Wolrd Is Mine comprend une base de données compilant 2 millions de points d’intérêt - Crédit photo : WIM
La data est l'or noir du XXIe siècle. Celui qui contrôle les vannes devient le maître du jeu.
Constatant que le système institutionnel avait des carences, à l'image de DataTourisme qui peine à exister et à collecter ses bases de données, la start-up Cirkwi - qui fournit des outils de création, de gestion et de diffusion de balades - a voulu permettre aux acteurs du travel de pouvoir bénéficier d'une excellente qualité de carburant.
"Nous avons remarqué différents problèmes sur les bases de données existantes. Elles sont principalement en français, pas toujours mises à jour et vont du local au local," explique Sylvain Caucheteux, le DG de Cirkwi.
Face à ces limites, la start-up a décidé de faire pivoter son activité, pour créer "le Google du tourisme" avec le moteur de recherche World Is Mine (WIM).
Ce dernier s'adresse à l'internaute qui veut préparer ses vacances, mais a surtout un intérêt économique pour les acteurs du tourisme.
Constatant que le système institutionnel avait des carences, à l'image de DataTourisme qui peine à exister et à collecter ses bases de données, la start-up Cirkwi - qui fournit des outils de création, de gestion et de diffusion de balades - a voulu permettre aux acteurs du travel de pouvoir bénéficier d'une excellente qualité de carburant.
"Nous avons remarqué différents problèmes sur les bases de données existantes. Elles sont principalement en français, pas toujours mises à jour et vont du local au local," explique Sylvain Caucheteux, le DG de Cirkwi.
Face à ces limites, la start-up a décidé de faire pivoter son activité, pour créer "le Google du tourisme" avec le moteur de recherche World Is Mine (WIM).
Ce dernier s'adresse à l'internaute qui veut préparer ses vacances, mais a surtout un intérêt économique pour les acteurs du tourisme.
WIM permet de contourner Google
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Car il faut savoir que pour choisir leur hébergement, 86% des voyageurs vont s'appuyer sur les centres d'intérêts autour de l'établissement, selon une étude Ipsos. Sauf pour les villages vacances du type Club Med, où le village est la destination.
Le sondage de l'institut permet de comprendre tout l'intérêt de ce nouvel outil.
World Is Mine est non seulement un moteur de recherche, mais surtout une base de données mondiale des points d’intérêt et activités.
En naviguant sur le web mondial, les algorithmes vont crawler (explorer le web afin d'analyser le contenu), interpréter, indexer, qualifier et structurer la donnée, pour qu'elle devienne la plus propre possible.
A partir de là, WIM propose une API permettant de transformer "en tourisme n'importe quel hébergement.
Ainsi, lorsqu'un internaute se rend sur le site de Pierre&Vacances par exemple, "la plateforme va pousser les centres d'intérêts autour de l'établissement, grâce à aux données récoltées et permettre de concrétiser la vente," résume Sylvain Caucheteux.
La jeune pousse n'a pas créé "Google Travel" mais "un outil pour contourner le célèbre moteur de recherche. Les entreprises reprennent la main sur leur stratégie marketing, communication en parlant de leur environnement."
Cette donnée sur les centres d'intérêts peut alors s'adapter à la personne visitant le site pour répondre au mieux aux besoins de personnalisation des plateformes numériques.
Si WIM est lancé cette semaine sur Internet, d'ores et déjà, l'entreprise discute " avec des grands noms de l'industrie, possédant entre 3 000 et 5 000 hôtels à travers le monde."
Le sondage de l'institut permet de comprendre tout l'intérêt de ce nouvel outil.
World Is Mine est non seulement un moteur de recherche, mais surtout une base de données mondiale des points d’intérêt et activités.
En naviguant sur le web mondial, les algorithmes vont crawler (explorer le web afin d'analyser le contenu), interpréter, indexer, qualifier et structurer la donnée, pour qu'elle devienne la plus propre possible.
A partir de là, WIM propose une API permettant de transformer "en tourisme n'importe quel hébergement.
Ainsi, lorsqu'un internaute se rend sur le site de Pierre&Vacances par exemple, "la plateforme va pousser les centres d'intérêts autour de l'établissement, grâce à aux données récoltées et permettre de concrétiser la vente," résume Sylvain Caucheteux.
La jeune pousse n'a pas créé "Google Travel" mais "un outil pour contourner le célèbre moteur de recherche. Les entreprises reprennent la main sur leur stratégie marketing, communication en parlant de leur environnement."
Cette donnée sur les centres d'intérêts peut alors s'adapter à la personne visitant le site pour répondre au mieux aux besoins de personnalisation des plateformes numériques.
Si WIM est lancé cette semaine sur Internet, d'ores et déjà, l'entreprise discute " avec des grands noms de l'industrie, possédant entre 3 000 et 5 000 hôtels à travers le monde."
Cirkwi : le pétrolier du XXIe siècle
Dans son autre vie, Sylvain Caucheteux, alors ancien directeur commercial et marketing de Belambra, rêvait de cette solution, ce qui explique son choix de rejoindre Cirkwi.
C'était il y a un an et demi, alors que Benoit Milan, le fondateur de la start-up, lui parle du projet.
"C'est le Graal de tout responsable digital. Je vous pose la question : quel professionnel ayant un site e-commerce n'a pas besoin d'expliquer tous les atouts, les avis et les intérêts de son établissement ou de son circuit ?" A l'heure actuelle, de moins en moins d'acteurs du tourisme peuvent s'en passer.
Pour bien comprendre le business modèle de la solution, il faut connaître le cœur de métier de l'entreprise : "nous sommes des producteurs de données."
En résumé, la jeune pousse ne produit aucune application, service ou plateforme numérique. Il est le pétrolier du XXIe siècle.
C'était il y a un an et demi, alors que Benoit Milan, le fondateur de la start-up, lui parle du projet.
"C'est le Graal de tout responsable digital. Je vous pose la question : quel professionnel ayant un site e-commerce n'a pas besoin d'expliquer tous les atouts, les avis et les intérêts de son établissement ou de son circuit ?" A l'heure actuelle, de moins en moins d'acteurs du tourisme peuvent s'en passer.
Pour bien comprendre le business modèle de la solution, il faut connaître le cœur de métier de l'entreprise : "nous sommes des producteurs de données."
En résumé, la jeune pousse ne produit aucune application, service ou plateforme numérique. Il est le pétrolier du XXIe siècle.
L'internationalisation se fera en 2020
Alors que Google ne délivre pas ses bases de données, Cirkwi avec WIM offre la possibilité aux agences de communication digitale, aux hébergeurs, aux e-commerçants, mais aussi aux start-up d’accéder et d'exploiter les informations.
C'est à ce niveau que la jeune pousse compte dégager de l'argent : l'ouverture des vannes de la donnée sera facturée.
Même si les start-up voulant profiter de la base de données pour créer de nouvelles solutions pourront dans un premier temps y accéder gratuitement, après quelques mois, l'accès sera payant.
Et le développement de l'outil comprend différentes étapes. La dernière en date a été de décrocher un prêt de la BPI (Banque Publique d'Investissement) à hauteur de 600 000 euros, la prochaine sera de finaliser l'expérimentation auprès d'une cinquantaine de start-up, puis d'industrialiser le moteur de recherche - aussi bien en BtoB et BtoC.
Une fois le développement technologique terminé, la jeune pousse cherchera à réaliser une levée de fonds de plusieurs millions d'euros, pour accélérer la commercialisation.
"Cela ne se fera pas avant un an. Pour le moment, nous comptons sur les ressources de Cirkwi et le prêt de la BPI."
S'appuyant sur une technologie scalable (la capacité pour une start-up à développer massivement son volume d’activité) à volonté, la conquête des marchés en-dehors des frontières françaises se fera sans doute en 2020.
"Nous ne voulons pas aller trop vite. Nous nous attaquons aux fruits les plus faciles à attraper, avant de regarder les autres", lance, espiègle, Sylvain Caucheteux.
Si Google fait fantasmer, Cirkwi dans la roue de World Is Mine veut démontrer que les moteurs de recherche ne viennent pas tous de l'autre côté de l'Atlantique.
C'est à ce niveau que la jeune pousse compte dégager de l'argent : l'ouverture des vannes de la donnée sera facturée.
Même si les start-up voulant profiter de la base de données pour créer de nouvelles solutions pourront dans un premier temps y accéder gratuitement, après quelques mois, l'accès sera payant.
Et le développement de l'outil comprend différentes étapes. La dernière en date a été de décrocher un prêt de la BPI (Banque Publique d'Investissement) à hauteur de 600 000 euros, la prochaine sera de finaliser l'expérimentation auprès d'une cinquantaine de start-up, puis d'industrialiser le moteur de recherche - aussi bien en BtoB et BtoC.
Une fois le développement technologique terminé, la jeune pousse cherchera à réaliser une levée de fonds de plusieurs millions d'euros, pour accélérer la commercialisation.
"Cela ne se fera pas avant un an. Pour le moment, nous comptons sur les ressources de Cirkwi et le prêt de la BPI."
S'appuyant sur une technologie scalable (la capacité pour une start-up à développer massivement son volume d’activité) à volonté, la conquête des marchés en-dehors des frontières françaises se fera sans doute en 2020.
"Nous ne voulons pas aller trop vite. Nous nous attaquons aux fruits les plus faciles à attraper, avant de regarder les autres", lance, espiègle, Sylvain Caucheteux.
Si Google fait fantasmer, Cirkwi dans la roue de World Is Mine veut démontrer que les moteurs de recherche ne viennent pas tous de l'autre côté de l'Atlantique.