Ils se sont levés tôt, très tôt ou ne se sont pas couchés du tout. Les 151 premiers passagers de la ligne Saint-Etienne - Istanbul avaient rendez-vous mercredi 23 juin 2010 à 00h30 pour un décollage à 2h35 du matin.
"Le vol s'est bien déroulé, tout s'est bien passé", commente fièrement Emre Pekesen, directeur des Ventes de Pegasus.
Une fierté à l'image de l'ambition de la compagnie aérienne low cost leader en Turquie. En trois mois, elle vient d'ouvrir trois nouvelles liaisons au départ de la France. Toutes à destination de son principal aéroport, à Istanbul, celui de Sabiha Gokcen, le plus récent d'Europe.
Après Paris Orly, en mars 2010, et Marseille-Provence, en mai 2010, Pegasus a inauguré, hier mercredi, son installation à l'aéroport de Saint-Étienne.
Elle a prévu quatre vols par semaine, les lundis, mercredis, jeudis et dimanches pour les allers. Les retours seront programmés les mardis, mercredis, samedis et dimanches. Les prix de ventes sont affichés à partir de 69,99 euros l'aller et à partir de 59,99 euros le retour.
Les vols seront assurés en Boeing 737-800 de 189 places.
"Le vol s'est bien déroulé, tout s'est bien passé", commente fièrement Emre Pekesen, directeur des Ventes de Pegasus.
Une fierté à l'image de l'ambition de la compagnie aérienne low cost leader en Turquie. En trois mois, elle vient d'ouvrir trois nouvelles liaisons au départ de la France. Toutes à destination de son principal aéroport, à Istanbul, celui de Sabiha Gokcen, le plus récent d'Europe.
Après Paris Orly, en mars 2010, et Marseille-Provence, en mai 2010, Pegasus a inauguré, hier mercredi, son installation à l'aéroport de Saint-Étienne.
Elle a prévu quatre vols par semaine, les lundis, mercredis, jeudis et dimanches pour les allers. Les retours seront programmés les mardis, mercredis, samedis et dimanches. Les prix de ventes sont affichés à partir de 69,99 euros l'aller et à partir de 59,99 euros le retour.
Les vols seront assurés en Boeing 737-800 de 189 places.
Un taux de 80 % de remplissage nécessaire
Si cette arrivée est une bouffée d'air pour la Chambre de Commerce et d'Industrie de Saint-Etienne, propriétaire et gestionnaire de l'aéroport, elle soulève des questions.
Pourquoi ouvrir une ligne low cost à destination de la Turquie, ici, à Saint-Etienne. D'un côté comme de l'autre les réactions fusent. "Il existe une importante communauté turque en Rhône-Alpes, on compte 130 000 citoyens d'origine turque", précise le consul turc en exercice dans la région.
Pour la CCI de Saint-Etienne, c'est une question de développement autant "économique que social et culturel". Les Stéphanois et les Rhône-Alpins pourront aller facilement prendre le pouls de la capitale européenne de la culture 2010.
Ce sont même 4 millions de touristes potentiels pour la Turquie et ses merveilles. Car Pegasus aimerait faire valoir ses nombreuses connections à travers le pays. D'Istanbul, les passagers pourront rejoindre Izmir, Bodrum, Ankara ou encore le nord de la Chypre.
Mais le défi est grand. "Pour que cette liaison soit rentable, il faut atteindre les 70 000 passagers par an", précise le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Saint-Etienne, André Mounier.
"Il nous faudra un taux de remplissage de 80%", ajoute le responsable de la compagnie low cost.
Pourquoi ouvrir une ligne low cost à destination de la Turquie, ici, à Saint-Etienne. D'un côté comme de l'autre les réactions fusent. "Il existe une importante communauté turque en Rhône-Alpes, on compte 130 000 citoyens d'origine turque", précise le consul turc en exercice dans la région.
Pour la CCI de Saint-Etienne, c'est une question de développement autant "économique que social et culturel". Les Stéphanois et les Rhône-Alpins pourront aller facilement prendre le pouls de la capitale européenne de la culture 2010.
Ce sont même 4 millions de touristes potentiels pour la Turquie et ses merveilles. Car Pegasus aimerait faire valoir ses nombreuses connections à travers le pays. D'Istanbul, les passagers pourront rejoindre Izmir, Bodrum, Ankara ou encore le nord de la Chypre.
Mais le défi est grand. "Pour que cette liaison soit rentable, il faut atteindre les 70 000 passagers par an", précise le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Saint-Etienne, André Mounier.
"Il nous faudra un taux de remplissage de 80%", ajoute le responsable de la compagnie low cost.
Sans ça, Pegasus n'est pas sûre alors de rester en Rhône-Alpes. Pour l'instant, il est hors de question de parler d'échec avant de tester la ligne.
Bien au contraire, "on veut être optimiste, on est dans une roue positive, on va gagner, on a promis d'atteindre les 300 000 passagers par an à Saint-Etienne et on y arrivera avec Pegasus", laisse entendre les responsables de l'aéroport.
Une manière de faire taire les mauvaises langues face au passé douloureux de la plate-forme régionale et de souhaiter un bon envol à Pegasus.
Bien au contraire, "on veut être optimiste, on est dans une roue positive, on va gagner, on a promis d'atteindre les 300 000 passagers par an à Saint-Etienne et on y arrivera avec Pegasus", laisse entendre les responsables de l'aéroport.
Une manière de faire taire les mauvaises langues face au passé douloureux de la plate-forme régionale et de souhaiter un bon envol à Pegasus.