Philippe Kaspi, Directeur général de l'ANCV
Menée en octobre et novembre 2008 sur un échantillon de 3.000 personnes, l’étude ANCV/BVA confirme qu’en moyenne annuelle, 35% des adultes de 18 ans et plus ne partent pas en vacances, ce qui représente 16 millions de personnes sur un total de 46 millions.
On entend par « vacances » au moins 4 nuits consécutives passées hors de chez soi, pour le tourisme ou les loisirs, au cours des 12 derniers mois.
Sur un échantillon de 800 personnes qui ne sont pas parties en vacances pendant les 12 mois qui ont précédé l’enquête, 12% ne sont jamais parties, 31% ont vécu leurs dernières vacances il y a plus de 5 ans, 26% entre 2 et 5 ans, 31% entre 1 et 2 ans.
On entend par « vacances » au moins 4 nuits consécutives passées hors de chez soi, pour le tourisme ou les loisirs, au cours des 12 derniers mois.
Sur un échantillon de 800 personnes qui ne sont pas parties en vacances pendant les 12 mois qui ont précédé l’enquête, 12% ne sont jamais parties, 31% ont vécu leurs dernières vacances il y a plus de 5 ans, 26% entre 2 et 5 ans, 31% entre 1 et 2 ans.
Le manque d’argent n’est pas le seul blocage
Si des raisons financières motivent 50% des non-départs (manque d’argent, a prévu de dépenser autrement l’argent des vacances, a choisi de faire partir en priorité ses enfants…), l’étude ANCV nous éclaire sur les freins culturels, psychologiques ou organisationnels au départ, à savoir : Les raisons familiales ou personnelles (problème de santé, doit s’occuper d’un membre de sa famille, concordance de dates avec son conjoint, enfants en bas âge, n’a pas trouvé d’offres adaptées à son handicap…).
Le sentiment d’isolement social réel ou ressenti pèse également ; ainsi de nombreux non-partants ne veulent pas partir seuls ou n’ont personne avec qui partir, ne veulent pas déranger leur famille ou leurs amis, ne souhaitent pas se retrouver avec des personnes inconnues.
Une partie des non-partants évoque également des problèmes d’organisation : Ne sait pas organiser ses vacances, ne sait pas où aller, présence d’un animal de compagnie… Pour d’autres enfin, ce sont des raisons professionnelles : Trop de travail, ne peut pas laisser son activité, nouveau job, recherche d’emploi…
Le sentiment d’isolement social réel ou ressenti pèse également ; ainsi de nombreux non-partants ne veulent pas partir seuls ou n’ont personne avec qui partir, ne veulent pas déranger leur famille ou leurs amis, ne souhaitent pas se retrouver avec des personnes inconnues.
Une partie des non-partants évoque également des problèmes d’organisation : Ne sait pas organiser ses vacances, ne sait pas où aller, présence d’un animal de compagnie… Pour d’autres enfin, ce sont des raisons professionnelles : Trop de travail, ne peut pas laisser son activité, nouveau job, recherche d’emploi…
Comment convaincre ceux qui n’ont pas de « culture vacances » ?
Si le frein financier reste la principale raison du non-départ des familles et des personnes en grande difficulté, pour certains publics, notamment les Seniors, le non-départ est motivé par une absence de « culture vacances », par des problèmes d’organisation et par le sentiment d’un isolement social, autant de blocages qui pourraient être partiellement levés par des offres et dispositifs qui restent à inventer.
Pour consulter l’étude ANCV/BVA : http://www.ancv.com/fileadmin/ancv/pdf/Etude_Non-partants_Synthese.pdf
Pour consulter l’étude ANCV/BVA : http://www.ancv.com/fileadmin/ancv/pdf/Etude_Non-partants_Synthese.pdf
1,2 milliard d’€ d’aide aux vacances
L’Agence nationale pour les chèques-vacances est un établissement public qui a pour mission de favoriser les vacances pour tous. L’ANCV ne bénéficie d’aucune dotation ou subvention d’État.
Elle commercialise ses chèques auprès de 23.000 entreprises, collectivités et organismes sociaux qui les dispatchent aux ayants droit, pour un volume de 1,2 milliard d’€.
Trois millions de salariés du public et du privé en bénéficient, ainsi que 100.000 personnes en grande difficulté. L’État souhaite élargir l’action de l’ANCV aux entreprises de moins de 50 salariés.
Elle commercialise ses chèques auprès de 23.000 entreprises, collectivités et organismes sociaux qui les dispatchent aux ayants droit, pour un volume de 1,2 milliard d’€.
Trois millions de salariés du public et du privé en bénéficient, ainsi que 100.000 personnes en grande difficulté. L’État souhaite élargir l’action de l’ANCV aux entreprises de moins de 50 salariés.