Pendant la conférence de prese, de g. à d., Agnès Decramer, Alain Richard, Julie Geoffroy et Julien Buot (©PB)
Plus que jamais, Agir pour un tourisme responsable s'affiche soucieux de rassembler un plus grand nombre d'entreprises du voyage. Dans l'espoir de les "mettre en mouvement autour des sujets clés du voyage écologique".
Fondé par les principaux tour-opérateurs d'aventure, ce collectif qui célèbre cette année ses vingt ans, s'est progressivement ouvert, depuis dix ans, aux voyagistes généralistes. Désormais, il regroupe 70 membres représentant 80 marques dont 15 seulement sont titulaires de son label qui, pourtant, "garantit le respect des engagements et valeurs d'un tourisme respectueux de la planète et de ses habitants".
Au cours d'une conférence de presse tenue hier à Paris en présence de Valérie Boned, la présidente des Entreprises du Voyage, Julien Buot, le directeur de ATR, a rappelé que, dans le cadre de son projet "ATR 2030" défini l'an dernier, les membres doivent obligatoirement participer à la vie de l'association. Et notamment à au moins l'une des commissions créées.
Ces "commissions de travail" spécialisées, destinées à porter les thématiques essentielles du tourisme responsable, ont d'ailleurs été l'une des grandes nouveautés de la nouvelle feuille de route. ]b
Fondé par les principaux tour-opérateurs d'aventure, ce collectif qui célèbre cette année ses vingt ans, s'est progressivement ouvert, depuis dix ans, aux voyagistes généralistes. Désormais, il regroupe 70 membres représentant 80 marques dont 15 seulement sont titulaires de son label qui, pourtant, "garantit le respect des engagements et valeurs d'un tourisme respectueux de la planète et de ses habitants".
Au cours d'une conférence de presse tenue hier à Paris en présence de Valérie Boned, la présidente des Entreprises du Voyage, Julien Buot, le directeur de ATR, a rappelé que, dans le cadre de son projet "ATR 2030" défini l'an dernier, les membres doivent obligatoirement participer à la vie de l'association. Et notamment à au moins l'une des commissions créées.
Ces "commissions de travail" spécialisées, destinées à porter les thématiques essentielles du tourisme responsable, ont d'ailleurs été l'une des grandes nouveautés de la nouvelle feuille de route. ]b
Des commissions qui "portent leurs fruits"
En place depuis plus d'un an, ces commissions de travail "portent déjà leurs fruits", a assuré Julien Buot.
Comme l'on pouvait s'y attendre, l'une de ces commissions se penche sur les méthodes pour mieux maîtriser l'impact carbone des voyages, grâce notamment à la mise en place d'indicateurs précis.
De son côté, Agnès Decramer, co-fondatrice de Koob, a détaillé les actions concrètes imaginées dans le cadre de la commission "préservation" pour réduire l'usage des bouteilles en plastiques à usage unique, notamment en Asie. "Leur dire adieu, ce n'est pas seulement prendre soin de l'environnement, c'était aussi préserver les paysages et les éco-systèmes des destinations qui sont la matière première des voyages", a-t-elle indiqué.
"Le climat ne représente pas le seul enjeu du tourisme responsable", a toutefois fait valoir b[Antoine Richard, co-fondateur du voyagiste Double Sens et président de ATR depuis une grosse année.
"Le climat, a-t-il insisté, ne représente pas le seul enjeu du tourisme responsable. L'impact social et économique du tourisme dans les destinations doit aussi interroger nos membres et les stimuler dans leurs actions pour maximiser les retombées positives".
Et de conclure : "Il est grand temps pour les opérateurs de démontrer l'utilité de leurs voyages, de prouver que le tourisme crée de l'emploi et génère des revenus dans les destinations".
Comme l'on pouvait s'y attendre, l'une de ces commissions se penche sur les méthodes pour mieux maîtriser l'impact carbone des voyages, grâce notamment à la mise en place d'indicateurs précis.
De son côté, Agnès Decramer, co-fondatrice de Koob, a détaillé les actions concrètes imaginées dans le cadre de la commission "préservation" pour réduire l'usage des bouteilles en plastiques à usage unique, notamment en Asie. "Leur dire adieu, ce n'est pas seulement prendre soin de l'environnement, c'était aussi préserver les paysages et les éco-systèmes des destinations qui sont la matière première des voyages", a-t-elle indiqué.
"Le climat ne représente pas le seul enjeu du tourisme responsable", a toutefois fait valoir b[Antoine Richard, co-fondateur du voyagiste Double Sens et président de ATR depuis une grosse année.
"Le climat, a-t-il insisté, ne représente pas le seul enjeu du tourisme responsable. L'impact social et économique du tourisme dans les destinations doit aussi interroger nos membres et les stimuler dans leurs actions pour maximiser les retombées positives".
Et de conclure : "Il est grand temps pour les opérateurs de démontrer l'utilité de leurs voyages, de prouver que le tourisme crée de l'emploi et génère des revenus dans les destinations".
"Voyager moins souvent et plus longtemps"
"L'inclusivité constitue également un enjeu important sur lequel a travaillé la commission éponyme. "Le tourisme doit être accessible au plus grand nombre, notamment aux jeunes voyageurs et aux personnes en situation de handicap", a, pour sa part, souligné Elodie Marchais, directrice voyage du groupe associatif UCPA et référente de la commission "inclusivité" qui souhaite faire évoluer les stratégies RSE des entreprises.
De son côté, en une année, la commission "destinations" de ATR a actualisé plus d'une vingtaine de "fiches destinations" -véritable marronier d'ATR depuis vingt ans.
Ces fiches, a expliqué Julie Geoffroy, directrice du développement de Interface tourisme France (agence d'accompagnement des destinations), permettent d'informer les professionnels sur les bonnes pratiques des acteurs locaux, sur les actions mises en place contre l'exploitation sexuelle des enfants, sur les réceptifs engagés, sur les sites victimes de pics de fréquentation mal maîtrisés, etc.
L'objectif de ces fiches, a-t-elle poursuivi, "est d'aider à concevoir des itinéraires différents avec des expériences différentes afin de maximiser les impacts positifs du tourisme et de minimiser ses impacts négatifs".
A l'heure où le tourisme est montré du doigt pour son empreinte carbone, ATR reste néanmoins convaincu que des voyages, même lointains, peuvent être "climato-compatibles".
Cela signifie, selon Julien Buot, "voyager plus longtemps et de façon plus exceptionnelle, en confiant l'organisation de ses vacances à des professionnels engagés qui évaluent leurs pratiques et agissent ".
A ce propos, Guillaume Linton, le PDG de Asia, a invité "à mettre en avant les bénéfices (des changements de comportements) pour les voyageurs" .
Toutefois, selon lui, "il est de la responsabilité des professionnels de donner les moyens de réduire l'impact négatif des voyages". Asia, par exemple, s'est engagé à ne plus envoyer de voyageurs pour moins de sept jours sur des destinations lointaines.
De son côté, en une année, la commission "destinations" de ATR a actualisé plus d'une vingtaine de "fiches destinations" -véritable marronier d'ATR depuis vingt ans.
Ces fiches, a expliqué Julie Geoffroy, directrice du développement de Interface tourisme France (agence d'accompagnement des destinations), permettent d'informer les professionnels sur les bonnes pratiques des acteurs locaux, sur les actions mises en place contre l'exploitation sexuelle des enfants, sur les réceptifs engagés, sur les sites victimes de pics de fréquentation mal maîtrisés, etc.
L'objectif de ces fiches, a-t-elle poursuivi, "est d'aider à concevoir des itinéraires différents avec des expériences différentes afin de maximiser les impacts positifs du tourisme et de minimiser ses impacts négatifs".
A l'heure où le tourisme est montré du doigt pour son empreinte carbone, ATR reste néanmoins convaincu que des voyages, même lointains, peuvent être "climato-compatibles".
Cela signifie, selon Julien Buot, "voyager plus longtemps et de façon plus exceptionnelle, en confiant l'organisation de ses vacances à des professionnels engagés qui évaluent leurs pratiques et agissent ".
A ce propos, Guillaume Linton, le PDG de Asia, a invité "à mettre en avant les bénéfices (des changements de comportements) pour les voyageurs" .
Toutefois, selon lui, "il est de la responsabilité des professionnels de donner les moyens de réduire l'impact négatif des voyages". Asia, par exemple, s'est engagé à ne plus envoyer de voyageurs pour moins de sept jours sur des destinations lointaines.