Jean-Baptiste Lemoyne a répondu aux questions des sénateurs et différents annonces ont été faites - DR
Après avoir entendu, alerté et légiféré pour permettre à l'industrie de passer au mieux la crise, Jean-Baptiste Lemoyne vient de passer à la phase suivante : à savoir, initier la relance.
S'il ne fait pas de doute que les voyages ne sont pas encore à l'ordre du jour, et ne devraient pas l'être avant quelques semaines, il est temps maintenant de regarder l'avenir.
D'ores et déjà plus de 35 auditions ont été faites pour conclure la première phase de travail de la cellule Tourisme du Sénat, afin d'établir un plan de relance composé de 30 mesures.
"Le bilan est terrifiant avec plus de 40 milliards d'euros de manque à gagner sur l'unique premier semestre 2020.
Ce triste tableau risque d'empirer avec une 2e partie de l'année qui sera amputée par les arrivées internationales," selon Michel Raison, sénateur et membre de la commission des affaires économiques du Sénat.
L'Etat doit aller plus loin pour sauver une industrie qui représente entre 7 et 8% du PIB, surtout que la concurrence ne s'arrêtera pas avec le Covid-19.
"Nous avons établi 3 axes. Tout d'abord, il est nécessaire de créer un choc de confiance, certes la saison ne se déroulera pas comme les autres, mais il faut assurer les conditions sanitaires.
Il faut un discours clair et une communication massive, alors que le flou règne."
De plus la trésorerie doit être complétée et accompagnée pour éviter le mur des charges qui interviendra d'ici peu, afin d'éviter une réaction en chaîne fatale.
Pour finir, il sera indispensable d'engager un plan de relance, autour des chèques vacances, des aides à l'investissement aussi bien dans le capital humain, sans oublier l'écologie et le numérique, etc.
S'il ne fait pas de doute que les voyages ne sont pas encore à l'ordre du jour, et ne devraient pas l'être avant quelques semaines, il est temps maintenant de regarder l'avenir.
D'ores et déjà plus de 35 auditions ont été faites pour conclure la première phase de travail de la cellule Tourisme du Sénat, afin d'établir un plan de relance composé de 30 mesures.
"Le bilan est terrifiant avec plus de 40 milliards d'euros de manque à gagner sur l'unique premier semestre 2020.
Ce triste tableau risque d'empirer avec une 2e partie de l'année qui sera amputée par les arrivées internationales," selon Michel Raison, sénateur et membre de la commission des affaires économiques du Sénat.
L'Etat doit aller plus loin pour sauver une industrie qui représente entre 7 et 8% du PIB, surtout que la concurrence ne s'arrêtera pas avec le Covid-19.
"Nous avons établi 3 axes. Tout d'abord, il est nécessaire de créer un choc de confiance, certes la saison ne se déroulera pas comme les autres, mais il faut assurer les conditions sanitaires.
Il faut un discours clair et une communication massive, alors que le flou règne."
De plus la trésorerie doit être complétée et accompagnée pour éviter le mur des charges qui interviendra d'ici peu, afin d'éviter une réaction en chaîne fatale.
Pour finir, il sera indispensable d'engager un plan de relance, autour des chèques vacances, des aides à l'investissement aussi bien dans le capital humain, sans oublier l'écologie et le numérique, etc.
Les sénateurs appellent à la nomination d'un ministre du Tourisme !
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Les sénateurs réclament aussi la création d'un conseil national du tourisme présidé par un ministre du Tourisme, qui paraît dorénavant indispensable, une requête lancée sans trop d'optimiste.
D'ailleurs l'audition a été rendue publique afin de permettre un lobby et convaincre le gouvernement sur l'urgence de la situation.
"Il va falloir gravir l'Everest et faire face à la montagne d'incertitudes, je me retrouve dans ces grands axes, mais j'ajouterais un axe autour de la transformation de l'offre," introduit le secrétaire d'Etat.
La France est rentrée dans cette crise en étant la 1ère nation, mais nous faisions déjà face à une concurrence exacerbée.
"C'est le secteur le plus durement touché, notamment avec les agences de voyages impactées dès le mois de janvier autour d'annulations, rapatriements, puis de façon massive à la mi-mars.
Chaque mois, entre 10 et 15 milliards d'euros de recettes sont perdus."
Face à cela les vannes à cash ont été ouvertes par le gouvernement, inondant tout le paysage touristique de plus de 10 milliards d"euros, dont 4,7 milliards d'euros de PGE dans le tourisme à l'heure d'aujourd'hui.
"Le tourisme est pris pour ce qu'il représente en termes d'impact dans notre économie.
L'angoisse des acteurs est compréhensible, surtout que ce sont souvent des maisons familiales et des développements sur la durée."
Ce sont des valeureux et des courageux, permettant d'emprunter l'escalier social. Il est temps d'agir vite et fort pour accompagner l'écosystème entier.
D'ailleurs l'audition a été rendue publique afin de permettre un lobby et convaincre le gouvernement sur l'urgence de la situation.
"Il va falloir gravir l'Everest et faire face à la montagne d'incertitudes, je me retrouve dans ces grands axes, mais j'ajouterais un axe autour de la transformation de l'offre," introduit le secrétaire d'Etat.
La France est rentrée dans cette crise en étant la 1ère nation, mais nous faisions déjà face à une concurrence exacerbée.
"C'est le secteur le plus durement touché, notamment avec les agences de voyages impactées dès le mois de janvier autour d'annulations, rapatriements, puis de façon massive à la mi-mars.
Chaque mois, entre 10 et 15 milliards d'euros de recettes sont perdus."
Face à cela les vannes à cash ont été ouvertes par le gouvernement, inondant tout le paysage touristique de plus de 10 milliards d"euros, dont 4,7 milliards d'euros de PGE dans le tourisme à l'heure d'aujourd'hui.
"Le tourisme est pris pour ce qu'il représente en termes d'impact dans notre économie.
L'angoisse des acteurs est compréhensible, surtout que ce sont souvent des maisons familiales et des développements sur la durée."
Ce sont des valeureux et des courageux, permettant d'emprunter l'escalier social. Il est temps d'agir vite et fort pour accompagner l'écosystème entier.
Jean-baptiste Lemoyne donne rendez-vous à la fin mai pour connaître l'agenda estival
"Le tourisme a été errigé en priorité nationale, tout le monde se rend compte de son impact direct et indirect."
L'exonération est en train d'ête mise en oeuvre, le président a bien rappelé que le govuernement devra être au rendez-vous d'une relance qui s'annonce comme progressive.
Après l'ordonnance, le 2e grand principe est la lutte contre la crise sanitaire.
"Je comprends le flou sur l'organisation estivale des vacances, la réponse est très claire : rendez-vous fin mai.
Il n'est pas possible de prendre précisemment les décisions à l'heure d'aujourd'hui, nous avons besoin du recul sur le déconfinement."
En somme, l'agenda sera communiqué début juin, mais seulement si les citoyens français font preuve de civisme et de responsabilité.
Dans tous les cas les vacances estivales "ne seront pas comme les autres".
Le gouvernement travaille actuellement avec toutes les filières pour instaurer un guide pratique sur les mesures sanitaires.
L'examen est en cours aux ministères du travail et de la santé, avec un accord pour les personnels de chambre et de réception.
Les comportements des clients évoluent et s'adaptent en Chine, nous ferons face aussi à ces changements.
L'exonération est en train d'ête mise en oeuvre, le président a bien rappelé que le govuernement devra être au rendez-vous d'une relance qui s'annonce comme progressive.
Après l'ordonnance, le 2e grand principe est la lutte contre la crise sanitaire.
"Je comprends le flou sur l'organisation estivale des vacances, la réponse est très claire : rendez-vous fin mai.
Il n'est pas possible de prendre précisemment les décisions à l'heure d'aujourd'hui, nous avons besoin du recul sur le déconfinement."
En somme, l'agenda sera communiqué début juin, mais seulement si les citoyens français font preuve de civisme et de responsabilité.
Dans tous les cas les vacances estivales "ne seront pas comme les autres".
Le gouvernement travaille actuellement avec toutes les filières pour instaurer un guide pratique sur les mesures sanitaires.
L'examen est en cours aux ministères du travail et de la santé, avec un accord pour les personnels de chambre et de réception.
Les comportements des clients évoluent et s'adaptent en Chine, nous ferons face aussi à ces changements.
Il est venu le temps de réinventer le tourisme... les plages, Outre-mer même flou artistique
Le 14 mai un comité interministériel du tourisme aura lieu en présence du Premier ministre, où sera présenté la stratégie de notre industrie.
Cette échéance permettra aux professionnels de pouvoir se réorganiser sans prendre de risque sanitaire.
"Je suis persuadé qu'il est venu le temps de réinventer le tourisme, Il y aura une envie de France. Notre territoire sera le moteur de la reprise du tourisme.
La nécessité de permettre au plus grand nombre de pouvoir partir, à travers le tourisme social et la distribution des chèques vacances."
Si la métropole ne fait pas de doute qu'elle sera aidée et verra affluer de nombreux touristes locaux, qu'en est-il des Antilles ? Dont la période des cyclones risque de succéder à celle du confinement.
"Il y a de la place pour améliorer notre offre dans les régions d'outre-mer et il y a une prise en compte des spécificités de chacun des territoires."
Sans en dire plus sur une ouverture des frontières et une possible reprise de l'activité touristique
Les plages restent fermées pour éviter les grands brassages de population.
"Je ne pense pas que nous pourrons jouir de la plage comme précédemment, nous regardons ce qu'il se fait chez nos voisins."
Ce qu'il ressort majoritairement des échanges et des conclusions des sénateurs étant qu'aucune réponse nette et aucune visibilité ne seront apportées avant le début du mois de juin 2020.
La patience est la mère de toutes les vertus...
Cette échéance permettra aux professionnels de pouvoir se réorganiser sans prendre de risque sanitaire.
"Je suis persuadé qu'il est venu le temps de réinventer le tourisme, Il y aura une envie de France. Notre territoire sera le moteur de la reprise du tourisme.
La nécessité de permettre au plus grand nombre de pouvoir partir, à travers le tourisme social et la distribution des chèques vacances."
Si la métropole ne fait pas de doute qu'elle sera aidée et verra affluer de nombreux touristes locaux, qu'en est-il des Antilles ? Dont la période des cyclones risque de succéder à celle du confinement.
"Il y a de la place pour améliorer notre offre dans les régions d'outre-mer et il y a une prise en compte des spécificités de chacun des territoires."
Sans en dire plus sur une ouverture des frontières et une possible reprise de l'activité touristique
Les plages restent fermées pour éviter les grands brassages de population.
"Je ne pense pas que nous pourrons jouir de la plage comme précédemment, nous regardons ce qu'il se fait chez nos voisins."
Ce qu'il ressort majoritairement des échanges et des conclusions des sénateurs étant qu'aucune réponse nette et aucune visibilité ne seront apportées avant le début du mois de juin 2020.
La patience est la mère de toutes les vertus...
Les réponses de Jean-Bapstite Lemoyne aux sénateurs :
Pour Jean-Baptiste Lemoyne, les assureurs doivent trouver une solution avant le 11 mai 2020, sous peine de voir le gouvernement légiférer en leur défaveur - DR
"J'ai bien entendu qu'il y avait de nombreux refus de PGE (50% des hôteliers selon une sénatrice, ndlr) mais qui proviennent bien souvent d'une absence de réponse des banques bloquant alors les dossiers.
Nous avons instauré une instruction que les banques donnent une réponse dans un délai de 5 à 6 jours, dans le même temps un prêt direct de la part de l'Etat va être mis en place pour les entreprises les plus fragiles, avec 500 millions alloués.
Concernant le protocole sanitaire, il a été question de la création d'un label ou d'un rôle de certificateur qui représenterait alors un coût, nous préférons alors la constitution de guides pratiques, avec une sorte d'homologation par l'Etat.
Au sujet des plateformes qui imposent les hôteliers à rembourser les clients, nous avons sorti le carton rouge à Expédia, la situation revient à la normale, mais c'est plus compliqué avec Booking.com. Il est important pour les hôteliers de reprendre la main sur la distribution et leur clientèle, différentes missions ont établis pour répondre à cette problématique dont une présidée par Laurent Queige.
Je connais l'importance du MICE et son rôle crucial dans de nombreuses régions, l'objectif du secteur est de sauver l'automne et l'hiver 2020.
Malheureusement, il ne nous ai pas possible de donner un agenda de réouverture des frontières.
Nous travaillons avec les ministres du Tourisme sur celles intra-européennes, sous l'égide de Thierry Breton pour progressivement avoir un retour à la normale. Une chose est sûre pour celle de l'espace Schengen elles vont mettre un peu de temps à se réouvrir.
Le sujet des frontières est devant nous.
Au niveau des saisonniers, une plateforme pour recenser toutes les demandes et les offres d'emplois sera publiée en ligne à la mi-juin, sous l'égide de l'IFT présidée par Georges Rudas.
Nous avons conscience de l'action immédiate qui a été faite dans les montagnes françaises, il y aura une réunion spécifique dans les 15 prochains jours avec Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Sur la création d'un ministère du tourisme, je crois qu'il est important que la promotion et l'ingénierie deviennent de plus en plus une sorte de service commun.
Le tourisme est très transversal, il faut aller chercher des leviers dans les autres ministères, mais le besoin de coordination est toujours plus accru.
Il sera utile d'avoir une marque commune, pour permettre au monde du tourisme d'avoir un guichet unique, pour trouver les financements, de mettre en place une sorte de banque du tourisme,
Les guides-interprètes, j'ai bien étudié le sujet, il est complexe, car les statuts sont nombreux. Nous avons obtenu qu'un travail soit fait au ministère du Travail, pour trouver et faire bouger des paramètres au niveau des statuts leur permettant d'avoir un filet de sécurité.
Le nouveau tourisme : le tourisme international existera toujours, mais il devrait être respectueux des populations qui les accueillent, pour éviter les effets négatifs du surtourisme qui peuvent être observés dans des micro quartiers en France.
Un accord a été trouvé avec les services de la DGE, entre les propriétaires-bailleurs et les résidences de tourisme, échelonnant les loyers de références, pour assurer un minimum de loyer selon le chiffre d'affaires.
L'heure n'est pas aux grandes batailles juridiques mais au pragmatisme, pour que tout le monde s'en sorte.
Nous allons réorienter les actions d'Atout France, principalement dédiée promotion à la promotion internationale, vers une promotion de notre pays en France.
Il faut éviter une guerre de promotion des destinations, mais plutôt d'avoir une campagne pour dire expliquer les modalités de départ.
Il y aura un rôle important d'information pour véhiculer l'offre disponible auprès du grand public, cette mission a été confiée à Atout France en partenariat avec ADN tourisme.
Le président a été très clair concernant les assureurs les appelant à faire plus et mieux. De l'autre côté, les attentes sont très fortes du côté des professionnels, notamment sur la perte d'exploitation.
Nous avons demandé aux assureurs de rencontrer les filières concernées la semaine prochaine, avec des accords pour le 11 mai 2020, sinon le levier législatif sera actionné, avec potentiellement des amendements déposés et adoptés.
Le chômage partiel continuera y compris durant la période du déconfinement et de la reprise."
Nous avons instauré une instruction que les banques donnent une réponse dans un délai de 5 à 6 jours, dans le même temps un prêt direct de la part de l'Etat va être mis en place pour les entreprises les plus fragiles, avec 500 millions alloués.
Concernant le protocole sanitaire, il a été question de la création d'un label ou d'un rôle de certificateur qui représenterait alors un coût, nous préférons alors la constitution de guides pratiques, avec une sorte d'homologation par l'Etat.
Au sujet des plateformes qui imposent les hôteliers à rembourser les clients, nous avons sorti le carton rouge à Expédia, la situation revient à la normale, mais c'est plus compliqué avec Booking.com. Il est important pour les hôteliers de reprendre la main sur la distribution et leur clientèle, différentes missions ont établis pour répondre à cette problématique dont une présidée par Laurent Queige.
Je connais l'importance du MICE et son rôle crucial dans de nombreuses régions, l'objectif du secteur est de sauver l'automne et l'hiver 2020.
Malheureusement, il ne nous ai pas possible de donner un agenda de réouverture des frontières.
Nous travaillons avec les ministres du Tourisme sur celles intra-européennes, sous l'égide de Thierry Breton pour progressivement avoir un retour à la normale. Une chose est sûre pour celle de l'espace Schengen elles vont mettre un peu de temps à se réouvrir.
Le sujet des frontières est devant nous.
Au niveau des saisonniers, une plateforme pour recenser toutes les demandes et les offres d'emplois sera publiée en ligne à la mi-juin, sous l'égide de l'IFT présidée par Georges Rudas.
Nous avons conscience de l'action immédiate qui a été faite dans les montagnes françaises, il y aura une réunion spécifique dans les 15 prochains jours avec Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Sur la création d'un ministère du tourisme, je crois qu'il est important que la promotion et l'ingénierie deviennent de plus en plus une sorte de service commun.
Le tourisme est très transversal, il faut aller chercher des leviers dans les autres ministères, mais le besoin de coordination est toujours plus accru.
Il sera utile d'avoir une marque commune, pour permettre au monde du tourisme d'avoir un guichet unique, pour trouver les financements, de mettre en place une sorte de banque du tourisme,
Les guides-interprètes, j'ai bien étudié le sujet, il est complexe, car les statuts sont nombreux. Nous avons obtenu qu'un travail soit fait au ministère du Travail, pour trouver et faire bouger des paramètres au niveau des statuts leur permettant d'avoir un filet de sécurité.
Le nouveau tourisme : le tourisme international existera toujours, mais il devrait être respectueux des populations qui les accueillent, pour éviter les effets négatifs du surtourisme qui peuvent être observés dans des micro quartiers en France.
Un accord a été trouvé avec les services de la DGE, entre les propriétaires-bailleurs et les résidences de tourisme, échelonnant les loyers de références, pour assurer un minimum de loyer selon le chiffre d'affaires.
L'heure n'est pas aux grandes batailles juridiques mais au pragmatisme, pour que tout le monde s'en sorte.
Nous allons réorienter les actions d'Atout France, principalement dédiée promotion à la promotion internationale, vers une promotion de notre pays en France.
Il faut éviter une guerre de promotion des destinations, mais plutôt d'avoir une campagne pour dire expliquer les modalités de départ.
Il y aura un rôle important d'information pour véhiculer l'offre disponible auprès du grand public, cette mission a été confiée à Atout France en partenariat avec ADN tourisme.
Le président a été très clair concernant les assureurs les appelant à faire plus et mieux. De l'autre côté, les attentes sont très fortes du côté des professionnels, notamment sur la perte d'exploitation.
Nous avons demandé aux assureurs de rencontrer les filières concernées la semaine prochaine, avec des accords pour le 11 mai 2020, sinon le levier législatif sera actionné, avec potentiellement des amendements déposés et adoptés.
Le chômage partiel continuera y compris durant la période du déconfinement et de la reprise."