Adriana Minchella répond aux déclarations de Pascal de Izaguirre et de Georges Azouze dans le cadre du congrès de Manor - Photo DR
J’ai lu avec stupéfaction et indignation, dans la presse professionnelle online de ce lundi, les déclarations de Pascal de Izaguirre et de Georges Azouze à la tribune du congrès Manor !
Un seul point positif en ressort : le souhait d’une prochaine rencontre entre les membres du CETO, les réseaux de distribution et représentants des agences indépendantes pour convenir ensemble d’une collaboration gagnant-gagnant.
Toutes les autres déclarations de ces producteurs sont insupportables !
Remettre nos commissions en cause est indécent. Tout travail mérite salaire. Le nôtre également. Et on ne peut pas dire que nos résultats financiers soient exorbitants.
Même en gérant au plus juste, comme nous y sommes contraints depuis trop longtemps, nous engageons des frais considérables en personnel, équipements, loyers, promotion, etc. qui justifient pleinement les commissions qui nous sont reconnues.
Un seul point positif en ressort : le souhait d’une prochaine rencontre entre les membres du CETO, les réseaux de distribution et représentants des agences indépendantes pour convenir ensemble d’une collaboration gagnant-gagnant.
Toutes les autres déclarations de ces producteurs sont insupportables !
Remettre nos commissions en cause est indécent. Tout travail mérite salaire. Le nôtre également. Et on ne peut pas dire que nos résultats financiers soient exorbitants.
Même en gérant au plus juste, comme nous y sommes contraints depuis trop longtemps, nous engageons des frais considérables en personnel, équipements, loyers, promotion, etc. qui justifient pleinement les commissions qui nous sont reconnues.
Les promotions permanentes aux CE sont suicidaires
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Vouloir les individualiser en fonction des performances de chaque agence n’est pas inenvisageable, à la condition première et non négociable que l’ensemble du réseau reçoive une commission de base motivante. N’oublions jamais que les réseaux existent parce qu’ils mutualisent des avantages et des inconvénients et permettent ainsi de vivre à des petites agences qui favorise le maillage du territoire français.
Mais nous ne sommes pas hostiles à ce que, comme cela est déjà parfois pratiqué, cette commission raisonnable de base soit assortie d’une sur-commission à la performance en fonction de la volumétrie de chacun.
En revanche, on ne peut comprendre ni admettre des remises consenties par les producteurs aux comités d’entreprise, aux mutuelles et associations non immatriculées, et même à des consommateurs. Leurs promotions permanentes font perdre la notion du vrai tarif aux voyageurs, elles sont suicidaires : mieux vaudrait offrir une prestation sur place que casser bêtement des tarifs qu’il sera bien difficile de remonter dans le futur.
S’ils veulent réaliser des économies, c’est par là que les producteurs doivent commencer. Ces remises généralisées mettent notre modèle économique, tout comme le leur, en grave danger ! Peut-être faut-il également, je le reconnais, revoir les structures centrales de certains réseaux, souvent trop lourdes et donc exigeantes en support financier des producteurs…
Peut-être faut-il également revoir les délais de paiement des distributeurs aux tour-opérateurs pour soulager leur trésorerie. Nous sommes prêts à en parler.
Mais nous ne sommes pas hostiles à ce que, comme cela est déjà parfois pratiqué, cette commission raisonnable de base soit assortie d’une sur-commission à la performance en fonction de la volumétrie de chacun.
En revanche, on ne peut comprendre ni admettre des remises consenties par les producteurs aux comités d’entreprise, aux mutuelles et associations non immatriculées, et même à des consommateurs. Leurs promotions permanentes font perdre la notion du vrai tarif aux voyageurs, elles sont suicidaires : mieux vaudrait offrir une prestation sur place que casser bêtement des tarifs qu’il sera bien difficile de remonter dans le futur.
S’ils veulent réaliser des économies, c’est par là que les producteurs doivent commencer. Ces remises généralisées mettent notre modèle économique, tout comme le leur, en grave danger ! Peut-être faut-il également, je le reconnais, revoir les structures centrales de certains réseaux, souvent trop lourdes et donc exigeantes en support financier des producteurs…
Peut-être faut-il également revoir les délais de paiement des distributeurs aux tour-opérateurs pour soulager leur trésorerie. Nous sommes prêts à en parler.
Les producteurs ont besoin de nous, nous avons besoin d’eux
Sans doute aussi, doivent-ils réfléchir à leurs erreurs stratégiques éventuelles : sont-ils certains qu’ouvrir des points de vente en direct est plus rentable pour eux, ou qu’Internet est vraiment la panacée ? Pourquoi leurs produits, leurs programmations, leur communication évoluent-ils si peu ?
Qu’ils commencent donc par faire le ménage chez eux car ils ne brillent pas souvent par des résultats enviables !
Plutôt que donner des leçons aux distributeurs sur un ton protecteur qui démontre une certaine prétention, mieux vaudrait que les producteurs deviennent pour nous de vrais partenaires, qu’ils nous aident à organiser nos relations, qu’ils nous dotent des outils et des conseils pour mieux travailler ensemble, qu’ils nous apportent les arguments différenciant pour améliorer notre savoir-faire.
Pourquoi sommes-nous toujours obligés de les provoquer pour obtenir la formation de nos vendeurs, pour leur apprendre à cibler leurs clientèles ?
Pourquoi ne consacrent-ils pas des efforts constants à nous apporter la matière intellectuelle indispensable à notre développement ?
Il faut arrêter d’échanger des accusations agressives, il faut poser sur la table les questions de fond ; les producteurs ont besoin de nous, nous avons besoin d’eux.
Nous sommes alliés, nous sommes égaux, nous dépendons les uns des autres. Nous sommes prêts à les écouter : qu’ont-ils de constructif à nous proposer ?
Adriana Minchella, présidente du CEDIV
Qu’ils commencent donc par faire le ménage chez eux car ils ne brillent pas souvent par des résultats enviables !
Plutôt que donner des leçons aux distributeurs sur un ton protecteur qui démontre une certaine prétention, mieux vaudrait que les producteurs deviennent pour nous de vrais partenaires, qu’ils nous aident à organiser nos relations, qu’ils nous dotent des outils et des conseils pour mieux travailler ensemble, qu’ils nous apportent les arguments différenciant pour améliorer notre savoir-faire.
Pourquoi sommes-nous toujours obligés de les provoquer pour obtenir la formation de nos vendeurs, pour leur apprendre à cibler leurs clientèles ?
Pourquoi ne consacrent-ils pas des efforts constants à nous apporter la matière intellectuelle indispensable à notre développement ?
Il faut arrêter d’échanger des accusations agressives, il faut poser sur la table les questions de fond ; les producteurs ont besoin de nous, nous avons besoin d’eux.
Nous sommes alliés, nous sommes égaux, nous dépendons les uns des autres. Nous sommes prêts à les écouter : qu’ont-ils de constructif à nous proposer ?
Adriana Minchella, présidente du CEDIV