TourMaG.com - Pouvez-vous nous présenter le nouveau concept de B&B Hôtels ?
Hubert Bruzac : Nous le définissons en 3 mots qui sont urbain, contemporain et audacieux. Il se situe par rapport à la concurrence, entre l'Ibis basique et l'Ibis Style.
Le prix moyen sera de 79 euros, avec un espace de co-working. Ainsi les personnes pourront bénéficier d'une table connectée, d'une salle où elles pourront faire des réunions.
Depuis sa création, B&B Hôtels essaye d'accompagner l'évolution et les besoins de ses clients. Par exemple, actuellement nous testons le système de ChromeBox, qui permettra à nos hôtes de pouvoir bénéficier de leur écran d'ordinateur sur leur télévision dans les chambres.
Nous ne montons pas nécessairement en gamme, mais nous suivons les modes de vie de nos clients, et nous essayons de répondre au mieux à leurs attentes.
TourMaG.com - Expliquez nous la genèse du nouveau concept B&B Hôtels ?
Hubert Bruzac : Nous nous sommes aperçus que les clients des hôtels d'hypercentre attendaient autre chose que ceux situés en périphérie.
Autrefois, la personne arrivait à l'hôtel, elle prenait la clé de sa chambre, elle avait un distributeur à sa disposition, et la salle de petit-déjeuner n'avait qu'une seule fonction qui était d'accueillir les gens le matin pour le premier repas de la journée.
Or ce qui a plu il y a 25 ans, ne convient plus aujourd'hui, d'autant plus dans les centres-villes, puis nous nous sommes rendus compte que dans la catégorie 2 étoiles dans laquelle nous sommes établis, elle pouvait ne pas séduire une clientèle étrangère qui se dirige plutôt vers des 3 et 4 étoiles.
Pour cela, nous avons entamé un programme de rénovation de notre parc, de 150 millions d'euros.
TourMaG.com - Cet investissement va-t-il se concentrer sur le nouveau concept ?
Hubert Bruzac : Il comprend bien évidemment le concept urbain, dessiné par le cabinet Blanchet d'Istria, puis un autre plus fun pour les hôtels en périphérie. L'investissement entre les deux produits est différent, le premier étant plus cher.
La gamme urbaine va équiper notre réseau dans les grandes villes françaises, soit une vingtaine d'hôtels.
Le programme de rénovation s'est étalé sur 2 ans. L'ensemble des 266 hôtels du réseau seront remis à niveau d'ici à la fin de l'année, 40 établissements restent encore à refaire. Ce plan est ambitieux, et il porte déjà ses fruits avec des croissances du chiffre d'affaires comprises entre 15 et 26% selon les hôtels.
Hubert Bruzac : Nous le définissons en 3 mots qui sont urbain, contemporain et audacieux. Il se situe par rapport à la concurrence, entre l'Ibis basique et l'Ibis Style.
Le prix moyen sera de 79 euros, avec un espace de co-working. Ainsi les personnes pourront bénéficier d'une table connectée, d'une salle où elles pourront faire des réunions.
Depuis sa création, B&B Hôtels essaye d'accompagner l'évolution et les besoins de ses clients. Par exemple, actuellement nous testons le système de ChromeBox, qui permettra à nos hôtes de pouvoir bénéficier de leur écran d'ordinateur sur leur télévision dans les chambres.
Nous ne montons pas nécessairement en gamme, mais nous suivons les modes de vie de nos clients, et nous essayons de répondre au mieux à leurs attentes.
TourMaG.com - Expliquez nous la genèse du nouveau concept B&B Hôtels ?
Hubert Bruzac : Nous nous sommes aperçus que les clients des hôtels d'hypercentre attendaient autre chose que ceux situés en périphérie.
Autrefois, la personne arrivait à l'hôtel, elle prenait la clé de sa chambre, elle avait un distributeur à sa disposition, et la salle de petit-déjeuner n'avait qu'une seule fonction qui était d'accueillir les gens le matin pour le premier repas de la journée.
Or ce qui a plu il y a 25 ans, ne convient plus aujourd'hui, d'autant plus dans les centres-villes, puis nous nous sommes rendus compte que dans la catégorie 2 étoiles dans laquelle nous sommes établis, elle pouvait ne pas séduire une clientèle étrangère qui se dirige plutôt vers des 3 et 4 étoiles.
Pour cela, nous avons entamé un programme de rénovation de notre parc, de 150 millions d'euros.
TourMaG.com - Cet investissement va-t-il se concentrer sur le nouveau concept ?
Hubert Bruzac : Il comprend bien évidemment le concept urbain, dessiné par le cabinet Blanchet d'Istria, puis un autre plus fun pour les hôtels en périphérie. L'investissement entre les deux produits est différent, le premier étant plus cher.
La gamme urbaine va équiper notre réseau dans les grandes villes françaises, soit une vingtaine d'hôtels.
Le programme de rénovation s'est étalé sur 2 ans. L'ensemble des 266 hôtels du réseau seront remis à niveau d'ici à la fin de l'année, 40 établissements restent encore à refaire. Ce plan est ambitieux, et il porte déjà ses fruits avec des croissances du chiffre d'affaires comprises entre 15 et 26% selon les hôtels.
TourMaG.com - Vous ouvrez aujourd'hui votre 4e concept urbain à Marseille, que représente cette ville ?
Hubert Bruzac : Elle est toute particulière pour nous, puisque nous avons 10 hôtels B&B sur la métropole de Marseille, ce qui fait de nous le premier acteur économique du secteur.
La ville est au coeur de nos préoccupations de développement, puisque nous aimerions nous installer vers la Gare Saint-Charles, dans les deux ans à venir.
TourMaG.com - Quels sont vos plans de développement du réseau ?
Hubert Bruzac : Pour cette année, deux hôtels situés à Zurich vont nous rejoindre, puis nous avons deux gros chantiers à Bruxelles et Anvers. Au-delà des ouvertures, nous allons accéléré sur la franchise.
Actuellement nous avons une cinquantaine de franchisés et nous espérons, dans moins d'un an, doubler ce nombre, ce qui fera pour la France 300 succursales et 100 franchisés.
TourMaG.com - Vous avez un plan ambitieux, quels sont vos objectifs ?
Hubert Bruzac : Nous avons la volonté d'atteindre en 2020, la bagatelle de 620 établissements contre 440 actuellement. Pour atteindre ce chiffre, nous allons ouvrir un hôtel par semaine pendant presque deux ans.
Nous sommes sortis de l'Europe pour la première fois de notre histoire, avec un hôtel à Sao Paulo. Quatre autres suivront dans l'année au Brésil. Ce pays constituera l'un de nos principaux axes de développement dans les prochaines années, puisque nous visons l'ouverture de plusieurs centaines d'hôtels.
Le Brésil est un pays en grand développement, où l'hôtellerie n'est pas encore un mode de vie, il y a beaucoup à faire là-bas. Après la France, l'Allemagne est un pays que nous privilégions pour soutenir notre croissance.
Hubert Bruzac : Elle est toute particulière pour nous, puisque nous avons 10 hôtels B&B sur la métropole de Marseille, ce qui fait de nous le premier acteur économique du secteur.
La ville est au coeur de nos préoccupations de développement, puisque nous aimerions nous installer vers la Gare Saint-Charles, dans les deux ans à venir.
TourMaG.com - Quels sont vos plans de développement du réseau ?
Hubert Bruzac : Pour cette année, deux hôtels situés à Zurich vont nous rejoindre, puis nous avons deux gros chantiers à Bruxelles et Anvers. Au-delà des ouvertures, nous allons accéléré sur la franchise.
Actuellement nous avons une cinquantaine de franchisés et nous espérons, dans moins d'un an, doubler ce nombre, ce qui fera pour la France 300 succursales et 100 franchisés.
TourMaG.com - Vous avez un plan ambitieux, quels sont vos objectifs ?
Hubert Bruzac : Nous avons la volonté d'atteindre en 2020, la bagatelle de 620 établissements contre 440 actuellement. Pour atteindre ce chiffre, nous allons ouvrir un hôtel par semaine pendant presque deux ans.
Nous sommes sortis de l'Europe pour la première fois de notre histoire, avec un hôtel à Sao Paulo. Quatre autres suivront dans l'année au Brésil. Ce pays constituera l'un de nos principaux axes de développement dans les prochaines années, puisque nous visons l'ouverture de plusieurs centaines d'hôtels.
Le Brésil est un pays en grand développement, où l'hôtellerie n'est pas encore un mode de vie, il y a beaucoup à faire là-bas. Après la France, l'Allemagne est un pays que nous privilégions pour soutenir notre croissance.
"Pour l'hôtel B&B de la Joliette l'investissement est de 2 millions d'euros pour 125 chambres" Hervé Bruzac - Crédit photo : RP
TourMaG.com - Pour en revenir à un sujet d'actualité, quel est l'impact des grèves sur votre business ?
Hubert Bruzac : Je vais vous surprendre, et aller à l'encontre de mes concurrents, puisque nous avons dépassé nos objectifs budgétaires.
Nous avons constaté que la clientèle locale est venue dormir à l'hôtel, surtout à Paris, pour éviter les problèmes des transports. Il y a eu autant d'annulations que de nouveaux clients, elles ont été pour nous presque un avantage.
TourMaG.com - Accor se déleste de ses murs, qu'en pensez-vous ?
Hubert Bruzac : Nous n'avons pas attendu Accor pour le faire, ça fait longtemps que nous faisons ça, puisque nous sommes locataires sur l'ensemble du parc. Cette stratégie nous permet d'accélérer notre rythme de développement.
Vous savez, c'est comme les voitures, à une époque elles étaient rondes, puis carrées, angulaires... Pour résumé ma pensée, tout évolue. L'économie suit cette dynamique à l'heure actuelle, on a vu des groupes vendre leurs murs, puis les racheter, ou encore des foncières devenir hôteliers.
Ce modèle est la réalité du moment, d'ailleurs nous restons pour le moment dans notre segment, mais rien ne dit que nous ne changerons pas à l'avenir.
Hubert Bruzac : Je vais vous surprendre, et aller à l'encontre de mes concurrents, puisque nous avons dépassé nos objectifs budgétaires.
Nous avons constaté que la clientèle locale est venue dormir à l'hôtel, surtout à Paris, pour éviter les problèmes des transports. Il y a eu autant d'annulations que de nouveaux clients, elles ont été pour nous presque un avantage.
TourMaG.com - Accor se déleste de ses murs, qu'en pensez-vous ?
Hubert Bruzac : Nous n'avons pas attendu Accor pour le faire, ça fait longtemps que nous faisons ça, puisque nous sommes locataires sur l'ensemble du parc. Cette stratégie nous permet d'accélérer notre rythme de développement.
Vous savez, c'est comme les voitures, à une époque elles étaient rondes, puis carrées, angulaires... Pour résumé ma pensée, tout évolue. L'économie suit cette dynamique à l'heure actuelle, on a vu des groupes vendre leurs murs, puis les racheter, ou encore des foncières devenir hôteliers.
Ce modèle est la réalité du moment, d'ailleurs nous restons pour le moment dans notre segment, mais rien ne dit que nous ne changerons pas à l'avenir.