Jérôme Meyer, directeur adjoint territorial Bassin de la Seine de VNF, le préfet François Philizot, Délégué interministériel au développement de la Vallée de la Seine et Antoine Berbain, directeur général délégué du GIE Haropa.
Après une année 2016 difficile, 2017 s’annonce être une bonne année pour le tourisme fluvial sur la Seine. Il regroupe l’ensemble des activités touristiques de transport et d’hébergement de passagers (paquebots fluviaux, péniches-hôtels, location de bateaux-habitables, les bateaux-promenades et la plaisance privé).
Le segment de la croisière promenade est en forte croissance, avec une progression de 22% par rapport à 2016, soit 7,5 millions de passagers transportés.
Le marché de la croisière avec hébergement croit plus modérément. Il affiche une augmentation de 2% cette année, avec 77 500 passagers. Cependant entre 2011 et 2015, il avait doublé.
« Nous tablons sur une augmentation de 50% du nombre de passagers de la croisière avec hébergement d’ici à 5 ans », affirme Antoine Berbain, directeur général délégué du GIE Haropa, qui se partage avec Voies navigables de France (VNF) la gestion de l’occupation et l’accueil des paquebots fluviaux sur la Seine.
Le nombre de paquebots fluviaux circulant sur la Seine a lui aussi fortement augmenté, passant de 7 en 2011 à 19 en 2017, dont une majorité de 110m de long.
Le segment de la croisière promenade est en forte croissance, avec une progression de 22% par rapport à 2016, soit 7,5 millions de passagers transportés.
Le marché de la croisière avec hébergement croit plus modérément. Il affiche une augmentation de 2% cette année, avec 77 500 passagers. Cependant entre 2011 et 2015, il avait doublé.
« Nous tablons sur une augmentation de 50% du nombre de passagers de la croisière avec hébergement d’ici à 5 ans », affirme Antoine Berbain, directeur général délégué du GIE Haropa, qui se partage avec Voies navigables de France (VNF) la gestion de l’occupation et l’accueil des paquebots fluviaux sur la Seine.
Le nombre de paquebots fluviaux circulant sur la Seine a lui aussi fortement augmenté, passant de 7 en 2011 à 19 en 2017, dont une majorité de 110m de long.
Développer la croisière fluviale avec hébergement
Conscient du potentiel offert par la croisière fluviale avec hébergement, il a été décidé de définir un schéma directeur de développement pour consolider le mouvement et en tirer partie localement. « Il y a un intérêt pour les deux régions, la Normandie et l’Ile de France, précise François Philizot, délégué interministériel au développement de la Vallée de la Seine.
Il faut se doter de moyens pour offrir les conditions favorables au développement du tourisme fluvial sur la Vallée de la Seine. »
Depuis 2016, partenaires privés et publics, ont analysé la fréquentation des voies, l’emplacement des escales, etc… afin de définir ce schéma directeur, à l’horizon 2030.
Il devra répondre à plusieurs enjeux, notamment sur la capacité d’accueil et d’équipement en services des escales, permettre l’arrivée de nouveaux bateaux compris entre 125 et 135m de long et moderniser les escales existantes.
Tout cela en limitant l’impact sur l’environnement des escales. Le tri sélectif de déchets sera organisé avec les collectivités, ainsi que l’installation de bornes électriques pour limiter les nuisances sonores et les émissions de polluants générés par le fonctionnement des groupes électrogènes.
Le projet intègre les attentes des collectivités pour optimiser les retombées économiques locales. « Un passager dépense entre 60 et 70€ par jour », remarque François Philizot.
« L’objectif est d’atteindre une croissance de 200 000 passagers. Un objectif atteignable au regard de la capacité de la Seine, comparé à d’autres fleuves comme le Danube », assure François Philizot.
La Vallée de la Seine a plus d’un avantage pour attirer les touristes, à commencer par Paris. Elle regroupe neuf départements, de l’Île-de-France à la Normandie et des sites connus tels que Giverny, ou encore Honfleur.
Il faut se doter de moyens pour offrir les conditions favorables au développement du tourisme fluvial sur la Vallée de la Seine. »
Depuis 2016, partenaires privés et publics, ont analysé la fréquentation des voies, l’emplacement des escales, etc… afin de définir ce schéma directeur, à l’horizon 2030.
Il devra répondre à plusieurs enjeux, notamment sur la capacité d’accueil et d’équipement en services des escales, permettre l’arrivée de nouveaux bateaux compris entre 125 et 135m de long et moderniser les escales existantes.
Tout cela en limitant l’impact sur l’environnement des escales. Le tri sélectif de déchets sera organisé avec les collectivités, ainsi que l’installation de bornes électriques pour limiter les nuisances sonores et les émissions de polluants générés par le fonctionnement des groupes électrogènes.
Le projet intègre les attentes des collectivités pour optimiser les retombées économiques locales. « Un passager dépense entre 60 et 70€ par jour », remarque François Philizot.
« L’objectif est d’atteindre une croissance de 200 000 passagers. Un objectif atteignable au regard de la capacité de la Seine, comparé à d’autres fleuves comme le Danube », assure François Philizot.
La Vallée de la Seine a plus d’un avantage pour attirer les touristes, à commencer par Paris. Elle regroupe neuf départements, de l’Île-de-France à la Normandie et des sites connus tels que Giverny, ou encore Honfleur.
Plus de services, plus d’escales, plus de paquebots
Actuellement la Seine, entre Paris et Le Havre, compte 23 escales et 46 places d’accueil pour les paquebots fluviaux. A court terme, le schéma préconise la création de deux nouveaux postes à Vernon (Eure) et La Roche-Guyon (Val d’Oise). Cette dernière devrait être opérationnelle en avril 2018.
La création de nouveaux services (eau et bornes électriques) sur de nombreuses escales sera opérée, ainsi que l’allongement de certains postes d’escales. Pour VNF et Haropa, l’objectif à terme est d’équiper toutes les escales de l’axe Seine et prioritairement celles situées en milieu urbain.
La flotte devrait augmenter et atteindre 28 paquebots, long de 125 à 135m.
A moyen terme, une escale sera créée à Paris-Longchamp et Les Andelys, permettant le stationnement de bateau de 135m.
L’ensemble des investissements est estimé à 12 millions d’euros relevant de la sphère publique.
La création de nouveaux services (eau et bornes électriques) sur de nombreuses escales sera opérée, ainsi que l’allongement de certains postes d’escales. Pour VNF et Haropa, l’objectif à terme est d’équiper toutes les escales de l’axe Seine et prioritairement celles situées en milieu urbain.
La flotte devrait augmenter et atteindre 28 paquebots, long de 125 à 135m.
A moyen terme, une escale sera créée à Paris-Longchamp et Les Andelys, permettant le stationnement de bateau de 135m.
L’ensemble des investissements est estimé à 12 millions d’euros relevant de la sphère publique.