Entre les mois d'août 2003 et 2004, le trafic passager a crû de 10,8 % et le trafic cargo de 13,6%, a précisé le directeur général de l'IATA, l'Italien Giovanni Bisignani, dans une conférence de presse à Montréal.
"Mais les résultats financiers des compagnies aériennes ne sont pas si impressionnants, plusieurs vont rester déficitaires", a ajouté le directeur général de cet organisme, qui représente 277 transporteurs.
Les transporteurs ne peuvent pas répercuter la hausse
Selon lui, l'industrie, qui a essuyé des pertes de 30 milliards l'an dernier, escomptait réaliser des profits de 3 milliards en 2004, mais la flambée des prix du pétrole a bouleversé ces prévisions. Lorsque le baril du pétrole prend un dollar de plus, les coûts supplémentaires pour le secteur aérien sont de l'ordre d'un milliard de dollars US, a-t-il souligné.
"Les compagnies aériennes ont fait un beau travail pour réduire leurs coûts, dont certaines en des circonstances difficiles, mais malheureusement la hausse du prix du pétrole a dévoré ces gains et même plus", a fait valoir M. Bisignani.
Le patron de l'IATA s'attend à ce que cette situation dure encore au moins quelques mois. Selon lui, les transporteurs ne peuvent pas répercuter la facture aux consommateurs, parce que le marché fonctionne en état de surcapacité et la concurrence entre les compagnies est trop féroce.
La Redaction avec Afp - redaction@tourmag.com
"Mais les résultats financiers des compagnies aériennes ne sont pas si impressionnants, plusieurs vont rester déficitaires", a ajouté le directeur général de cet organisme, qui représente 277 transporteurs.
Les transporteurs ne peuvent pas répercuter la hausse
Selon lui, l'industrie, qui a essuyé des pertes de 30 milliards l'an dernier, escomptait réaliser des profits de 3 milliards en 2004, mais la flambée des prix du pétrole a bouleversé ces prévisions. Lorsque le baril du pétrole prend un dollar de plus, les coûts supplémentaires pour le secteur aérien sont de l'ordre d'un milliard de dollars US, a-t-il souligné.
"Les compagnies aériennes ont fait un beau travail pour réduire leurs coûts, dont certaines en des circonstances difficiles, mais malheureusement la hausse du prix du pétrole a dévoré ces gains et même plus", a fait valoir M. Bisignani.
Le patron de l'IATA s'attend à ce que cette situation dure encore au moins quelques mois. Selon lui, les transporteurs ne peuvent pas répercuter la facture aux consommateurs, parce que le marché fonctionne en état de surcapacité et la concurrence entre les compagnies est trop féroce.
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