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Les voyageurs de ce début des années 2000 semblent s’être faits à l’idée des risques terroristes qui peuvent surgir à tout moment à travers le monde. Ils vivent avec et comprennent plus facilement les contraintes liées aux mesures sécuritaires que celles liées, comme ce fut le cas en France, à l’obtention du passeport biométrique. Encore faut-il que les messages soient clairs et ils ne le sont pas.
Il manque une information claire et homogène
René-Marc Chikli, président du CETO regrette le flou qui a entouré les informations délivrées par les aéroports et les compagnies aériennes durant la semaine qui a suivi l’annonce de l’attentat déjoué. A l’instar de l’ensemble des voyagistes, il espère que, très vite, s’installera une communication homogène.
« Personne ne conteste les mesures sécuritaires. Les consommateurs se plient aux formalités contraignantes, aux fouilles systématiques et aux attentes prolongées encore faut-il que l’information soit claire et homogène et ce n’est pas le cas. Nous assistons à un défaut de communication des instances qui gèrent les aéroports et nous déplorons le flou des informations qui nous parviennent sur les processus d’embarquement et le contrôle des bagages. Il y a autant de procédures que de compagnies. Les informations diffèrent en fonction des aéroports».
L’homme d’affaires : jamais sans son portable !
Sans vouloir noircir le tableau, on peut craindre que le renforcement des contraintes d’embarquement et les attentes prolongées n’améliorent pas un marché déjà bien morose.
Pour Michel-Yves Labbé, président de Directours et membre de Visit USA Committee, ces mesures vont surtout pénaliser la clientèle « Affaires » au départ et à destination des Etats-Unis ainsi qu’à l’intérieur du continent nord américain.
« C’est une clientèle qui enregistre très rarement ses bagages pour éviter toute perte de temps et qui ne se déplace qu’avec agenda électronique, PC et autres portables aujourd’hui interdits en cabine. Je pense que ces mesures vont faire le succès des visioconférences et fortement pénaliser les compagnies aériennes américaines, qu’elles soient internationales ou domestiques. Si la situation perdure, entre Londres et Paris cette clientèle voyagera en Eurostar. »
Le patron de Directours estime que le renforcement des formalités d’embarquement ne devrait pas toucher les vacanciers qui voyagent en famille, clientèle moins exigeante que les hommes d’affaires en matière de gain de temps.
Il se fait cependant une raison quant aux résultats 2006. « Malgré le niveau favorable du dollar et la mise en service du passeport biométrique, pour les Etats-Unis, l’année 2006 est finie. Septembre et octobre ne sont pas des mois très porteurs, trop tard pour l’ouest américain et trop tôt pour la Floride.
2006 : moins 30 % en matière de volume d’affaires
L’automne est la saison de la côte Est en général et de New York en particulier où les prix sont plus élevés qu’ailleurs. Je doute que la force attractive de New York suffise à rétablir le trafic. En 2006 nous en sommes et nous en resterons à moins 30 % en matière de volume d’affaires. La reprise s’engagera en 2007.
Kuoni, Jetset, Voyageurs du Monde, Vacances Transat cultivent aussi l’espoir d’une embellie pour 2007. Leurs services de réservations enregistrent des demandes de cotations et quelques confirmations de commandes. Voyageurs du Monde espère dynamiser le marché dès cet automne avec des promotions attractives sur des week-ends à New York.
D’une façon générale les mesures sécuritaires draconiennes qui ont suivi l’annonce de l’attentat déjoué n’ont pas entraîné d’annulations en masse. Il faut dire que, dans les carnets de commandes des voyagistes, il n’y avait pas des masses de réservations !
Il manque une information claire et homogène
René-Marc Chikli, président du CETO regrette le flou qui a entouré les informations délivrées par les aéroports et les compagnies aériennes durant la semaine qui a suivi l’annonce de l’attentat déjoué. A l’instar de l’ensemble des voyagistes, il espère que, très vite, s’installera une communication homogène.
« Personne ne conteste les mesures sécuritaires. Les consommateurs se plient aux formalités contraignantes, aux fouilles systématiques et aux attentes prolongées encore faut-il que l’information soit claire et homogène et ce n’est pas le cas. Nous assistons à un défaut de communication des instances qui gèrent les aéroports et nous déplorons le flou des informations qui nous parviennent sur les processus d’embarquement et le contrôle des bagages. Il y a autant de procédures que de compagnies. Les informations diffèrent en fonction des aéroports».
L’homme d’affaires : jamais sans son portable !
Sans vouloir noircir le tableau, on peut craindre que le renforcement des contraintes d’embarquement et les attentes prolongées n’améliorent pas un marché déjà bien morose.
Pour Michel-Yves Labbé, président de Directours et membre de Visit USA Committee, ces mesures vont surtout pénaliser la clientèle « Affaires » au départ et à destination des Etats-Unis ainsi qu’à l’intérieur du continent nord américain.
« C’est une clientèle qui enregistre très rarement ses bagages pour éviter toute perte de temps et qui ne se déplace qu’avec agenda électronique, PC et autres portables aujourd’hui interdits en cabine. Je pense que ces mesures vont faire le succès des visioconférences et fortement pénaliser les compagnies aériennes américaines, qu’elles soient internationales ou domestiques. Si la situation perdure, entre Londres et Paris cette clientèle voyagera en Eurostar. »
Le patron de Directours estime que le renforcement des formalités d’embarquement ne devrait pas toucher les vacanciers qui voyagent en famille, clientèle moins exigeante que les hommes d’affaires en matière de gain de temps.
Il se fait cependant une raison quant aux résultats 2006. « Malgré le niveau favorable du dollar et la mise en service du passeport biométrique, pour les Etats-Unis, l’année 2006 est finie. Septembre et octobre ne sont pas des mois très porteurs, trop tard pour l’ouest américain et trop tôt pour la Floride.
2006 : moins 30 % en matière de volume d’affaires
L’automne est la saison de la côte Est en général et de New York en particulier où les prix sont plus élevés qu’ailleurs. Je doute que la force attractive de New York suffise à rétablir le trafic. En 2006 nous en sommes et nous en resterons à moins 30 % en matière de volume d’affaires. La reprise s’engagera en 2007.
Kuoni, Jetset, Voyageurs du Monde, Vacances Transat cultivent aussi l’espoir d’une embellie pour 2007. Leurs services de réservations enregistrent des demandes de cotations et quelques confirmations de commandes. Voyageurs du Monde espère dynamiser le marché dès cet automne avec des promotions attractives sur des week-ends à New York.
D’une façon générale les mesures sécuritaires draconiennes qui ont suivi l’annonce de l’attentat déjoué n’ont pas entraîné d’annulations en masse. Il faut dire que, dans les carnets de commandes des voyagistes, il n’y avait pas des masses de réservations !