« La révolution de velours à la thaïlandaise n’a pas écorné durablement l’image de la destination. On peut faire confiance à l’évanescence des événements pour qu’un vrai redémarrage intervienne bientôt ».
« Quand j’ai vu arriver le premier dossier de réservation, mercredi, il y a déjà huit jours, j’ai poussé un soupir de soulagement.
Le lendemain, nous avons enregistré trois ou quatre dossiers et depuis, disons que c’est redevenu à un rythme au trois-quarts normal pour cette période de l‘année», estime Philippe Berthollet, spécialiste de la destination Thaïlande chez Best Tours.
De fait, Best Tours n’a plus grand-chose à vendre pour les vacances scolaires et surtout, les sièges d’avion se font rares.
« Mon stock Thai Airways est quasiment épuisé. Il me reste quatre sièges pour le départ du 21 décembre sur le premier vol de la chaîne charter sur Phuket assuré par XL Airways et huit sièges sur le départ du 28 décembre. Et nous sommes complets le 11 janvier !».
Autant dire que Best Tours s’interroge vraiment sur l’utilité d’une relance par le prix, alors que la Thaïlande entre dans la très haute saison. « Certes, les hôteliers ont fait des offres mais baisser les prix en très haute saison, ce n’est jamais bon. Cela casse toute la logique économique de la destination », estime Philippe Berthollet.
Le lendemain, nous avons enregistré trois ou quatre dossiers et depuis, disons que c’est redevenu à un rythme au trois-quarts normal pour cette période de l‘année», estime Philippe Berthollet, spécialiste de la destination Thaïlande chez Best Tours.
De fait, Best Tours n’a plus grand-chose à vendre pour les vacances scolaires et surtout, les sièges d’avion se font rares.
« Mon stock Thai Airways est quasiment épuisé. Il me reste quatre sièges pour le départ du 21 décembre sur le premier vol de la chaîne charter sur Phuket assuré par XL Airways et huit sièges sur le départ du 28 décembre. Et nous sommes complets le 11 janvier !».
Autant dire que Best Tours s’interroge vraiment sur l’utilité d’une relance par le prix, alors que la Thaïlande entre dans la très haute saison. « Certes, les hôteliers ont fait des offres mais baisser les prix en très haute saison, ce n’est jamais bon. Cela casse toute la logique économique de la destination », estime Philippe Berthollet.
Il ne faut justement pas attendre de miracle en matière d’aérien...
Autres articles
-
Pour reconquérir ses touristes la Thaïlande libéralise sa législation
-
État des lieux dans l’hôtellerie-restauration : le plus dur est à venir 🔑
-
Soraya Homchuen, nouvelle directrice de l’Office National du Tourisme de Thaïlande
-
L’Asie amorce sa réouverture aux touristes internationaux 🔑
-
Sri Lanka : Asia donne rendez-vous aux agences jeudi à 10h
Jacky Pilo de Voyageurs Associés ne partage pas cet avis. Au cours du salon ILTM axé sur le luxe, qui vient de se tenir à Cannes, il en a profité pour obtenir des réductions de 25 à 30% sur les établissements haut de gamme de Phuket et des îles.
« Le luxe semble avoir souffert davantage que les établissements de milieu de gamme des événements thaïlandais. Une dizaine d’hôtels 4/5 étoiles sont prêts à faire une nuit gratuite pour trois nuits payantes lorsque les clients ne souhaitent pas rester la semaine entière », précise-t-il.
Alors sans vouloir « jouer les vautours », Voyageurs Associés va sortir ses promos dans 48 heures « en espérant que l‘aérien suivra ».
Pour Philippe Marquenet de Visiteurs, il ne faut justement pas attendre de miracle en matière d’aérien. La surcharge carburant va-t-elle vraiment baisser ? Chez Visiteurs, on en doute alors que le poids de l’aérien représente les ¾ du prix d’un voyage en Thaïlande.
Mais sur fond de crise économique qui rend la saison Thaïlande à peine « assez bonne », Philippe Marquenet constate néanmoins une reprise des demandes.
« Le luxe semble avoir souffert davantage que les établissements de milieu de gamme des événements thaïlandais. Une dizaine d’hôtels 4/5 étoiles sont prêts à faire une nuit gratuite pour trois nuits payantes lorsque les clients ne souhaitent pas rester la semaine entière », précise-t-il.
Alors sans vouloir « jouer les vautours », Voyageurs Associés va sortir ses promos dans 48 heures « en espérant que l‘aérien suivra ».
Pour Philippe Marquenet de Visiteurs, il ne faut justement pas attendre de miracle en matière d’aérien. La surcharge carburant va-t-elle vraiment baisser ? Chez Visiteurs, on en doute alors que le poids de l’aérien représente les ¾ du prix d’un voyage en Thaïlande.
Mais sur fond de crise économique qui rend la saison Thaïlande à peine « assez bonne », Philippe Marquenet constate néanmoins une reprise des demandes.
Le balnéaire reprendra probablement plus vite
Pour un incentive de 60 pax hier, pour un petit groupe ce matin. « La révolution de velours à la thaïlandaise n’a pas écorné durablement l’image de la destination. On peut faire confiance à l’évanescence des événements pour qu’un vrai redémarrage intervienne bientôt ».
Jean-Paul Chantraine d’Asia est plus circonspect. « L’image de la destination n’est pas écornée mais l’image de la fiabilité logistique du pays, oui !» ! Ce qui fait dire au patron d’Asia que le balnéaire reprendra probablement plus vite que les vrais voyages découvertes de ce pays.
Prouver que le réseau des liaisons aériennes intérieures fonctionne à nouveau normalement, c’est une condition sine qua non de la reprise. Jean-Paul Chantraine reste, quoiqu'il en soit, réaliste sur le reste de la saison.
« On peut estimer la baisse de fréquentation entre -20 et - 50% par rapport à l’année dernière, notamment à cause des annulations d‘incentives sur les mois de novembre et décembre. »
Des annulations qui sont arrivées sur une saison déjà marquée fortement par la récession économique. Autant dire que les producteurs attendent avec beaucoup d’intérêt la présentation du plan de relance que le responsable de l’administration touristique thaïlandaise viendra leur présenter à Paris ce vendredi.
Jean-Paul Chantraine d’Asia est plus circonspect. « L’image de la destination n’est pas écornée mais l’image de la fiabilité logistique du pays, oui !» ! Ce qui fait dire au patron d’Asia que le balnéaire reprendra probablement plus vite que les vrais voyages découvertes de ce pays.
Prouver que le réseau des liaisons aériennes intérieures fonctionne à nouveau normalement, c’est une condition sine qua non de la reprise. Jean-Paul Chantraine reste, quoiqu'il en soit, réaliste sur le reste de la saison.
« On peut estimer la baisse de fréquentation entre -20 et - 50% par rapport à l’année dernière, notamment à cause des annulations d‘incentives sur les mois de novembre et décembre. »
Des annulations qui sont arrivées sur une saison déjà marquée fortement par la récession économique. Autant dire que les producteurs attendent avec beaucoup d’intérêt la présentation du plan de relance que le responsable de l’administration touristique thaïlandaise viendra leur présenter à Paris ce vendredi.