Autres articles
Selon l'OACI, les recettes estimatives d’exploitation de 2005 de ces compagnies aériennes, exprimées en dollars des États-Unis, se chiffrent à 413 300 millions $, ce qui représente une augmentation de 9,1 % environ par rapport à 2004, et leurs dépenses estimatives d’exploitation s’élèvent à 409 000 millions $, soit une hausse de 9,0 % par rapport à l’exercice précédent.
Ce bilan positif a été réalisé dans une année où le prix moyen du carburant a augmenté de 49 % par rapport à l’année précédente. Grâce à une combinaison de mesures prises par certains transporteurs d’Europe et d’Amérique du Nord pour limiter les coûts contrôlables et gérer plus efficacement la capacité offerte et le risque compte tenu des hausses du prix du carburant, les coûts unitaires n’ont augmenté que de 4 % en 2005 par rapport à 2004.
Cette augmentation a été largement compensée par la croissance de 5 % des trafics combinés régulier et non régulier des compagnies aériennes régulières et de 4 % des recettes unitaires.
Le résultat financier net (après inclusion d’éléments non liés à l’exploitation, tels que les intérêts, les subventions, les gains/pertes en capital et les impôts, et à l’exclusion des dépenses de restructuration des transporteurs des États-Unis) est une perte provisoirement estimée à 0,8 % des recettes d’exploitation, ce qui est quand même mieux que la perte de 1,5 % enregistrée en 2004.
Durant la même période, le trafic mondial total et international de passagers a augmenté de 7 % environ, tandis que le trafic total de fret a connu une hausse très modeste de 0,3 % et celui des vols internationaux, une croissance de 0,9 % environ.
Grâce à l’utilisation plus efficace de la capacité en 2005, le coefficient d’occupation passagers
moyen a atteint 75 % sur les services réguliers totaux (intérieurs et internationaux), contre 73 % en 2004, et 75 % sur les vols internationaux, contre 74 % en 2004.
À l’échelle régionale, une forte croissance du trafic a été enregistrée par les compagnies aériennes du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie, du Pacifique, d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Europe. Par contre, le trafic n’a augmenté que de 3 % par rapport à 2004 dans le cas des compagnies aériennes d’Amérique du Nord, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale (4,9 %).
On estime aussi que, dans l’ensemble, les compagnies aériennes d’Europe, d’Asie, du Pacifique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et des Caraïbes ont chacune enregistré un bilan positif.
À l’inverse, les transporteurs aériens d’Afrique et d’Amérique du Nord ont connu, dans l’ensemble, une perte d’exploitation. Malgré cela, il y a eu, en 2005, une nette amélioration des performances des compagnies nord-américaines, qui ont été capables de réduire leurs pertes d’exploitation à 270 millions $, contre 1 870 millions $ in 2004. Ce bon résultat des compagnies nord-américaines et le bénéfice d’exploitation réalisé par les compagnies d’Europe, d’Asie, du Pacifique et du Moyen-Orient ont été les principales sources du bilan positif général de l’industrie constaté pour 2005.
En 2006, d’autres augmentations ou le maintien du niveau élevé du prix du carburant pourraient freiner la croissance du trafic et réduire la rentabilité d’une industrie qui montre des signes de reprise.
Ce bilan positif a été réalisé dans une année où le prix moyen du carburant a augmenté de 49 % par rapport à l’année précédente. Grâce à une combinaison de mesures prises par certains transporteurs d’Europe et d’Amérique du Nord pour limiter les coûts contrôlables et gérer plus efficacement la capacité offerte et le risque compte tenu des hausses du prix du carburant, les coûts unitaires n’ont augmenté que de 4 % en 2005 par rapport à 2004.
Cette augmentation a été largement compensée par la croissance de 5 % des trafics combinés régulier et non régulier des compagnies aériennes régulières et de 4 % des recettes unitaires.
Le résultat financier net (après inclusion d’éléments non liés à l’exploitation, tels que les intérêts, les subventions, les gains/pertes en capital et les impôts, et à l’exclusion des dépenses de restructuration des transporteurs des États-Unis) est une perte provisoirement estimée à 0,8 % des recettes d’exploitation, ce qui est quand même mieux que la perte de 1,5 % enregistrée en 2004.
Durant la même période, le trafic mondial total et international de passagers a augmenté de 7 % environ, tandis que le trafic total de fret a connu une hausse très modeste de 0,3 % et celui des vols internationaux, une croissance de 0,9 % environ.
Grâce à l’utilisation plus efficace de la capacité en 2005, le coefficient d’occupation passagers
moyen a atteint 75 % sur les services réguliers totaux (intérieurs et internationaux), contre 73 % en 2004, et 75 % sur les vols internationaux, contre 74 % en 2004.
À l’échelle régionale, une forte croissance du trafic a été enregistrée par les compagnies aériennes du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie, du Pacifique, d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Europe. Par contre, le trafic n’a augmenté que de 3 % par rapport à 2004 dans le cas des compagnies aériennes d’Amérique du Nord, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale (4,9 %).
On estime aussi que, dans l’ensemble, les compagnies aériennes d’Europe, d’Asie, du Pacifique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et des Caraïbes ont chacune enregistré un bilan positif.
À l’inverse, les transporteurs aériens d’Afrique et d’Amérique du Nord ont connu, dans l’ensemble, une perte d’exploitation. Malgré cela, il y a eu, en 2005, une nette amélioration des performances des compagnies nord-américaines, qui ont été capables de réduire leurs pertes d’exploitation à 270 millions $, contre 1 870 millions $ in 2004. Ce bon résultat des compagnies nord-américaines et le bénéfice d’exploitation réalisé par les compagnies d’Europe, d’Asie, du Pacifique et du Moyen-Orient ont été les principales sources du bilan positif général de l’industrie constaté pour 2005.
En 2006, d’autres augmentations ou le maintien du niveau élevé du prix du carburant pourraient freiner la croissance du trafic et réduire la rentabilité d’une industrie qui montre des signes de reprise.