Les voyages scolaires à destination ou en transit en Île-de-France sont à nouveau autorisés depuis le 23 janvier 2015 - DR : © DDRockstar Fotolia.com
Si le plan Vigipirate « Alerte Attentat » est actuellemnt maintenu en Île-de-France, le ministère de l’Éducation Nationale a diffusé une note aux recteurs d'académie, le 23 janvier 2015, pour leur annoncer la levée de la suspension des voyages scolaires dans la région.
Le courrier également adressé aux président et directeurs d'établissements d'enseignement supérieur explique que "tous les déplacements scolaires exceptionnels, à destination ou en transit par l'Île-de-France, sont de nouveau autorisés sous réserve d'une déclaration aux autorités académiques."
Ces dernières, en lien avec les préfets de départements, ont la possibilité de décider de l'annulation ou du report d'un séjour dans le cas où elles seraient informées de "risques spécifiques", ajoute le ministère.
Des informations ensuite mises en ligne sur Education.gouv.fr le 26 janvier 2015 dans le cadre d'une mise à jour des informations relatives aux déplacements scolaires.
Le courrier également adressé aux président et directeurs d'établissements d'enseignement supérieur explique que "tous les déplacements scolaires exceptionnels, à destination ou en transit par l'Île-de-France, sont de nouveau autorisés sous réserve d'une déclaration aux autorités académiques."
Ces dernières, en lien avec les préfets de départements, ont la possibilité de décider de l'annulation ou du report d'un séjour dans le cas où elles seraient informées de "risques spécifiques", ajoute le ministère.
Des informations ensuite mises en ligne sur Education.gouv.fr le 26 janvier 2015 dans le cadre d'une mise à jour des informations relatives aux déplacements scolaires.
Un mois de janvier 2015 "très chaud"
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La note du ministère de l'Education levant la suspension des sorties scolaires en Île-de-France - Cliquez pour zoomer
La suspension des sorties scolaires à Paris et en Île-de-France ainsi que celles en transit dans la région a été effective du 9 au 26 janvier 2015. (Lire : Plan Vigipirate : les organisateurs de voyages scolaires directement impactés)
Plus de deux semaines pendant lesquelles, les professionnels du tourisme spécialisés dans les voyages scolaires ont été sur le pied de guerre.
"Le mois de janvier a été très chaud, confirme Antoine Bretin, Directeur Séjours Jeunes chez Verdié Voyages. Nous avons reçu beaucoup d'appel de responsables d'établissements ou de parents inquiets."
"Ça a été absolument empoisonnant", ajoute Nadine Vasseur, Directrice Générale de Vefe Voyages Éducatifs.
Verdié Voyages est, malgré tout, parvenu, à limiter les dégâts "grâce à la négociation et à la compréhension de nos partenaires", se félicite Antoine Bretin. Il n'enregistre que 5 ou 6 annulations sèches sur la période.
Un nombre qu'il considère comme "très faible par rapport au volume total de voyages scolaires de Verdié, environ 2 000 par an." Pour le reste des séjours prévus, il est parvenu à mettre en place des reports sans frais.
Chez Vefe Voyages Éducatifs aussi, on a réussi à réduire le nombre d'annulations au minimum. "Nous agissons au cas par cas, explique la Directrice Générale. Nous proposons, par exemple, de remplacer les voyages en train par des départs en autocar."
Plus de deux semaines pendant lesquelles, les professionnels du tourisme spécialisés dans les voyages scolaires ont été sur le pied de guerre.
"Le mois de janvier a été très chaud, confirme Antoine Bretin, Directeur Séjours Jeunes chez Verdié Voyages. Nous avons reçu beaucoup d'appel de responsables d'établissements ou de parents inquiets."
"Ça a été absolument empoisonnant", ajoute Nadine Vasseur, Directrice Générale de Vefe Voyages Éducatifs.
Verdié Voyages est, malgré tout, parvenu, à limiter les dégâts "grâce à la négociation et à la compréhension de nos partenaires", se félicite Antoine Bretin. Il n'enregistre que 5 ou 6 annulations sèches sur la période.
Un nombre qu'il considère comme "très faible par rapport au volume total de voyages scolaires de Verdié, environ 2 000 par an." Pour le reste des séjours prévus, il est parvenu à mettre en place des reports sans frais.
Chez Vefe Voyages Éducatifs aussi, on a réussi à réduire le nombre d'annulations au minimum. "Nous agissons au cas par cas, explique la Directrice Générale. Nous proposons, par exemple, de remplacer les voyages en train par des départs en autocar."
Aucune sortie scolaire à Paris en février 2015
Au niveau de l'Union Nationale des Organisateurs de Séjours Éducatifs, Linguistiques et de Formation en Langues (UNOSEL), on estime que la suspension devrait entraîner une perte de 3% à 5% du nombre de séjours et du chiffre d'affaires sur l'année scolaire 2014/2015.
"Plus que des annulations sèches nous avons surtout constaté un ralentissement des demandes et des réservations", précise Pascal Yeh, Responsable des Voyages Scolaires Éducatifs pour l'Union.
Il regrette le manque de précision des notes ministérielles. Ce qui, selon lui, "apporte une certaine ambiguïté et entraîne des interprétations parfois différentes selon les rectorats".
Ainsi, pendant la période de suspension, l'Académie de Rennes interdisait les départs de gares ou d'aéroport d'Île-de-France, alors que celle de Bordeaux les autorisait. Quant à l'Académie de Créteil, elle les permettait si les parents accompagnaient leurs enfants jusqu'à l'embarquement.
Des disparités qui "compliquent les choses autant pour les organisateurs que pour les écoles", estime Pascal Yeh.
Car, comme nous l'a expliqué l'Académie de Paris, "c'est désormais aux chefs d'établissements de décider ou non du maintien des sorties scolaires."
Une position délicate pour eux. Ils doivent évaluer les risques et assumer leurs responsabilités alors que beaucoup déplorent un manque d'informations.
Pour "les aider et les conseiller", Verdié Voyages a mis en place une cellule de crise qui compile toutes les informations des académies.
Problème : malgré la fin de la suspension, il n'y a "presque plus aucune sortie scolaire prévue à Paris en février 2015", constate Pascal Yeh. Le temps que l'annonce de la levée leur parvienne, les chefs établissements avaient déjà annulé les voyages programmés en février 2015.
Un sale coup pour les auberges de jeunesse et les prestataires réceptifs de la capitale.
"Plus que des annulations sèches nous avons surtout constaté un ralentissement des demandes et des réservations", précise Pascal Yeh, Responsable des Voyages Scolaires Éducatifs pour l'Union.
Il regrette le manque de précision des notes ministérielles. Ce qui, selon lui, "apporte une certaine ambiguïté et entraîne des interprétations parfois différentes selon les rectorats".
Ainsi, pendant la période de suspension, l'Académie de Rennes interdisait les départs de gares ou d'aéroport d'Île-de-France, alors que celle de Bordeaux les autorisait. Quant à l'Académie de Créteil, elle les permettait si les parents accompagnaient leurs enfants jusqu'à l'embarquement.
Des disparités qui "compliquent les choses autant pour les organisateurs que pour les écoles", estime Pascal Yeh.
Car, comme nous l'a expliqué l'Académie de Paris, "c'est désormais aux chefs d'établissements de décider ou non du maintien des sorties scolaires."
Une position délicate pour eux. Ils doivent évaluer les risques et assumer leurs responsabilités alors que beaucoup déplorent un manque d'informations.
Pour "les aider et les conseiller", Verdié Voyages a mis en place une cellule de crise qui compile toutes les informations des académies.
Problème : malgré la fin de la suspension, il n'y a "presque plus aucune sortie scolaire prévue à Paris en février 2015", constate Pascal Yeh. Le temps que l'annonce de la levée leur parvienne, les chefs établissements avaient déjà annulé les voyages programmés en février 2015.
Un sale coup pour les auberges de jeunesse et les prestataires réceptifs de la capitale.