Air France s'est beaucoup investie dans la technologie ces dernières années... au détriment des relations sociales ?
Chronique d’une journée de galère annoncée encore aujourd’hui pour les vols Air France.
En effet, aucune d’amélioration n’est à prévoir avant ce lundi minuit, car l'intersyndicale a annoncé que le mouvement irait "jusqu'à son terme, lundi 29 octobre à minuit" compte tenu du fait que « la direction reste sur sa position et que rien n'a changé depuis (samedi) soir ».
Pour la matinée du dimanche 28 octobre, Air France indique dans un communiqué avoir maintenu un programme de 941 vols sur les 1308 prévus initialement, soit 71% du programme initial. A 13 heures, 48 vols avaient été annulés (par rapport au programme maintenu) et aucun n'avait été annulé sur le long-courrier.
La compagnie table toujours sur une « réalisation de 60% de son programme initial sur l'ensemble de la journée, conformément à ce qui avait été annoncé et de 70% pour ce lundi. »
Vous voilà prévenus. De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, qui refuse de s’immiscer dans ce qu’il appelle un conflit privé, compte tenu du statut d’entreprise privatisée de la Compagnie, est allé à la rencontre des passagers bloqués à l'aéroport d'Orly ce dimanche dans la matinée. Il a appelé syndicats et direction à trouver une sortie de crise dans les meilleurs délais.
Des deux côtés, on se dit "ouvert à une négociation", mais pendant ce temps la grève continue, au grand dam des voyageurs. Ces derniers contestent d’ailleurs moins le droit de grève du personnel que le manque d’information dont ils sont victimes.
Air France de son côté, estime faire de son mieux pour informer les passagers en temps réel avec des annulations dites « préventives » basées sur les estimations de grévistes. Les vols annulés sont alors directement actualisés sur le site internet d’Air France et sur le numéro vert.
« Ces mesures ne permettent pas d’éviter totalement les annulations dites « à chaud », précise AF dans un communiqué, c’est à dire peu de temps avant le départ du vol car la réglementation aérienne veut, notamment, qu’il y ait au minimum un steward/une hôtesse pour 50 passagers.
Or, comme les équipages ne se présentent pour prendre leur vol que 1heure 30 avant le départ de l’avion ce n’est qu’à ce moment là qu’il est possible de savoir si le vol peut partir, éventuellement avec moins de passagers que sa capacité totale, ou s’il ne peut pas décoller.
En effet, aucune d’amélioration n’est à prévoir avant ce lundi minuit, car l'intersyndicale a annoncé que le mouvement irait "jusqu'à son terme, lundi 29 octobre à minuit" compte tenu du fait que « la direction reste sur sa position et que rien n'a changé depuis (samedi) soir ».
Pour la matinée du dimanche 28 octobre, Air France indique dans un communiqué avoir maintenu un programme de 941 vols sur les 1308 prévus initialement, soit 71% du programme initial. A 13 heures, 48 vols avaient été annulés (par rapport au programme maintenu) et aucun n'avait été annulé sur le long-courrier.
La compagnie table toujours sur une « réalisation de 60% de son programme initial sur l'ensemble de la journée, conformément à ce qui avait été annoncé et de 70% pour ce lundi. »
Vous voilà prévenus. De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, qui refuse de s’immiscer dans ce qu’il appelle un conflit privé, compte tenu du statut d’entreprise privatisée de la Compagnie, est allé à la rencontre des passagers bloqués à l'aéroport d'Orly ce dimanche dans la matinée. Il a appelé syndicats et direction à trouver une sortie de crise dans les meilleurs délais.
Des deux côtés, on se dit "ouvert à une négociation", mais pendant ce temps la grève continue, au grand dam des voyageurs. Ces derniers contestent d’ailleurs moins le droit de grève du personnel que le manque d’information dont ils sont victimes.
Air France de son côté, estime faire de son mieux pour informer les passagers en temps réel avec des annulations dites « préventives » basées sur les estimations de grévistes. Les vols annulés sont alors directement actualisés sur le site internet d’Air France et sur le numéro vert.
« Ces mesures ne permettent pas d’éviter totalement les annulations dites « à chaud », précise AF dans un communiqué, c’est à dire peu de temps avant le départ du vol car la réglementation aérienne veut, notamment, qu’il y ait au minimum un steward/une hôtesse pour 50 passagers.
Or, comme les équipages ne se présentent pour prendre leur vol que 1heure 30 avant le départ de l’avion ce n’est qu’à ce moment là qu’il est possible de savoir si le vol peut partir, éventuellement avec moins de passagers que sa capacité totale, ou s’il ne peut pas décoller.
La légitime information des passagers, une loterie dérisoire ?
Une règle qui fait ressembler la légitime information des passagers à une loterie dérisoire alors qu’on leur demande d’être présents 1h à 1h30 à l’avance pour les moyens courriers et parfois jusqu’à 3 h pour les vols long courrier. Sans compter, évidemment, le temps du parcours nécessaire pour se rendre à l’Aéroport…
Bref. Il n’y a pas que du côté des transports en commun qu’il faudrait revoir un certain nombre de principes qui, manifestement, n’ont plus cours aujourd’hui.
Si on ne peut en tenir rigueur à la direction d’Air France, on peut en revanche lui reprocher d’avoir fait preuve d’une insoutenable légéreté en minimisant l’importance et l’ampleur du conflit actuel. Un conflit qui par la mobilisation du personnel est très loin des « légères perturbations » officiellement prévues.
L’Intersyndicale dénonçait récemment « l’incapacité de nos dirigeants à établir un rapport de dialogue avec les organisations professionnelles dès lors qu’il s’agit d’améliorer notre rémunération, notre activité et nos conditions d’utilisation.
Elle s’enferme dans une logique de négociation à coût constant ne voulant rien lâcher pour le PNC alors que l’entreprise dégage des bénéfices historiques avec 3,7 milliards de trésorerie... »
De son côté Air France stigmatise « ce mouvement de grève (…) lancé de façon totalement inattendue, en plein milieu d’une négociation entamée depuis le mois de juin et prévue pour s’achever en décembre, sans respect des accords d’entreprise sur la veille sociale et sur la base d’un ultimatum revendicatif… »
La Compagnie a assigné l’Intersyndicale en justice et demande « réparation intégrale du préjudice qu’elle est amenée à subir. ». Ceci compte tenu de la violation du protocole, qui « impose un dispositif de veille sociale, préalable à tout déclenchement de grève » qui, selon elle n’aurait pas été respecté.
Loin de nous l’idée de trancher un tel débat. Mais une fois de plus, force est de constater que ce sont les passagers qui font les frais d’un conflit qui les dépasse et dont ils sont les otages bien involontaires.
Des passagers taillables et corvéables à merci dont la situation est encore aggravée par un véritable monopole de fait qui propose, en matière de vols domestiques, peu ou pas d’alternatives en dehors des grands axes desservis par le TGV.
On croyait cette période révolue depuis la privatisation mais chassez le naturel… et il revient en volant !
Bref. Il n’y a pas que du côté des transports en commun qu’il faudrait revoir un certain nombre de principes qui, manifestement, n’ont plus cours aujourd’hui.
Si on ne peut en tenir rigueur à la direction d’Air France, on peut en revanche lui reprocher d’avoir fait preuve d’une insoutenable légéreté en minimisant l’importance et l’ampleur du conflit actuel. Un conflit qui par la mobilisation du personnel est très loin des « légères perturbations » officiellement prévues.
L’Intersyndicale dénonçait récemment « l’incapacité de nos dirigeants à établir un rapport de dialogue avec les organisations professionnelles dès lors qu’il s’agit d’améliorer notre rémunération, notre activité et nos conditions d’utilisation.
Elle s’enferme dans une logique de négociation à coût constant ne voulant rien lâcher pour le PNC alors que l’entreprise dégage des bénéfices historiques avec 3,7 milliards de trésorerie... »
De son côté Air France stigmatise « ce mouvement de grève (…) lancé de façon totalement inattendue, en plein milieu d’une négociation entamée depuis le mois de juin et prévue pour s’achever en décembre, sans respect des accords d’entreprise sur la veille sociale et sur la base d’un ultimatum revendicatif… »
La Compagnie a assigné l’Intersyndicale en justice et demande « réparation intégrale du préjudice qu’elle est amenée à subir. ». Ceci compte tenu de la violation du protocole, qui « impose un dispositif de veille sociale, préalable à tout déclenchement de grève » qui, selon elle n’aurait pas été respecté.
Loin de nous l’idée de trancher un tel débat. Mais une fois de plus, force est de constater que ce sont les passagers qui font les frais d’un conflit qui les dépasse et dont ils sont les otages bien involontaires.
Des passagers taillables et corvéables à merci dont la situation est encore aggravée par un véritable monopole de fait qui propose, en matière de vols domestiques, peu ou pas d’alternatives en dehors des grands axes desservis par le TGV.
On croyait cette période révolue depuis la privatisation mais chassez le naturel… et il revient en volant !
PNC : salariés « nantis » ou victimes de la productivité ?
Nous avons estimé intéressant de reproduire une syntèse de commentaires assez tranchés (parfois imprécis) de lecteurs concernant le statut et les avantages des stewards et hôtesses d’Air France. On vous laisse départager.
ILS SONT CONTRE
« 1 200 euros NET en début de carrière, 3 500 euros NET en fin de carrière – hors primes de vol !!! Existe-t-il des primes de "sol" pour les hôtesses au sol, des primes de "travail" pour les salariés.
Ce n'est pas fini : 5 semaines de congés payes, 35 heures de RTT payés par an, plus bien sur les vols gratuits; j'ai du en oublier… Ah si, pas de formation (sauf privée) ni de diplômes exigés...incroyable ! Tout cela pour 70 heures de vol par MOIS.
2 constats : premièrement faire grève parce qu'ils ne touchent que 1490 euros par mois c’est déjà déja bien supérieur à nos pauvres petit salaires d'agent de voyages.
Deuxièmement, les jours de grèves n'étant pas payés, rapide calcul mathématique : du 26 au 29 octobre soit 4 jours de grève, soit 1490 eur/ 25 x4 = 238.40 eur. Avoir les moyens de perdre 240 euros en ce mois de taxes foncières, taxes d'habitation et j'en passe c'est qu'après tout la vie est belle...
Je pense que pas mal d'agents de voyages aimerai aussi faire grève pour la revalorisation de leur salaires mais que la réalité les ramène à la raison : la grève est un truc de riche… »
IL EST POUR...
« 70h de vol par mois, c'est évidemment le temps passé en l'air. Et le reste ? Les
briefings ? La préparation cabine ? Le rangement des galleys ? Les visites sûreté
et sécu ? L'accueil des passagers ?
Ce n'est pas un travail de bureau, je ne vois vraiment pas l'intérêt de comparer ce qui n'est pas comparable. Avec le même genre de raisonnements, on pourrait descendre chaque profession méthodiquement avec la même mauvaise foi.
La comparaison avec les agents de voyage ? Je pouffe. Depuis quand vous passez plusieurs nuits par mois hors de chez vous? Depuis quand vous bossez de nuit ? Depuis quand vous n'avez pas vos week end ?
C'est à la mode de monter les gens les uns contre les autres, ou de scander de grandes phrases complètement débiles du genre la grève c'est pour les riches... Pauvre France...
Chaque métier à ses contraintes, et celui là ne fait pas exception à la règle.
Si vous voulez vous aussi voyager gratos et vous dorer la pilule au soleil pour une paye de ministre, ne vous gênez pas, la compagnie recrute. Vous reviendrez parler ici de vos problèmes de couples, de votre vie sociale difficile à organiser, de votre vieillissement prématuré, des nuits blanches passées dans l'avionà faire le service et des retours 24h plus tard dans l'autre sens qui vous zombifient en quelques mois. Surtout ne vous en privez pas.
Quant à ceux qui généralisent le comportement de quelques pnc indélicats, j'en parle même pas, c'est un grand classique: les employés de la poste sont tous des cons parce qu'un jour on a attendu 10min à un guichet etc etc...
Bref, tous payés comme aux Usa, tiens ça serait marrant s'il ne restait plus que des agences de voyage sur internet, on rigolerait bien. Vous feriez peut être grève aussi, en prenant en otage les passagers qui n'aspirent qu'à partir en vacances tranquille (et on les comprend, c'est bien mérité).
Courage à ceux qui en ont le plus besoin: aux passagers tout d'abord, jamais marrant de rater un vol prévu de longue date, j'espère que la compagnie compensera le préjudice. Aux personnels sols qui affrontent seuls les passagers en colère depuis 2 jours...
Et à ceux qui vont se faire lyncher à leur retour au boulot dans les avions mardi, quand on voit ici de quoi sont capables certains il y a de quoi craindre le pire... Et je ne suis pas pnc, mais ça me hérisse ce genre de commentaires... »
ILS SONT CONTRE
« 1 200 euros NET en début de carrière, 3 500 euros NET en fin de carrière – hors primes de vol !!! Existe-t-il des primes de "sol" pour les hôtesses au sol, des primes de "travail" pour les salariés.
Ce n'est pas fini : 5 semaines de congés payes, 35 heures de RTT payés par an, plus bien sur les vols gratuits; j'ai du en oublier… Ah si, pas de formation (sauf privée) ni de diplômes exigés...incroyable ! Tout cela pour 70 heures de vol par MOIS.
2 constats : premièrement faire grève parce qu'ils ne touchent que 1490 euros par mois c’est déjà déja bien supérieur à nos pauvres petit salaires d'agent de voyages.
Deuxièmement, les jours de grèves n'étant pas payés, rapide calcul mathématique : du 26 au 29 octobre soit 4 jours de grève, soit 1490 eur/ 25 x4 = 238.40 eur. Avoir les moyens de perdre 240 euros en ce mois de taxes foncières, taxes d'habitation et j'en passe c'est qu'après tout la vie est belle...
Je pense que pas mal d'agents de voyages aimerai aussi faire grève pour la revalorisation de leur salaires mais que la réalité les ramène à la raison : la grève est un truc de riche… »
IL EST POUR...
« 70h de vol par mois, c'est évidemment le temps passé en l'air. Et le reste ? Les
briefings ? La préparation cabine ? Le rangement des galleys ? Les visites sûreté
et sécu ? L'accueil des passagers ?
Ce n'est pas un travail de bureau, je ne vois vraiment pas l'intérêt de comparer ce qui n'est pas comparable. Avec le même genre de raisonnements, on pourrait descendre chaque profession méthodiquement avec la même mauvaise foi.
La comparaison avec les agents de voyage ? Je pouffe. Depuis quand vous passez plusieurs nuits par mois hors de chez vous? Depuis quand vous bossez de nuit ? Depuis quand vous n'avez pas vos week end ?
C'est à la mode de monter les gens les uns contre les autres, ou de scander de grandes phrases complètement débiles du genre la grève c'est pour les riches... Pauvre France...
Chaque métier à ses contraintes, et celui là ne fait pas exception à la règle.
Si vous voulez vous aussi voyager gratos et vous dorer la pilule au soleil pour une paye de ministre, ne vous gênez pas, la compagnie recrute. Vous reviendrez parler ici de vos problèmes de couples, de votre vie sociale difficile à organiser, de votre vieillissement prématuré, des nuits blanches passées dans l'avionà faire le service et des retours 24h plus tard dans l'autre sens qui vous zombifient en quelques mois. Surtout ne vous en privez pas.
Quant à ceux qui généralisent le comportement de quelques pnc indélicats, j'en parle même pas, c'est un grand classique: les employés de la poste sont tous des cons parce qu'un jour on a attendu 10min à un guichet etc etc...
Bref, tous payés comme aux Usa, tiens ça serait marrant s'il ne restait plus que des agences de voyage sur internet, on rigolerait bien. Vous feriez peut être grève aussi, en prenant en otage les passagers qui n'aspirent qu'à partir en vacances tranquille (et on les comprend, c'est bien mérité).
Courage à ceux qui en ont le plus besoin: aux passagers tout d'abord, jamais marrant de rater un vol prévu de longue date, j'espère que la compagnie compensera le préjudice. Aux personnels sols qui affrontent seuls les passagers en colère depuis 2 jours...
Et à ceux qui vont se faire lyncher à leur retour au boulot dans les avions mardi, quand on voit ici de quoi sont capables certains il y a de quoi craindre le pire... Et je ne suis pas pnc, mais ça me hérisse ce genre de commentaires... »
RAPPEL DES MESURES COMMERCIALES D’AIR FRANCE
Possibilité de :
• changer de réservation sans pénalités, pour un nouveau départ effectué avant le 31 mars 2008 selon les règles de report habituelles. Cette mesure s’applique également pour les billets Prime.
• obtenir le remboursement des billets auprès d’Air France ou de leur agence de voyage (aller et retour) si aucune autre solution de ré-acheminement ne convenait.
Un examen au cas par cas donnera lieu à une réponse commerciale adaptée aux désagréments subis par le passager.
Le principe général est le suivant :
Le client résidant en région parisienne :
• le report de déplacement pour un nouveau départ avant le 31 mars 2008 (date de dernier retour) selon disponibilité, ou le remboursement du billet.
• le remboursement des frais de retour à domicile (taxi, autocar, bus) sur justificatif auprès de notre Service Client.
Le client résidant en Province :
• remboursement des frais de retour par train à domicile sur justificatif auprès de notre Service Client*, possibilité de reporter le voyage avant le 31 mars 2008 selon disponibilité ou de se faire rembourser le billet.
Le client résidant en Outre-Mer ou à l’étranger est invité à se rapprocher de la représentation Air France (contacts et adresses sur les sites internet respectifs).
La Compagnie a proposé un hébergement de 4000 chambres pour les passagers à Paris-Charles de Gaulle et quelques 300 chambres à Orly sur deux nuits (jeudi 25-vendredi 26 et vendredi-samedi 27).
"Ces mesures ont été prises bien que la Nouvelle Réglementation européenne du 17 février 2005 considère une grève comme un cas de «circonstances exceptionnelles» et, par conséquent, n’oblige pas la Compagnie à décider de mesures commerciales particulières."
Les clients d’Air France sont invités à adresser leur courrier et tout justificatif de voyage (vols, hôtels, séjours à forfait, taxi, bus) au Service Client d’Air France.
Adresse : Service Client, TSA 60001, 60035 Beauvais Cedex.
• changer de réservation sans pénalités, pour un nouveau départ effectué avant le 31 mars 2008 selon les règles de report habituelles. Cette mesure s’applique également pour les billets Prime.
• obtenir le remboursement des billets auprès d’Air France ou de leur agence de voyage (aller et retour) si aucune autre solution de ré-acheminement ne convenait.
Un examen au cas par cas donnera lieu à une réponse commerciale adaptée aux désagréments subis par le passager.
Le principe général est le suivant :
Le client résidant en région parisienne :
• le report de déplacement pour un nouveau départ avant le 31 mars 2008 (date de dernier retour) selon disponibilité, ou le remboursement du billet.
• le remboursement des frais de retour à domicile (taxi, autocar, bus) sur justificatif auprès de notre Service Client.
Le client résidant en Province :
• remboursement des frais de retour par train à domicile sur justificatif auprès de notre Service Client*, possibilité de reporter le voyage avant le 31 mars 2008 selon disponibilité ou de se faire rembourser le billet.
Le client résidant en Outre-Mer ou à l’étranger est invité à se rapprocher de la représentation Air France (contacts et adresses sur les sites internet respectifs).
La Compagnie a proposé un hébergement de 4000 chambres pour les passagers à Paris-Charles de Gaulle et quelques 300 chambres à Orly sur deux nuits (jeudi 25-vendredi 26 et vendredi-samedi 27).
"Ces mesures ont été prises bien que la Nouvelle Réglementation européenne du 17 février 2005 considère une grève comme un cas de «circonstances exceptionnelles» et, par conséquent, n’oblige pas la Compagnie à décider de mesures commerciales particulières."
Les clients d’Air France sont invités à adresser leur courrier et tout justificatif de voyage (vols, hôtels, séjours à forfait, taxi, bus) au Service Client d’Air France.
Adresse : Service Client, TSA 60001, 60035 Beauvais Cedex.