TourMaG.com – Quel est l'objectif des discussions qu'Agir pour un Tourisme Responsable ( ATR) mène actuellement avec le CETO ?
Yves Godeau : "L'objectif est de mettre en place une certification « Tourisme Responsable » qui serait proposée aux tour opérateurs dits « classiques ». Elle serait basée sur la certification actuelle d'ATR.
Le but de cette opération est de faire en sorte qu'ATR devienne l'association de référence en termes de tourisme responsable."
TM.com – Cette certification a-t-elle un lien avec celle du SNAV ?
Y.G : "Il n'y a aucun rapport avec la certification du SNAV. Il y a même une grosse différence : celles du syndicat semblent être déclaratives alors que la notre est basée sur un référentiel précis et sera délivrée par l'AFNOR qui est un organisme de contrôle indépendant."
Yves Godeau : "L'objectif est de mettre en place une certification « Tourisme Responsable » qui serait proposée aux tour opérateurs dits « classiques ». Elle serait basée sur la certification actuelle d'ATR.
Le but de cette opération est de faire en sorte qu'ATR devienne l'association de référence en termes de tourisme responsable."
TM.com – Cette certification a-t-elle un lien avec celle du SNAV ?
Y.G : "Il n'y a aucun rapport avec la certification du SNAV. Il y a même une grosse différence : celles du syndicat semblent être déclaratives alors que la notre est basée sur un référentiel précis et sera délivrée par l'AFNOR qui est un organisme de contrôle indépendant."
Yves Godeau est le président d'ATR - Photo DR
TM.com – ATR explique que ses positions diffèrent parfois de celle du Quai d'Orsay dans ses Conseils aux Voyageurs publiés sur son site. Comment agissez-vous pour faire évoluer les déclarations du ministère dans ces cas-là ?
Y.G : "Nous œuvrons dans ce sens essentiellement par l'intermédiaire de discussions. Il s'agit en fait d'une action de lobbying. Lorsque nos positions diffèrent, nous essayons de faire évoluer le point de vue du Ministère des affaires Étrangères (MEA).
Mais, dans l'ensemble, nous entretenons de bonnes relations avec le Quai d'Orsay. Nous faisons par ailleurs du relationnel avec les ambassadeurs du MEA sur place.
En fait, tout est une question d'évaluation des risques. Le MAE est plutôt partisan du principe de préoccupation. Un concept qui est d'ailleurs inscrit dans la Constitution Française.
Et, on voit également que, parfois, certaines préoccupations politiques incitent le MAE à adopter des positions plus souples sur certaines destinations. Son action est évidemment largement diplomatique. Il faut en tenir compte."
TM.com – Vous annoncez que vous souhaitez accroître la notoriété d'ATR grâce à un plan de communication. A quelles actions peut-on s'attendre dans cette optique ?
Y.G : "Nous n'avons pas encore décidé. Pour le moment, nous nous sommes réunis en séminaire et nous avons seulement défini un plan de travail. Maintenant, il faut passer à la phase de mise en pratique."
Y.G : "Nous œuvrons dans ce sens essentiellement par l'intermédiaire de discussions. Il s'agit en fait d'une action de lobbying. Lorsque nos positions diffèrent, nous essayons de faire évoluer le point de vue du Ministère des affaires Étrangères (MEA).
Mais, dans l'ensemble, nous entretenons de bonnes relations avec le Quai d'Orsay. Nous faisons par ailleurs du relationnel avec les ambassadeurs du MEA sur place.
En fait, tout est une question d'évaluation des risques. Le MAE est plutôt partisan du principe de préoccupation. Un concept qui est d'ailleurs inscrit dans la Constitution Française.
Et, on voit également que, parfois, certaines préoccupations politiques incitent le MAE à adopter des positions plus souples sur certaines destinations. Son action est évidemment largement diplomatique. Il faut en tenir compte."
TM.com – Vous annoncez que vous souhaitez accroître la notoriété d'ATR grâce à un plan de communication. A quelles actions peut-on s'attendre dans cette optique ?
Y.G : "Nous n'avons pas encore décidé. Pour le moment, nous nous sommes réunis en séminaire et nous avons seulement défini un plan de travail. Maintenant, il faut passer à la phase de mise en pratique."
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