Moins d'un tiers des voyageurs d'affaires estiment que leur employeur les soutiendra dans leurs efforts pour réduire l'impact environnemental de leurs déplacements, selon une enquête réalisée par SAP Concur. @depositphotos/rawpixel
Quelle est l’empreinte carbone des déplacements professionnels ? Une question que se pose de plus en plus les décideurs et les voyageurs eux-mêmes.
Ainsi, une importante majorité d'employés français (91 %) envisage de modifier ses comportements de voyage au cours des 12 prochains mois afin de minimiser son empreinte carbone, selon une enquête mondiale réalisée par SAP Concur sur les voyages d'affaires en 2023 *.
Cependant, il reste des freins dans la mise en place d’une démarche de réduction de cette empreinte. Moins d'un tiers des voyageurs d'affaires estiment en effet que leur employeur les soutiendra dans leurs efforts pour réduire l'impact environnemental de leurs déplacements.
SAP Concur explique cette situation par plusieurs facteurs. Le premier reste sans surprise la pression économique et budgétaire qui pèse lourdement sur les décisions d'entreprises.
« La volonté de réduire les coûts peut parfois l'emporter sur la préoccupation environnementale, conduisant à des choix de déplacements moins respectueux de l'environnement », souligne l’étude.
Cette réalité est en passe de devenir un véritable dilemme pour les entreprises prédit l’étude : d'une part, les attentes des employés en matière de durabilité ne cessent de croître, créant une pression pour adopter des pratiques de voyage plus respectueuses de l'environnement.
D'autre part, l'incertitude économique actuelle force de nombreuses entreprises à limiter leurs dépenses, y compris celles liées aux voyages d'affaires. En effet, face à la crise économique, certaines entreprises ont déjà commencé à réduire leurs budgets de voyage, ce qui peut avoir pour conséquence l'augmentation de l'empreinte carbone de leurs déplacements.
Le défi pour les entreprises sera donc de réussir à concilier ces deux impératifs apparemment contradictoires : réduire l'empreinte environnementale des voyages d'affaires tout en maîtrisant leurs coûts.
Pour y parvenir, elles devront probablement repenser en profondeur leur politique de voyage, en tenant compte à la fois des exigences économiques et des attentes environnementales de leurs employés.
Ainsi, une importante majorité d'employés français (91 %) envisage de modifier ses comportements de voyage au cours des 12 prochains mois afin de minimiser son empreinte carbone, selon une enquête mondiale réalisée par SAP Concur sur les voyages d'affaires en 2023 *.
Cependant, il reste des freins dans la mise en place d’une démarche de réduction de cette empreinte. Moins d'un tiers des voyageurs d'affaires estiment en effet que leur employeur les soutiendra dans leurs efforts pour réduire l'impact environnemental de leurs déplacements.
SAP Concur explique cette situation par plusieurs facteurs. Le premier reste sans surprise la pression économique et budgétaire qui pèse lourdement sur les décisions d'entreprises.
« La volonté de réduire les coûts peut parfois l'emporter sur la préoccupation environnementale, conduisant à des choix de déplacements moins respectueux de l'environnement », souligne l’étude.
Cette réalité est en passe de devenir un véritable dilemme pour les entreprises prédit l’étude : d'une part, les attentes des employés en matière de durabilité ne cessent de croître, créant une pression pour adopter des pratiques de voyage plus respectueuses de l'environnement.
D'autre part, l'incertitude économique actuelle force de nombreuses entreprises à limiter leurs dépenses, y compris celles liées aux voyages d'affaires. En effet, face à la crise économique, certaines entreprises ont déjà commencé à réduire leurs budgets de voyage, ce qui peut avoir pour conséquence l'augmentation de l'empreinte carbone de leurs déplacements.
Le défi pour les entreprises sera donc de réussir à concilier ces deux impératifs apparemment contradictoires : réduire l'empreinte environnementale des voyages d'affaires tout en maîtrisant leurs coûts.
Pour y parvenir, elles devront probablement repenser en profondeur leur politique de voyage, en tenant compte à la fois des exigences économiques et des attentes environnementales de leurs employés.
Inflation : la situation économique incertaine impacte les voyages d'affaires
La situation économique mondiale actuelle, marquée par l'incertitude et l'inflation, a un impact profond sur les voyages d'affaires.
Selon l’étude : presque neuf employés sur dix (84 %) ressentent cet impact, beaucoup notant une réduction des budgets de voyage et une pression accrue pour limiter les dépenses.
Pour près d'un tiers des employés (34 %), l'économie a conduit leur entreprise à exiger de leurs employés qu'ils séjournent dans des hébergements de moindre qualité ou dans des zones moins sûres, une situation loin d'être idéale.
De plus, 43 % des gestionnaires de voyages citent l'inflation comme leur principal défi cette année, car elle augmente les coûts des voyages sans augmenter leur nombre.
Selon l’étude : presque neuf employés sur dix (84 %) ressentent cet impact, beaucoup notant une réduction des budgets de voyage et une pression accrue pour limiter les dépenses.
Pour près d'un tiers des employés (34 %), l'économie a conduit leur entreprise à exiger de leurs employés qu'ils séjournent dans des hébergements de moindre qualité ou dans des zones moins sûres, une situation loin d'être idéale.
De plus, 43 % des gestionnaires de voyages citent l'inflation comme leur principal défi cette année, car elle augmente les coûts des voyages sans augmenter leur nombre.
L'équité dans les voyages d'affaires : un défi à relever
L'étude de SAP Concur a également mis en évidence des disparités majeures dans l'attribution des opportunités de voyage d'affaires.
En effet, plus de trois voyageurs d'affaires sur cinq (62%) estiment qu'ils sont limités dans leurs déplacements professionnels en raison de facteurs tels que leur genre, leur orientation sexuelle, leur apparence physique ou leur état de santé.
Par exemple, près d'un tiers des voyageurs d'affaires LGBTQ+ (31% à l'échelle mondiale) estiment qu'ils n'ont pas les mêmes chances de voyager pour affaires que leurs collègues en raison de leur orientation sexuelle.
De même, 23% des voyageurs d'affaires de la génération Z se sentent discriminés en raison de leur âge, et 9% des femmes estiment qu'elles ont moins d'opportunités de voyages d'affaires à cause de leur genre.
En effet, plus de trois voyageurs d'affaires sur cinq (62%) estiment qu'ils sont limités dans leurs déplacements professionnels en raison de facteurs tels que leur genre, leur orientation sexuelle, leur apparence physique ou leur état de santé.
Par exemple, près d'un tiers des voyageurs d'affaires LGBTQ+ (31% à l'échelle mondiale) estiment qu'ils n'ont pas les mêmes chances de voyager pour affaires que leurs collègues en raison de leur orientation sexuelle.
De même, 23% des voyageurs d'affaires de la génération Z se sentent discriminés en raison de leur âge, et 9% des femmes estiment qu'elles ont moins d'opportunités de voyages d'affaires à cause de leur genre.
La nécessité croissante des réservations flexibles
L'étude révèle également l'importance croissante de la flexibilité pour les voyageurs d'affaires. Les employés recherchent des options de réservation plus flexibles, y compris la possibilité de réserver directement auprès des fournisseurs.
Cependant, cette tendance à la flexibilité peut entrer en conflit avec les efforts des gestionnaires de voyages pour maintenir la sécurité et maîtriser les coûts. Pour environ un gestionnaire de voyage sur cinq (22 %), la réservation directe par les voyageurs est considérée comme l'une des plus grandes menaces pour les voyages d'affaires de leur entreprise.
*L’enquête mondiale sur les voyages d'affaires 2023 par SAP Concur, présente les résultats obtenus auprès de 3 850 voyageurs d'affaires internationaux sur 25 marchés - dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, l'Italie, l'Espagne, l'Afrique du Sud et le Benelux dans la région EMEA - et de 700 gestionnaires de voyages d'affaires internationaux sur sept marchés (France, Allemagne. Hong Kong, Mexique, pays de l'Asie du Sud-Est (Malaisie et Singapour), Royaume-Uni et États-Unis). L'étude a été menée par Wakefield Research pour le compte de SAP Concur entre le 7 et le 28 avril 2023.
Cependant, cette tendance à la flexibilité peut entrer en conflit avec les efforts des gestionnaires de voyages pour maintenir la sécurité et maîtriser les coûts. Pour environ un gestionnaire de voyage sur cinq (22 %), la réservation directe par les voyageurs est considérée comme l'une des plus grandes menaces pour les voyages d'affaires de leur entreprise.
*L’enquête mondiale sur les voyages d'affaires 2023 par SAP Concur, présente les résultats obtenus auprès de 3 850 voyageurs d'affaires internationaux sur 25 marchés - dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, l'Italie, l'Espagne, l'Afrique du Sud et le Benelux dans la région EMEA - et de 700 gestionnaires de voyages d'affaires internationaux sur sept marchés (France, Allemagne. Hong Kong, Mexique, pays de l'Asie du Sud-Est (Malaisie et Singapour), Royaume-Uni et États-Unis). L'étude a été menée par Wakefield Research pour le compte de SAP Concur entre le 7 et le 28 avril 2023.