"Le secteur se débat tant bien que mal sans aucune visibilité et sans véritable communication de crise. Nous avons beau vouloir être optimistes, la réalité nous rattrape inéluctablement. Le tourisme est malheureusement tributaire de l’actualité et des événements internationaux..." /photo JDL
Le mois de Ramadan est terminé - Aid Moubarak Said à tous les musulmans - et le moins que l’on puisse dire c’est que ce mois a été riche en évènements : entre la pancarte «no bikini» posée par des petits jeunes sur une plage d’Agadir, l’affaire de la jupe d’Inezgane, celle du supposé homosexuel lynché en pleine rue à Fès ou encore celle des jeunes déjeuneurs de Marrakech… nous avons eu notre lot de rebondissements.
A chaque fois, le peuple s’est prononcé et pas de la meilleure manière qu’il soit.
Heureusement la société civile s’est mobilisée. Des manifestations pour la sauvegarde de nos libertés ont eu lieu dans les quatre coins du pays.
Des images de liesse ont ainsi circulé sur les chaines de télévision nationales et internationales, sur les réseaux sociaux et dans les journaux. Une belle image du Maroc, celui qu’on aime, celui qu’on défend, celui qu’on espère laisser aux générations futures.
Plus que cela, dans chacune de ces affaires, les autorités et la Justice se sont prononcées.
La pancarte «no bikini» a vite été retirée par les autorités d’Agadir, un non-lieu a été prononcé pour les deux jeunes filles d’Inezgane, quelques agresseurs du supposé homosexuel ont été traduit devant la justice, dans le même temps le Premier Ministre à été débouté dans sa plainte contre le concert de Jennifer Lopez…
Bref, nous pouvons dire que malgré les sorties médiatiques ratées de certains de nos gouvernants, la justice a fait son travail et la raison l’a emporté !
A chaque fois, le peuple s’est prononcé et pas de la meilleure manière qu’il soit.
Heureusement la société civile s’est mobilisée. Des manifestations pour la sauvegarde de nos libertés ont eu lieu dans les quatre coins du pays.
Des images de liesse ont ainsi circulé sur les chaines de télévision nationales et internationales, sur les réseaux sociaux et dans les journaux. Une belle image du Maroc, celui qu’on aime, celui qu’on défend, celui qu’on espère laisser aux générations futures.
Plus que cela, dans chacune de ces affaires, les autorités et la Justice se sont prononcées.
La pancarte «no bikini» a vite été retirée par les autorités d’Agadir, un non-lieu a été prononcé pour les deux jeunes filles d’Inezgane, quelques agresseurs du supposé homosexuel ont été traduit devant la justice, dans le même temps le Premier Ministre à été débouté dans sa plainte contre le concert de Jennifer Lopez…
Bref, nous pouvons dire que malgré les sorties médiatiques ratées de certains de nos gouvernants, la justice a fait son travail et la raison l’a emporté !
Dans ce capharnaüm médiatique, le tourisme fait mauvaise figure…
Maintenant, les intellectuels sont dans l’expectative et se posent des questions de fond sur ces faits divers qui reflètent une opinion publique grandissante, d’où les gros titres de certains médias nationaux qui ont créés la polémique sur les réseaux sociaux du genre : «Montée de l’Islam radicale» ou encore «Modernistes-Conservateurs : la guerre a commencé» .
Il faut bien reconnaître que ces débats sont des faits de société sur lesquels nous avons le devoir de nous pencher sinon nous risquons d’être pris au dépourvu.
Dans tout ce capharnaüm médiatique, le tourisme fait mauvaise figure… les professionnels du secteur observent, dubitatifs, ces faits divers qui entachent l’image du Maroc et craignent que cela ait un impact encore plus grave sur les arrivées touristiques.
Oui, car la situation n’est pas des plus reluisantes. Partout dans le pays, les opérateurs accusent le contrecoup des événements internationaux – la crise économique d’une part, les attentats de l’autre – et cela se traduit par une baisse d’activité qui avoisine les 25% aujourd’hui.
Nous avons beau dire que nous sommes différents de nos pays voisins, nous avons beau clamer que notre pays prône la tolérance et le Vivre-Ensemble, les amalgames ont gagné les esprits.
Ajouté à cela, le manque de liaisons aériennes suffisantes sur de nombreuses destinations, l’absence de campagne de communication forte pour rassurer et la difficulté de mettre en place des mesures incitatives pour encourager les touristes à venir.
Le secteur se débat tant bien que mal sans aucune visibilité et sans véritable communication de crise. Nous avons beau vouloir être optimistes, la réalité nous rattrape inéluctablement. Le tourisme est malheureusement tributaire de l’actualité et des événements internationaux.
Espérons donc, naïvement peut-être, que la raison l’emporte là encore et que nous revenions très vite à une activité normale pour notre pays et pour notre tourisme.
Ce matin encore, un attentat meurtrier a fait 28 morts en Turquie… donc ce vœu, pour l’heure, n’est qu’une douce chimère…
Il faut bien reconnaître que ces débats sont des faits de société sur lesquels nous avons le devoir de nous pencher sinon nous risquons d’être pris au dépourvu.
Dans tout ce capharnaüm médiatique, le tourisme fait mauvaise figure… les professionnels du secteur observent, dubitatifs, ces faits divers qui entachent l’image du Maroc et craignent que cela ait un impact encore plus grave sur les arrivées touristiques.
Oui, car la situation n’est pas des plus reluisantes. Partout dans le pays, les opérateurs accusent le contrecoup des événements internationaux – la crise économique d’une part, les attentats de l’autre – et cela se traduit par une baisse d’activité qui avoisine les 25% aujourd’hui.
Nous avons beau dire que nous sommes différents de nos pays voisins, nous avons beau clamer que notre pays prône la tolérance et le Vivre-Ensemble, les amalgames ont gagné les esprits.
Ajouté à cela, le manque de liaisons aériennes suffisantes sur de nombreuses destinations, l’absence de campagne de communication forte pour rassurer et la difficulté de mettre en place des mesures incitatives pour encourager les touristes à venir.
Le secteur se débat tant bien que mal sans aucune visibilité et sans véritable communication de crise. Nous avons beau vouloir être optimistes, la réalité nous rattrape inéluctablement. Le tourisme est malheureusement tributaire de l’actualité et des événements internationaux.
Espérons donc, naïvement peut-être, que la raison l’emporte là encore et que nous revenions très vite à une activité normale pour notre pays et pour notre tourisme.
Ce matin encore, un attentat meurtrier a fait 28 morts en Turquie… donc ce vœu, pour l’heure, n’est qu’une douce chimère…