Les coupables du crash de Malaysia Airlines en Ukraine n'ont toujours pas été désignés un an après le drame. DR
Qui est responsable du décès des 298 victimes du crash de Malaysia Airlines abattu en Ukraine il y a tout juste un an ?
La question reste toujours sans réponse et le ministère britannique des Affaires étrangères commence à perdre patience.
Dans un communiqué publié le 17 juillet 2015, Philip Hammond, le secrétaire d’état aux Affaires étrangères a demandé l’instauration d’un tribunal international, appuyé par une résolution contraignante pour les Etats membres de l’ONU, afin de poursuivre les responsables.
« Toute tentative visant à saper ce processus priverait les victimes de la justice et ne peut être tolérée » a-t-il assuré.
Il attend avec impatience la publication en octobre prochain des conclusions du bureau de la sécurité néerlandais.
En juin dernier, le fabriquant d’armes russes Almaz-Anteï avait confirmé que le Boeing avait été abattu par un missile sol-air BUK, issu de ses propres usines. Il n’avait cependant pas été en mesure de confirmer qui était à l'origine du tir.
La question reste toujours sans réponse et le ministère britannique des Affaires étrangères commence à perdre patience.
Dans un communiqué publié le 17 juillet 2015, Philip Hammond, le secrétaire d’état aux Affaires étrangères a demandé l’instauration d’un tribunal international, appuyé par une résolution contraignante pour les Etats membres de l’ONU, afin de poursuivre les responsables.
« Toute tentative visant à saper ce processus priverait les victimes de la justice et ne peut être tolérée » a-t-il assuré.
Il attend avec impatience la publication en octobre prochain des conclusions du bureau de la sécurité néerlandais.
En juin dernier, le fabriquant d’armes russes Almaz-Anteï avait confirmé que le Boeing avait été abattu par un missile sol-air BUK, issu de ses propres usines. Il n’avait cependant pas été en mesure de confirmer qui était à l'origine du tir.
La responsabilité de Malaysia Airlines mise en cause
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La chaîne américaine CNN a pu consulter certains éléments du rapport néerlandais, qui imputerait la responsabilité aux rebelles pro-russes.
Le document critiquerait également Malaysia Airlines pour son imprudence à survoler une zone pourtant signalée comme dangereuse par les autorités.
Mais à l’époque, rien n’interdisait au MH17 de survoler la région à l’altitude de 10 000 mètres (33 000 pieds).
L’Ukraine avait simplement déconseillé le vol à 8 000 mètres (28 000 pieds) le 1er juillet 2014, avant de rehausser son avertissement à 9 800 mètres (32 000 pieds), le 14 juillet, comme l’explique le Monde.
La route était d’ailleurs toujours empruntée par 350 vols avant la catastrophe.
Rappelons que Malaysia Airlines traverse une importante période de restructuration et vient de réduire drastiquement ses capacités sur l'axe Paris-Kuala Lumpur.
Le document critiquerait également Malaysia Airlines pour son imprudence à survoler une zone pourtant signalée comme dangereuse par les autorités.
Mais à l’époque, rien n’interdisait au MH17 de survoler la région à l’altitude de 10 000 mètres (33 000 pieds).
L’Ukraine avait simplement déconseillé le vol à 8 000 mètres (28 000 pieds) le 1er juillet 2014, avant de rehausser son avertissement à 9 800 mètres (32 000 pieds), le 14 juillet, comme l’explique le Monde.
La route était d’ailleurs toujours empruntée par 350 vols avant la catastrophe.
Rappelons que Malaysia Airlines traverse une importante période de restructuration et vient de réduire drastiquement ses capacités sur l'axe Paris-Kuala Lumpur.