Si l’on en juge par les propos du Ministre du Tourisme, les employés de la compagnie seront eux aussi mis à contribution dans cet effort de redressement qui se doit collectif.
Le premier semestre s’était déjà soldé par une perte de 11 millions d’euros à cause de l‘envolée du prix du pétrole.
Alors, au moment où le baril valait 142 dollars, en juillet dernier, Air Mauritius a pris une couverture pétrole pour un baril à 104 dollars.
Mauvaise pioche car il se situe depuis plusieurs mois sous la barre des 50 dollars.
Autant dire que la facture est une nouvelle fois sévère pour la compagnie mauricienne, obligée de payer son kérosène... deux fois plus cher que le prix du marché !
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la crise économique retient chez eux les touristes fortunés qui faisaient le bonheur de l’île.
Les Britanniques, les Espagnols, les Australiens et dans une moindre mesure les Russes sont autant de marchés qui se sont effondrés. Volare, TUI Nordic et Virgin ont déjà décidé de stopper leur desserte de Maurice.
Et on s’attend à ce que d’autres compagnies jettent l’éponge...
Sur le marché français, la situation est moins sévère. « A partir du mois de septembre, on a commencé à sentir une baisse de la demande.
Alors, au moment où le baril valait 142 dollars, en juillet dernier, Air Mauritius a pris une couverture pétrole pour un baril à 104 dollars.
Mauvaise pioche car il se situe depuis plusieurs mois sous la barre des 50 dollars.
Autant dire que la facture est une nouvelle fois sévère pour la compagnie mauricienne, obligée de payer son kérosène... deux fois plus cher que le prix du marché !
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la crise économique retient chez eux les touristes fortunés qui faisaient le bonheur de l’île.
Les Britanniques, les Espagnols, les Australiens et dans une moindre mesure les Russes sont autant de marchés qui se sont effondrés. Volare, TUI Nordic et Virgin ont déjà décidé de stopper leur desserte de Maurice.
Et on s’attend à ce que d’autres compagnies jettent l’éponge...
Sur le marché français, la situation est moins sévère. « A partir du mois de septembre, on a commencé à sentir une baisse de la demande.
Octobre a été en chute libre et novembre dans le rouge...
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Octobre a été en chute libre, novembre dans le rouge et décembre plutôt meilleur », commente Philippe Brieu, le directeur commercial d’Air Mauritius en France.
La recette unitaire reste étale par rapport à l’an dernier avec une surcharge carburant qui, depuis novembre, reste à 200 euros l’aller-retour.
Alors, les hôteliers de l’île comme la compagnie y vont de leurs offres promotionnelles pour stimuler le marché. « Nous sommes dans un partenariat organique, interdépendant avec les hôteliers comme avec les tour-opérateurs. Si nous souffrons, ils souffrent à leur tour », commente Philippe Brieu.
Comme pour les autres destinations, Maurice manque de visibilité quant à l’avenir. « Décembre a commencé catastrophique mais les réservations de toutes dernières minutes ont sauvé le mois.
Aujourd’hui, les advance bookings me font dire que janvier sera acceptable mais février, mars et avril sont très en retard en prise de réservations ».
Alors Air Mauritius travaille à un nouveau plan d’économies. La décision d’arrêter Sydney avait déjà été prise mais toutes les routes européennes sont passées au crible. Pour autant, laisser des avions au sol alors que la compagnie est le premier employeur de l’île n’est pas non plus chose facile.
Si l’on en juge par les propos du Ministre du Tourisme, les employés de la compagnie seront eux aussi mis à contribution dans cet effort de redressement qui se doit collectif.
La recette unitaire reste étale par rapport à l’an dernier avec une surcharge carburant qui, depuis novembre, reste à 200 euros l’aller-retour.
Alors, les hôteliers de l’île comme la compagnie y vont de leurs offres promotionnelles pour stimuler le marché. « Nous sommes dans un partenariat organique, interdépendant avec les hôteliers comme avec les tour-opérateurs. Si nous souffrons, ils souffrent à leur tour », commente Philippe Brieu.
Comme pour les autres destinations, Maurice manque de visibilité quant à l’avenir. « Décembre a commencé catastrophique mais les réservations de toutes dernières minutes ont sauvé le mois.
Aujourd’hui, les advance bookings me font dire que janvier sera acceptable mais février, mars et avril sont très en retard en prise de réservations ».
Alors Air Mauritius travaille à un nouveau plan d’économies. La décision d’arrêter Sydney avait déjà été prise mais toutes les routes européennes sont passées au crible. Pour autant, laisser des avions au sol alors que la compagnie est le premier employeur de l’île n’est pas non plus chose facile.
Si l’on en juge par les propos du Ministre du Tourisme, les employés de la compagnie seront eux aussi mis à contribution dans cet effort de redressement qui se doit collectif.