"Nous avons eu un été pour le ciel français, pas vraiment extraordinaire, je peux même dire pas terrible. Dans le même temps les lignes domestiques n'ont pas très bien marché, à l'identique du train à grande vitesse" selon Alain Battisit, le président de la FNAM
TourMaG.com - Avant de revenir sur l'actualité chaude des annonces de Bruno Le Maire, quel bilan dressez-vous de l'été 2021 pour les compagnies aériennes françaises ?
Alain Battisti : Nous avons eu un été pour le ciel français, pas vraiment extraordinaire, je peux même dire pas terrible.
Le long-courrier est malheureusement toujours à la peine, puisque les grandes destinations de la saison estivale sont restées fermées, à savoir les USA et le Canada, tout comme l'Asie et l'Amérique du Sud.
Les routes qui ont le mieux fonctionné sont le moyen-courrier et l'Europe. Nous devons rendre grâce à l'Europe d'avoir réussi sa saison estivale, en permettant la libre circulation des passagers.
Dans le même temps les lignes domestiques n'ont pas très bien marché, à l'identique du train à grande vitesse.
Puis, la fermeture des Antilles lors de la dernière semaine de juillet est venue clore les espoirs de la saison. Les compagnies françaises n'ont donc pas fait le plein sur les DOM-TOM, par rapport à l'année dernière, à l'exception peut être de la Réunion.
L'été n'est pas bon, avec des perspectives automnales relativement faibles.
TourMaG.com - Y a-t-il un effet pass sanitaire ?
Alain Battisti : Son adoption au niveau des compagnies s'est faite dans de bonnes conditions, même si ça n'encourage pas le tourisme de masse.
Alain Battisti : Nous avons eu un été pour le ciel français, pas vraiment extraordinaire, je peux même dire pas terrible.
Le long-courrier est malheureusement toujours à la peine, puisque les grandes destinations de la saison estivale sont restées fermées, à savoir les USA et le Canada, tout comme l'Asie et l'Amérique du Sud.
Les routes qui ont le mieux fonctionné sont le moyen-courrier et l'Europe. Nous devons rendre grâce à l'Europe d'avoir réussi sa saison estivale, en permettant la libre circulation des passagers.
Dans le même temps les lignes domestiques n'ont pas très bien marché, à l'identique du train à grande vitesse.
Puis, la fermeture des Antilles lors de la dernière semaine de juillet est venue clore les espoirs de la saison. Les compagnies françaises n'ont donc pas fait le plein sur les DOM-TOM, par rapport à l'année dernière, à l'exception peut être de la Réunion.
L'été n'est pas bon, avec des perspectives automnales relativement faibles.
TourMaG.com - Y a-t-il un effet pass sanitaire ?
Alain Battisti : Son adoption au niveau des compagnies s'est faite dans de bonnes conditions, même si ça n'encourage pas le tourisme de masse.
Bruno Le Maire souhaite favoriser les PME : "Nous allons en discuter précisément de ce point avec le gouvernement"
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Aérien : et si la caisse de garantie revenait sur la table ?
TourMaG.com - Lundi 30 août 2021, Bruno Le Maire a convoqué les acteurs du tourisme autour de différents ministres, dont M. Djebarri. Si Jean-Baptiste Lemoyne et Elisabeth Borne ont pris la parole à l'issue de la réunion, le ministre des Transports ne s'est pas exprimé. Avez-vous été entendus ?
Alain Battisti : Nous avons été entendus.
Le message global a été que les secteurs les plus touchés ne seront pas abandonnés. Le mécanisme d'accompagnement concernant toute l'industrie touristique, donc l'aviation commerciale, va basculer à partir du 1er octobre sur un dispositif des coûts fixes.
Le gouvernement abandonne fort justement le système forfaitaire pour un système au cas par cas, secteur par secteur
Nous en ignorons encore la durée et les détails.
TourMaG.com - Êtes-vous satisfaits de la mesure ?
Alain Battisti : La chose la plus importante dans cette annonce étant que les acteurs du voyage n'ont pas été abandonnés sur le bord de la route. . Nous allons entrer dans les détails du mécanisme et ce sera important de participer à la mise au point des dispositifs.
Alors qu'il y a une inflexion politique majeure, avec la fin du quoi qu'il en coûte, le secteur est toujours soutenu. C'est une bonne chose et ce système sera peut-être plus juste. Il évitera sans doute des débordements.
TourMaG.com - Le ministre de l'Economie a été très clair, il y aura un important temps de latence lors du versement des aides, par rapport au fonds de solidarité. De plus, les compagnies aériennes ont rarement moins de 50 salariés et se trouveront donc pénalisées par une plus faible prise en charge du manque à gagner...
Alain Battisti : L'autre bonne nouvelle, c'est que la Commission européenne a donné son feu vert pour abandonner le seuil des 1,8 million d'euros d'aides par entreprise, et cela dans le cas du fonds de solidarité.
Ainsi, cela va permettre de revoir les conditions d'intervention de l'Etat pour juin, juillet et août.
Nous allons discuter des détails de la nouvelle aide dans les prochains jours, rien n'est figé. La loi n'est pas encore écrite et publiée au Journal Officiel.
Pour en revenir au dispositif des coûts fixes favorisant les PME, (prise en charge à hauteur de 90% pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70% pour les entreprises de plus de 50 salariés) b[nous allons discuter précisément de ce point avec le gouvernement.
Nous allons être extrêmement vigilants pour que personne ne soit laissé au bord du chemin.
Alain Battisti : Nous avons été entendus.
Le message global a été que les secteurs les plus touchés ne seront pas abandonnés. Le mécanisme d'accompagnement concernant toute l'industrie touristique, donc l'aviation commerciale, va basculer à partir du 1er octobre sur un dispositif des coûts fixes.
Le gouvernement abandonne fort justement le système forfaitaire pour un système au cas par cas, secteur par secteur
Nous en ignorons encore la durée et les détails.
TourMaG.com - Êtes-vous satisfaits de la mesure ?
Alain Battisti : La chose la plus importante dans cette annonce étant que les acteurs du voyage n'ont pas été abandonnés sur le bord de la route. . Nous allons entrer dans les détails du mécanisme et ce sera important de participer à la mise au point des dispositifs.
Alors qu'il y a une inflexion politique majeure, avec la fin du quoi qu'il en coûte, le secteur est toujours soutenu. C'est une bonne chose et ce système sera peut-être plus juste. Il évitera sans doute des débordements.
TourMaG.com - Le ministre de l'Economie a été très clair, il y aura un important temps de latence lors du versement des aides, par rapport au fonds de solidarité. De plus, les compagnies aériennes ont rarement moins de 50 salariés et se trouveront donc pénalisées par une plus faible prise en charge du manque à gagner...
Alain Battisti : L'autre bonne nouvelle, c'est que la Commission européenne a donné son feu vert pour abandonner le seuil des 1,8 million d'euros d'aides par entreprise, et cela dans le cas du fonds de solidarité.
Ainsi, cela va permettre de revoir les conditions d'intervention de l'Etat pour juin, juillet et août.
Nous allons discuter des détails de la nouvelle aide dans les prochains jours, rien n'est figé. La loi n'est pas encore écrite et publiée au Journal Officiel.
Pour en revenir au dispositif des coûts fixes favorisant les PME, (prise en charge à hauteur de 90% pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70% pour les entreprises de plus de 50 salariés) b[nous allons discuter précisément de ce point avec le gouvernement.
Nous allons être extrêmement vigilants pour que personne ne soit laissé au bord du chemin.
Sans passager affaires : "les compagnies ont ou vont revoir leurs modèles économiques"
TourMaG.com - L'aérien durablement affecté par l'absence de reprise des lignes long-courrier, quel autre message allez-vous adresser au gouvernement lors des prochaines entrevues ?
Alain Battisti : Nous n'avons pas de visibilité, c'est ce qui est le plus décevant et le difficile à accepter, mais surtout à gérer économiquement.
Nous ne savons même pas s'il sera possible d'ouvrir des capacités sur la Martinique et la Guadeloupe pour le 15 décembre ? Personne ne sait et la prise de décision n'est pas chose aisée.
Maintenant, nous voyons que la double stratégie du pass sanitaire et de la vaccination semble payante pour contrer la pandémie.
Par ailleurs, nous observons que la clientèle loisir réagit instantanément réouverture des frontières et à la liberté rendue de voyager, c'est très positif. Je pense que ce phénomène va se rééditer pour la fin de l'année 2021 et le début de 2022.
L'inconnue réside quant au retour des passagers affaires, quel timing, quelle proportion ? Aujourd'hui, la plupart des entreprises continuent d'imposer des restrictions aux voyages significatives, tant pour des raisons sanitaires que pour réaliser des économies.
Dans le même temps, il y a moins d'occasions de voyager professionnellement, puisqu'il y a moins de foires, de salons, etc. Ces inconnues fortes demeurent, est-ce que le modèle économique des compagnies aériennes sera-t-il fondamentalement différent à l'avenir ? Il est difficile de le dire, mais la plupart des transports ont revu ou vont revoir leur business plan, pour s'adapter.
Après, les compagnies aériennes sont prêtes à jouer le jeu de la relance, donc du redémarrage et de la création de l'emploi, mais il faut nous enlever les freins qui persistent.
TourMaG.com - Dans quel état financier se trouvent le pavillon français et les adhérents de la FNAM, après 18 mois de crise ? Alors que les nouvelles sont plutôt inquiétantes en provenance d'Air Antilles Express ou Air Austral.
Alain Battisti : Je n'ai pas accès aux comptes des compagnies, donc je ne peux dresser de bilans détaillés.
Pour être clair, nous sommes sur une activité en partie saisonnière, il va manquer du volume, du chiffre d'affaires et de la rentabilité, aux acteurs par rapport à ce qu'ils avaient budgétisé sur l'été 2021.
Si je n'ai pas encore les chiffres arrêtés, d'ores et déjà, nous craignons que l'été 2021 soit moins bon que l'été 2020. Je pense que le retour à la normale sera assez rapide sur l'activité loisir, mais il sera beaucoup plus lent sur le corporate et sans doute pas dans la même ampleur.
Alain Battisti : Nous n'avons pas de visibilité, c'est ce qui est le plus décevant et le difficile à accepter, mais surtout à gérer économiquement.
Nous ne savons même pas s'il sera possible d'ouvrir des capacités sur la Martinique et la Guadeloupe pour le 15 décembre ? Personne ne sait et la prise de décision n'est pas chose aisée.
Maintenant, nous voyons que la double stratégie du pass sanitaire et de la vaccination semble payante pour contrer la pandémie.
Par ailleurs, nous observons que la clientèle loisir réagit instantanément réouverture des frontières et à la liberté rendue de voyager, c'est très positif. Je pense que ce phénomène va se rééditer pour la fin de l'année 2021 et le début de 2022.
L'inconnue réside quant au retour des passagers affaires, quel timing, quelle proportion ? Aujourd'hui, la plupart des entreprises continuent d'imposer des restrictions aux voyages significatives, tant pour des raisons sanitaires que pour réaliser des économies.
Dans le même temps, il y a moins d'occasions de voyager professionnellement, puisqu'il y a moins de foires, de salons, etc. Ces inconnues fortes demeurent, est-ce que le modèle économique des compagnies aériennes sera-t-il fondamentalement différent à l'avenir ? Il est difficile de le dire, mais la plupart des transports ont revu ou vont revoir leur business plan, pour s'adapter.
Après, les compagnies aériennes sont prêtes à jouer le jeu de la relance, donc du redémarrage et de la création de l'emploi, mais il faut nous enlever les freins qui persistent.
TourMaG.com - Dans quel état financier se trouvent le pavillon français et les adhérents de la FNAM, après 18 mois de crise ? Alors que les nouvelles sont plutôt inquiétantes en provenance d'Air Antilles Express ou Air Austral.
Alain Battisti : Je n'ai pas accès aux comptes des compagnies, donc je ne peux dresser de bilans détaillés.
Pour être clair, nous sommes sur une activité en partie saisonnière, il va manquer du volume, du chiffre d'affaires et de la rentabilité, aux acteurs par rapport à ce qu'ils avaient budgétisé sur l'été 2021.
Si je n'ai pas encore les chiffres arrêtés, d'ores et déjà, nous craignons que l'été 2021 soit moins bon que l'été 2020. Je pense que le retour à la normale sera assez rapide sur l'activité loisir, mais il sera beaucoup plus lent sur le corporate et sans doute pas dans la même ampleur.
"Il n'y a pas eu de grande braderie sur le long-courrier, il y a eu une surenchère capacitaire"
TourMaG.com - Carsten Spohr, le PDG de Lufthansa a déclaré "nous nous préparons à un autre hiver long et froid".Êtes-vous sur la même longueur d'onde ?
Alain Battisti : Oui, c'est ce que je pense aussi.
Nous sommes dans l'incertitude la plus complète et c'est notre problème majeur !
TourMaG.com - Alors que les chiffres et les bilans comptables sont dans le rouge, vous avez des transporteurs qui déploient des offres avec des billets à 9 euros ou 19 euros. Condamnez-vous ces pratiques, totalement déconnectées de la réalité économique du secteur ?
Alain Battisti : Bien sûr que je déplore ces comportements, même s'il n'y a pas eu de grande braderie sur le long-courrier, il y a eu une surenchère capacitaire.
Le phénomène que vous évoquez concerne le court et le moye- courrier, où certains acteurs sont toujours en recherche de parts de marché.
Ces stratégies de prédation court-termiste sont à bannir, c'est une réflexion personnelle. Nous éduquons mal nos passagers, lorsque les billets sont vendus en dessous de leur prix de revient.
Surtout que nous avons dans le même temps une contrainte et une opportunité environnementale, un défi important pour laprofession et ce défi ne sera pas gratuit.
TourMaG.com - Les low cost long-courriers ont fondu comme neige au soleil durant cette crise, malgré tout Norwegian souhaite revenir en France, PLAY veut desservir les USA depuis l'Europe. Selon vous l'aérien peut-il devenir en Europe plus vertueux socialement ?
Alain Battisti : Pour l'heure, nous ne pouvons pas dire qu'il y ait une offensive des low costs long-courriers, sur le territoire français.
Cependant, le marché national reste l'un des plus gros marchés européens et solvables, il attire donc toutes les convoitises. Quand vous observez la carte des lignes millionnaires dans le monde, du fait de notre histoire et composition de notre territoire, nous sommes un peu à part.
Nous sommes la victime première de ce genre de pratique que nous combattons.
La France va présider l'Union européenne à partir de janvier 2022, je sais que son message principal sera "pour une Europe sociale". Nous allons veiller à cet engagement.
Alain Battisti : Oui, c'est ce que je pense aussi.
Nous sommes dans l'incertitude la plus complète et c'est notre problème majeur !
TourMaG.com - Alors que les chiffres et les bilans comptables sont dans le rouge, vous avez des transporteurs qui déploient des offres avec des billets à 9 euros ou 19 euros. Condamnez-vous ces pratiques, totalement déconnectées de la réalité économique du secteur ?
Alain Battisti : Bien sûr que je déplore ces comportements, même s'il n'y a pas eu de grande braderie sur le long-courrier, il y a eu une surenchère capacitaire.
Le phénomène que vous évoquez concerne le court et le moye- courrier, où certains acteurs sont toujours en recherche de parts de marché.
Ces stratégies de prédation court-termiste sont à bannir, c'est une réflexion personnelle. Nous éduquons mal nos passagers, lorsque les billets sont vendus en dessous de leur prix de revient.
Surtout que nous avons dans le même temps une contrainte et une opportunité environnementale, un défi important pour laprofession et ce défi ne sera pas gratuit.
TourMaG.com - Les low cost long-courriers ont fondu comme neige au soleil durant cette crise, malgré tout Norwegian souhaite revenir en France, PLAY veut desservir les USA depuis l'Europe. Selon vous l'aérien peut-il devenir en Europe plus vertueux socialement ?
Alain Battisti : Pour l'heure, nous ne pouvons pas dire qu'il y ait une offensive des low costs long-courriers, sur le territoire français.
Cependant, le marché national reste l'un des plus gros marchés européens et solvables, il attire donc toutes les convoitises. Quand vous observez la carte des lignes millionnaires dans le monde, du fait de notre histoire et composition de notre territoire, nous sommes un peu à part.
Nous sommes la victime première de ce genre de pratique que nous combattons.
La France va présider l'Union européenne à partir de janvier 2022, je sais que son message principal sera "pour une Europe sociale". Nous allons veiller à cet engagement.
Aéroport vs compagnies : "s'ils imaginent compenser les pertes de trafic, par une hausse des redevances, ils se trompent !"
TourMaG.com - Crise ou pas, les relations sont toujours tendues avec les aéroports français, notamment ceux parisiens qui poursuivent la hausse des taxes envers les compagnies aériennes...
Alain Battisti : Nous n'avons pas eu de rendez-vous ces dernières semaines avec les aéroports sur l'évolution des tarifs. Nous partageons la même crise
Ce qui est clair : s'ils imaginent compenser les pertes de trafic, par une hausse des redevances, ils se trompent. L'économe ne fonctionne pas ainsi, surtout sur un marché ouvert.
Les aéroports sont comme les compagnies ou les entreprises de locations sont en grande difficulté. Nous sommes sur des marchés de volume, avec des marges faibles.
Dès qu'il y a une attrition de l'activité, les acteurs se trouvent dans une situation délicate.
Autant les compagnies aériennes ont évolué depuis les dérégulations dans un climat de concurrence exacerbée et de faibles résultats, autant c'est nouveau pour les aéroports qui vivaient sur la croissance continue et des résultats confortables.
Alain Battisti : Nous n'avons pas eu de rendez-vous ces dernières semaines avec les aéroports sur l'évolution des tarifs. Nous partageons la même crise
Ce qui est clair : s'ils imaginent compenser les pertes de trafic, par une hausse des redevances, ils se trompent. L'économe ne fonctionne pas ainsi, surtout sur un marché ouvert.
Les aéroports sont comme les compagnies ou les entreprises de locations sont en grande difficulté. Nous sommes sur des marchés de volume, avec des marges faibles.
Dès qu'il y a une attrition de l'activité, les acteurs se trouvent dans une situation délicate.
Autant les compagnies aériennes ont évolué depuis les dérégulations dans un climat de concurrence exacerbée et de faibles résultats, autant c'est nouveau pour les aéroports qui vivaient sur la croissance continue et des résultats confortables.