Air France/KLM a vu son action décliner au fil des mois - DR : Photo-libre.fr
Petit rappel pour ceux qui étaient partis sur les plages désertes ou bien ceux qui étaient occupés à vendre à tour de bras les derniers forfaits de l’été : le niveau d’endettement des Etats-Unis et de certains des pays de la zone euro, dont la France, a provoqué un vent de panique chez les investisseurs avec en conséquence des plongeons sur les différentes bourses du monde.
Les entreprises de l’industrie touristique qui avaient déjà du mal à garder la confiance des investisseurs dans un environnement économique difficile marqué par les conséquences du printemps arabe et le peu d’enclin des vacanciers potentiels à voyager ont connu une semaine agitée.
Dans l’aérien, la baisse de la valeur des actions n’est pas nouvelle.
Air France/KLM a vu son action décliner au fil des mois : de 15 euros en janvier jusqu’à 10 euros le 27 juillet. Puis la chute s’est accentuée jusqu’au 10 août pour atteindre un niveau historiquement bas de 6,66 euros. Mais le 11 juillet, l’action est repassée au dessus de 7 euros.
Les entreprises de l’industrie touristique qui avaient déjà du mal à garder la confiance des investisseurs dans un environnement économique difficile marqué par les conséquences du printemps arabe et le peu d’enclin des vacanciers potentiels à voyager ont connu une semaine agitée.
Dans l’aérien, la baisse de la valeur des actions n’est pas nouvelle.
Air France/KLM a vu son action décliner au fil des mois : de 15 euros en janvier jusqu’à 10 euros le 27 juillet. Puis la chute s’est accentuée jusqu’au 10 août pour atteindre un niveau historiquement bas de 6,66 euros. Mais le 11 juillet, l’action est repassée au dessus de 7 euros.
Une tendance à la baisse partout en Europe
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Air France/KLM n’est pas la seule à avoir souffert des derniers mois. Même les meilleures des low cost ont connu la même tendance. L’action Ryanair a atteint le niveau le plus bas de son histoire récente à 2,8 euros le 10 août à l’Irish Stock Exchange alors qu’elle était encore à 3,8 euros à la fin du mois de juillet.
Dégringolade aussi pour Easyjet dont l’action était cotée 454 pence le 18 janvier puis a fluctué au fil des mois pour atteindre 301 pence le 18 juillet, puis remonter à 376 pence le 26 juillet pour redescendre à 321 pence le 4 août, repasser à 334 pence le 5 août, puis redescendre à 310 pence le 10 août et remonter à 330 pence le 11 août.
Du côté des tour-opérateurs, le profit warning de Thomas Cook Travel Londres à la mi-juin avait été un vrai coup de tonnerre pour l‘industrie. A la bourse de Londres, l’action avait immédiatement perdu plus de la moitié de sa valeur.
C’est bien simple : en janvier 2011, l’action Thomas Cook était au plus haut de l’année à 200 pence pour commencer une descente douce à partir du mois de mars. L’alerte sur les résultats l’a fait chuter à 70 pence et la crise boursière l’a encore fait descendre à 50 pence avant d‘inverser la tendance le 10 août vers 55 pence.
Certains membres du conseil d’administration en ont d’ailleurs profité pour acquérir quelques actions : 100 000 actions à 49 pence pour le président Michael Beckett le 9 août, 50 000 actions à 58 pence pour Sam Weihagen, le directeur général en intérim le 10 août. D’autres membres du management ont fait la même opération pour racheter près de 580 000 actions au total.
Dégringolade aussi pour Easyjet dont l’action était cotée 454 pence le 18 janvier puis a fluctué au fil des mois pour atteindre 301 pence le 18 juillet, puis remonter à 376 pence le 26 juillet pour redescendre à 321 pence le 4 août, repasser à 334 pence le 5 août, puis redescendre à 310 pence le 10 août et remonter à 330 pence le 11 août.
Du côté des tour-opérateurs, le profit warning de Thomas Cook Travel Londres à la mi-juin avait été un vrai coup de tonnerre pour l‘industrie. A la bourse de Londres, l’action avait immédiatement perdu plus de la moitié de sa valeur.
C’est bien simple : en janvier 2011, l’action Thomas Cook était au plus haut de l’année à 200 pence pour commencer une descente douce à partir du mois de mars. L’alerte sur les résultats l’a fait chuter à 70 pence et la crise boursière l’a encore fait descendre à 50 pence avant d‘inverser la tendance le 10 août vers 55 pence.
Certains membres du conseil d’administration en ont d’ailleurs profité pour acquérir quelques actions : 100 000 actions à 49 pence pour le président Michael Beckett le 9 août, 50 000 actions à 58 pence pour Sam Weihagen, le directeur général en intérim le 10 août. D’autres membres du management ont fait la même opération pour racheter près de 580 000 actions au total.
La correction à la hausse a été enclenchée juste avant le long week-end du 15 août
Les autres entreprises de tourisme britanniques cotées en bourse ont, elles aussi, perdu de la valeur au fil des mois. TUI Travel ainsi son action baisser de 19,52% du 12 août 2010 au 11 août 2011 et ce, en dépit des résultats trimestriels encourageants annoncés au début du mois d’août. De 2,4 livres, elle passe à 1,8 livres en juillet pour finir à 1,58 livres le 11 août.
Ailleurs en Europe, la tendance est également baissière. Le groupe Kuoni passe ainsi d’une action à 331,50 francs suisses le 11 juillet à une action à 235,10 francs suisses le 8 août.
La valeur de l’action Club Med perd un peu plus de 12% sur un an mais avec une accentuation liée au décrochage du CAC 40 début août. De 17 euros le 27 juillet, elle est passée à 13,5 le 10 août.
Accor subit aussi la baisse depuis le mois de mars avec un phénomène de chute début août. De 17 euros le 27 juillet, l’action atteint un bas à 22 euros le 9 août pour flirter avec les 26 euros le 11 août.
La correction à la hausse a donc été enclenchée juste avant le long week-end du 15 août mais la confiance est loin d’être revenue…
Sauf pour cet analyste de Citigroup interrogé par The Independent et qui recommandait d’investir maintenant dans les compagnies low cost. Pour trois raisons : leurs bilans solides, le fait que les vacanciers passent du long courrier au court courrier en période de crise, et dernière raison, la baisse récente du pétrole qui, répercutée sur le prix des billets devrait stimuler le marché.
Ailleurs en Europe, la tendance est également baissière. Le groupe Kuoni passe ainsi d’une action à 331,50 francs suisses le 11 juillet à une action à 235,10 francs suisses le 8 août.
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La correction à la hausse a donc été enclenchée juste avant le long week-end du 15 août mais la confiance est loin d’être revenue…
Sauf pour cet analyste de Citigroup interrogé par The Independent et qui recommandait d’investir maintenant dans les compagnies low cost. Pour trois raisons : leurs bilans solides, le fait que les vacanciers passent du long courrier au court courrier en période de crise, et dernière raison, la baisse récente du pétrole qui, répercutée sur le prix des billets devrait stimuler le marché.