Le 737 Max redécollera-t-il avant la fin de l'année 2019 ? © Boeing
Si le salon du Bourget, qui s’est ouvert lundi 17 juin 2019 à Paris, est d’ordinaire l’occasion d’une guerre de commandes et de nouveautés entre Airbus et Boeing, ce dernier fait cette année grise mine.
« Nous sommes conscients de l’importance de restaurer la confiance du public », a déclaré Greg Smith, vice-président de l’avionneur américain, lors de la conférence de presse d’ouverture, faisant bien sûr référence à l'immobilisation de ses 737 Max qui dure maintenant depuis 3 mois.
« Ces accidents nous poussent à intensifier nos efforts pour garantir le plus haut niveau de sécurité et de qualité possibles pour toutes nos activités ».
« Nous sommes conscients de l’importance de restaurer la confiance du public », a déclaré Greg Smith, vice-président de l’avionneur américain, lors de la conférence de presse d’ouverture, faisant bien sûr référence à l'immobilisation de ses 737 Max qui dure maintenant depuis 3 mois.
« Ces accidents nous poussent à intensifier nos efforts pour garantir le plus haut niveau de sécurité et de qualité possibles pour toutes nos activités ».
Un nouveau nom ?
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Mais la reprise des vols commerciaux en 737 Max n’a pas l’air d’être programmée pour tout de suite.
Après mi-juin, puis septembre, les rumeurs parlent d’un redécollage pour la toute fin de l’année 2019, alors que les échanges techniques entre le constructeur et les différentes autorités nationales de l’aviation s’enlisent.
Avec, pour masquer le fiasco, un nouveau nom ?
C’est ce qu’a aussi laissé entendre Greg Smith, réagissant à une suggestion récente du président Donald Trump. « Je dirais que nous sommes ouverts à toutes les contributions », aurait-il laissé entendre, dans des propos rapportés par The International Business Times.
La priorité absolue pour le constructeur reste de refaire voler son appareil au plus vite et de regonfler son carnet de commandes. « Et si cela implique de changer la marque pour la restaurer, alors nous nous adapterons », aurait ajouté le vice-président.
Après mi-juin, puis septembre, les rumeurs parlent d’un redécollage pour la toute fin de l’année 2019, alors que les échanges techniques entre le constructeur et les différentes autorités nationales de l’aviation s’enlisent.
Avec, pour masquer le fiasco, un nouveau nom ?
C’est ce qu’a aussi laissé entendre Greg Smith, réagissant à une suggestion récente du président Donald Trump. « Je dirais que nous sommes ouverts à toutes les contributions », aurait-il laissé entendre, dans des propos rapportés par The International Business Times.
La priorité absolue pour le constructeur reste de refaire voler son appareil au plus vite et de regonfler son carnet de commandes. « Et si cela implique de changer la marque pour la restaurer, alors nous nous adapterons », aurait ajouté le vice-président.
Airbus donne des ailes
Pour rappel, l’avion est interdit de vol depuis la mi-mars après les crashs successifs de deux appareils de Lion Air et d’Ethiopian Airlines, qui ont causé la mort de 346 passagers et membres d’équipage.
Si 376 avions ont été livrés et sont aujourd’hui cloués au sol, près de 5 000 commandes ont été engrangées, et les transporteurs impatients, à l’image de Ryanair et de Norwegian, réclament des indemnités à Boeing avec de plus en plus d’insistance.
La situation épineuse pour Boeing donne en tous cas le sourire à son rival de toujours. Lors des premières heures du salon du Bourget 2019, Airbus a fièrement annoncé le lancement de l’A321XLR, nouvelle version de son monocouloir qui pourra parcourir jusqu’à 8 700 km.
Outre le développement d’un nouvel avion de combat européen, et la signature d’un accord avec Safran et Daher pour développer un nouveau système de propulsion hybride, l’avionneur européen a aussi annoncé d’emblée une centaine de prises de commandes.
Si 376 avions ont été livrés et sont aujourd’hui cloués au sol, près de 5 000 commandes ont été engrangées, et les transporteurs impatients, à l’image de Ryanair et de Norwegian, réclament des indemnités à Boeing avec de plus en plus d’insistance.
La situation épineuse pour Boeing donne en tous cas le sourire à son rival de toujours. Lors des premières heures du salon du Bourget 2019, Airbus a fièrement annoncé le lancement de l’A321XLR, nouvelle version de son monocouloir qui pourra parcourir jusqu’à 8 700 km.
Outre le développement d’un nouvel avion de combat européen, et la signature d’un accord avec Safran et Daher pour développer un nouveau système de propulsion hybride, l’avionneur européen a aussi annoncé d’emblée une centaine de prises de commandes.