L’Ukraine fait face à sa pire vague de coronavirus depuis le début de la pandémie - Crédit photo : Depositphotos @AlexShadyuk
L'Ukraine fait actuellement face à sa pire crise sanitaire depuis le début de la pandémie.
Avec plus de 20 000 cas recensés quotidiennement, depuis fin octobre, le pays doit composer avec une circulation très active du virus.
Comme la rappeler en début de semaine, le président de la République, nous n'en avons pas terminé avec la pandémie.
Non seulement la France pourrait connaître une prochaine vague, mais le coronavirus continue de faire des ravages en Europe et surtout sur la partie est du continent.
Dans ces conditions et alors que le variant delta ne cesse de se propager, le gouvernement français a décidé de placer l'Ukraine sur la liste rouge des destinations.
Ce changement a été validé par un arrêté ministériel du 10 novembre 202, avec une entrée en vigueur le 13 novembre 2021.
Avec plus de 20 000 cas recensés quotidiennement, depuis fin octobre, le pays doit composer avec une circulation très active du virus.
Comme la rappeler en début de semaine, le président de la République, nous n'en avons pas terminé avec la pandémie.
Non seulement la France pourrait connaître une prochaine vague, mais le coronavirus continue de faire des ravages en Europe et surtout sur la partie est du continent.
Dans ces conditions et alors que le variant delta ne cesse de se propager, le gouvernement français a décidé de placer l'Ukraine sur la liste rouge des destinations.
Ce changement a été validé par un arrêté ministériel du 10 novembre 202, avec une entrée en vigueur le 13 novembre 2021.
Ukraine : quelles sont les conditions pour se rendre dans le pays ?
Concrètement, pour les personnes vaccinées rien ne change, par contre pour les Français non vaccinés, les conditions pour se rendre sur le territoire ukrainien s'alourdissent considérablement.
Pour cette dernière catégorie, il sera maintenant indispensable de devoir produire un motif impérieux, dont la liste est réduite (voir document ci-dessous).
La vérification de motif impérieux invoqué sera effectuée en France avant le départ. Si jamais la déclaration est fausse ou de motif non valable, alors l’embarquement sera refusé au passager.
Ce n'est pas tout, puisque les personnes non vaccinées devront présenter "à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 48 heures avant le départ" rappelle le ministère de l'Intérieur.
Au retour en France, les voyageurs concernés (donc non vaccinés) devront systématiquement observer une quarantaine, prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine, d'une durée de dix jours.
De plus les autorités ukrainiennes imposent à tous les Français souhaitant se rendre en Ukraine de souscrire obligatoirement une assurance couvrant le risque lié à la Covid-19 auprès d’une compagnie d’assurance enregistrée en Ukraine ou qui dispose d’une représentation dans le pays.
Sur place, de nombreuses mesures ont été mises en place pour endiguer la pandémie, il convient de se renseigner.
Pour cette dernière catégorie, il sera maintenant indispensable de devoir produire un motif impérieux, dont la liste est réduite (voir document ci-dessous).
La vérification de motif impérieux invoqué sera effectuée en France avant le départ. Si jamais la déclaration est fausse ou de motif non valable, alors l’embarquement sera refusé au passager.
Ce n'est pas tout, puisque les personnes non vaccinées devront présenter "à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 48 heures avant le départ" rappelle le ministère de l'Intérieur.
Au retour en France, les voyageurs concernés (donc non vaccinés) devront systématiquement observer une quarantaine, prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine, d'une durée de dix jours.
De plus les autorités ukrainiennes imposent à tous les Français souhaitant se rendre en Ukraine de souscrire obligatoirement une assurance couvrant le risque lié à la Covid-19 auprès d’une compagnie d’assurance enregistrée en Ukraine ou qui dispose d’une représentation dans le pays.
Sur place, de nombreuses mesures ont été mises en place pour endiguer la pandémie, il convient de se renseigner.
Attestation de sortie du territoire metropolitain vers un pays de la zone rouge :
Ukraine : quelle est la situation épidémique ?
Malheureusement, comme une partie de l'Europe de l'Est, l'Ukraine fait face à une forte vague de contamination.
La raison est à chercher du côté de la prolifération du variant delta, ayant durement secoué l'Europe lors du 1er semestre 2021. Avec plus de 20 000 contaminations par jour depuis la fin octobre, l'Ukraine connait actuellement sa pire vague depuis le début de l'épidémie.
"La mortalité a presque doublé et a dépassé de 25 % le maximum de la vague du printemps dernier. Cette augmentation va se poursuivre au moins une ou deux semaines," expliquait le 27 octobre dernier, Courrier International.
En novembre la barre des 800 morts quotidiens a été dépassée.
Malgré ce constat glaçant, depuis le début du mois de novembre, l'Ukraine se trouve sur un haut plateau de contamination, autour des 20 000 cas détectés chaque jour, mais ne connait plus de hausse, après le pique du 30 octobre.
Cette situation s'explique outre "la décrépitude du système de santé local" comme le rappel le journal La Croix, par une vaccination défaillante. Seulement 18,8% de la population est entièrement vaccinée, dont une partie par la version à une dose du vaccin russe baptisé alors "Sputnik Light".
"D'ici la fin de la semaine, nous prévoyons que près de 40 % de la population adulte ukrainienne sera vaccinée avec au moins une dose. Nous effectuons plus de 1,5 million de vaccinations chaque semaine," a déclaré le Premier ministre Denis Shmygal, à nos confrères de Den (journal ukrainien).
Si la progression de la vaccination est plus que lente, le gouvernement garde espoir et vise 70 % de la population ukrainienne vaccinée d’ici la fin de l’année.
A noter que le pays vient de donner l'autorisation aux médicaments chinois "Proxalutamide" et allemand "COR-101" d'être testés cliniquement.
La raison est à chercher du côté de la prolifération du variant delta, ayant durement secoué l'Europe lors du 1er semestre 2021. Avec plus de 20 000 contaminations par jour depuis la fin octobre, l'Ukraine connait actuellement sa pire vague depuis le début de l'épidémie.
"La mortalité a presque doublé et a dépassé de 25 % le maximum de la vague du printemps dernier. Cette augmentation va se poursuivre au moins une ou deux semaines," expliquait le 27 octobre dernier, Courrier International.
En novembre la barre des 800 morts quotidiens a été dépassée.
Malgré ce constat glaçant, depuis le début du mois de novembre, l'Ukraine se trouve sur un haut plateau de contamination, autour des 20 000 cas détectés chaque jour, mais ne connait plus de hausse, après le pique du 30 octobre.
Cette situation s'explique outre "la décrépitude du système de santé local" comme le rappel le journal La Croix, par une vaccination défaillante. Seulement 18,8% de la population est entièrement vaccinée, dont une partie par la version à une dose du vaccin russe baptisé alors "Sputnik Light".
"D'ici la fin de la semaine, nous prévoyons que près de 40 % de la population adulte ukrainienne sera vaccinée avec au moins une dose. Nous effectuons plus de 1,5 million de vaccinations chaque semaine," a déclaré le Premier ministre Denis Shmygal, à nos confrères de Den (journal ukrainien).
Si la progression de la vaccination est plus que lente, le gouvernement garde espoir et vise 70 % de la population ukrainienne vaccinée d’ici la fin de l’année.
A noter que le pays vient de donner l'autorisation aux médicaments chinois "Proxalutamide" et allemand "COR-101" d'être testés cliniquement.