-vente, le juridique, vous faites stand commun dans les salons professionnels...
G.C. En effet ce sont des modules thématiques que nous avions élaborés dans un protocole en 2005 avec Olivier Delaire, le président de l'APS de l'époque. J'avais été élu président du SNAV en avril 2005, nous l'avions signé en septembre et il est décédé en octobre de la même année.
Nous n'avons pas pu aller très loin. Je souhaite développer un module de formation qui était dans notre protocole et qui n'a pas encore été engagé avec l'APS. Avec l'APS et d'autres partenaires je souhaite aussi engager des opérations de communication grand public.
Olivier Delaire et moi avions même envisagé une « Maison des Agents de Voyages » où se retrouveraient dans une même adresse, comme ce fut le cas dans le passé, les deux entités que sont l'APS et le SNAV.
G.C. Ce fut une élection émouvante et tendue. Raoul Nabet est un ami de longue date que j'ai connu à Toulouse. J'ai beaucoup d'affinités avec lui et je ne m'en cache pas.
J'ai vu son entreprise se développer à Toulouse. Il a été président de la Chambre Syndicale Midi Pyrénées du SNAV. Nous allons réfléchir pour engager avec l'APS ainsi qu'avec le CETO des opérations communes.
T.M.C. Mais vous avez déjà avec l'APS des services regroupés comme l'après-vente, le juridique, vous faites stand commun dans les salons professionnels...
G.C. En effet ce sont des modules thématiques que nous avions élaborés dans un protocole en 2005 avec Olivier Delaire, le président de l'APS de l'époque. J'avais été élu président du SNAV en avril 2005, nous l'avions signé en septembre et il est décédé en octobre de la même année.
Nous n'avons pas pu aller très loin. Je souhaite développer un module de formation qui était dans notre protocole et qui n'a pas encore été engagé avec l'APS. Avec l'APS et d'autres partenaires je souhaite aussi engager des opérations de communication grand public.
Olivier Delaire et moi avions même envisagé une « Maison des Agents de Voyages » où se retrouveraient dans une même adresse, comme ce fut le cas dans le passé, les deux entités que sont l'APS et le SNAV.
TM.com. Vos statuts n'ont rien de commun...
G.C. En effet et il n'est pas ici question de fusion ! Nos statuts juridiques et nos organisations n'ont rien de commun. L'Association Professionnelle de Solidarité est un organisme de garantie collective agréé par les ministères des Finances et du Tourisme.
Le SNAV a une vocation syndicaliste. Ce n'est pas un label. Je ne pourrai d'ailleurs pas affirmer dans cette campagne de communication que les agences de voyages SNAV sont meilleures que les autres.
Je le répète le SNAV travaille pour l'ensemble des agences de voyages et il a besoin de moyens c'est-à-dire d'adhésions.
G.C. En effet et il n'est pas ici question de fusion ! Nos statuts juridiques et nos organisations n'ont rien de commun. L'Association Professionnelle de Solidarité est un organisme de garantie collective agréé par les ministères des Finances et du Tourisme.
Le SNAV a une vocation syndicaliste. Ce n'est pas un label. Je ne pourrai d'ailleurs pas affirmer dans cette campagne de communication que les agences de voyages SNAV sont meilleures que les autres.
Je le répète le SNAV travaille pour l'ensemble des agences de voyages et il a besoin de moyens c'est-à-dire d'adhésions.