« Alors que le BSP signale une baisse de 22% pour l’ensemble des compagnies présentes en France, Turkish a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20% entre janvier et mai »
L’année dernière, Turkish Airlines a rejoint la Star Alliance. Sans avoir trop d’efforts à faire pour se mettre aux standards de qualité requis.
Car la compagnie turque s’y est mise bien avant.
« La réflexion a été menée en 2005 », explique Nazan Erol, la directrice générale de Turkish Airlines en France.
La livraison de nouveaux appareils en 2006 et 2007 a été l’occasion d’introduire un nouveau concept de service à bord.
« Le vol de Paris à Istanbul dure trois heures. Nous avons le temps de servir un repas à bord avec un choix de plats chauds, et nous apportons une distraction avec un film convenant à tous les publics ».
Car la compagnie turque s’y est mise bien avant.
« La réflexion a été menée en 2005 », explique Nazan Erol, la directrice générale de Turkish Airlines en France.
La livraison de nouveaux appareils en 2006 et 2007 a été l’occasion d’introduire un nouveau concept de service à bord.
« Le vol de Paris à Istanbul dure trois heures. Nous avons le temps de servir un repas à bord avec un choix de plats chauds, et nous apportons une distraction avec un film convenant à tous les publics ».
Octobre : 2 nouveaux vols hebdo entre Paris et Antalya ?
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Turkish Airlines soigne son image en soignant son service.
C’est que la compagnie nationale turque a, certes, vocation de transporter une partie des touristes, congressistes, hommes d’affaires et clientèle ethnique se rendant en Turquie, mais pas seulement.
Plus de la moitié des passagers ne font qu’une escale au hub d’Istanbul pour continuer sur le réseau Moyen-Orient (Beyrouth, Amman, Le Caire, Tel Aviv, Bakou) et Asie (Bangkok, Delhi, Chine, Japon).
Le changement d’aéroport d’Orly à CDG où Turkish opère dans la zone de la Star Alliance a d’ailleurs dynamisé cette ouverture au réseau long courrier.
Cette bipolarisation entre la clientèle touristique et ethnique d’une part et la clientèle long courrier d’autre part, Turkish Airlines l’a davantage segmentée sur le marché allemand avec la création d’une filiale détenue en commun avec Lufthansa, Sun Express dédiée au point à point.
C’est que la compagnie nationale turque a, certes, vocation de transporter une partie des touristes, congressistes, hommes d’affaires et clientèle ethnique se rendant en Turquie, mais pas seulement.
Plus de la moitié des passagers ne font qu’une escale au hub d’Istanbul pour continuer sur le réseau Moyen-Orient (Beyrouth, Amman, Le Caire, Tel Aviv, Bakou) et Asie (Bangkok, Delhi, Chine, Japon).
Le changement d’aéroport d’Orly à CDG où Turkish opère dans la zone de la Star Alliance a d’ailleurs dynamisé cette ouverture au réseau long courrier.
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Istanbul en quotidien au départ de Lyon, Nice et Bâle/Mulhouse
On a pu d’ailleurs voir les avions de cette filiale à Paris l’année dernière pour une opération charter vers Bodrum et Antalya.
Sur le marché français cet été, Turkish Airlines opère quatre quotidiens au départ de Paris en A 320/A321 et parfois en A 330 ou A 340 lorsque l’affluence est plus forte. Istanbul est également desservi en quotidien au départ de Lyon, Nice et de Bâle/Mulhouse.
Et les affaires ne vont pas si mal que cela. « Alors que le BSP signale une baisse de 22% pour l’ensemble des compagnies présentes en France, Turkish a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20% entre janvier et mai », révèle Nazan Erol.
« Avec des promotions, comme tout le monde sur le réseau long courrier, mais nous sommes satisfaits des résultats ! »
La saison de la Turquie en France qui vient de commencer devrait d’ailleurs continuer à dynamiser la demande.
Pour répondre plus spécifiquement aux touristes se rendant dans les stations balnéaires turques, la compagnie attend les autorisations officielles pour mettre en place dès le mois d’octobre deux vols hebdomadaires entre Paris et Antalya.
Comme l‘explique Nazan Erol : « Autrefois, il y avait une saisonnalité du tourisme en Turquie mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas ».
Sur le marché français cet été, Turkish Airlines opère quatre quotidiens au départ de Paris en A 320/A321 et parfois en A 330 ou A 340 lorsque l’affluence est plus forte. Istanbul est également desservi en quotidien au départ de Lyon, Nice et de Bâle/Mulhouse.
Et les affaires ne vont pas si mal que cela. « Alors que le BSP signale une baisse de 22% pour l’ensemble des compagnies présentes en France, Turkish a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20% entre janvier et mai », révèle Nazan Erol.
« Avec des promotions, comme tout le monde sur le réseau long courrier, mais nous sommes satisfaits des résultats ! »
La saison de la Turquie en France qui vient de commencer devrait d’ailleurs continuer à dynamiser la demande.
Pour répondre plus spécifiquement aux touristes se rendant dans les stations balnéaires turques, la compagnie attend les autorisations officielles pour mettre en place dès le mois d’octobre deux vols hebdomadaires entre Paris et Antalya.
Comme l‘explique Nazan Erol : « Autrefois, il y avait une saisonnalité du tourisme en Turquie mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas ».